30 avril 2014 3 30 /04 /avril /2014 01:00

MÉCONTENTEMENT









Un signe est là qui ne trompe pas : nos sociétés, dites développées et assises sur leurs prouesses techniques -même si certaines sont fort inquiétantes pour l'avenir – et leurs richesses – même si celles-ci sont injustement réparties entre le Nord et le sud -, sont celles du mécontentement.


Nous constatons une augmentation inquiétante du nombre de suicides, en particulier des jeunes, et spécialement en France.


On peut se demander si certains d'entre eux ne sont pas des gens fatigués de vivre, ayant en quelque sorte jeté le manche après la cognée, car ils ne veulent ou ne peuvent plus se battre au milieu des complications croissantes de la vie moderne, où tout devient difficile, abstrait, administratif, soumis à de multiples contraintes et lois qui finissent par leur «pomper l'air», comme dit notre langage parlé.


Notre société n'est pas à l'abri de la tentation du désespoir.


Un futur sans avenir, n'est-ce pas une perspective déjà évoquée par certains analystes ?


Paul Ricoeur disait que la source profonde de notre mécontentement venait d'une société qui augmente sans cesse ses moyens et perd de plus en plus le sens de ses buts.

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29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 01:00

LE BESOIN D'ETRE, LA CONSIDERATION









Le besoin "d'être" correspond au désir le plus fondamental de tout être humain : être reconnu par les autres, être considéré, en un mot, exister.


Ce besoin est certainement celui qui est le plus négligé. S'il y a des mécontents, ce n'est pas toujours parce qu'ils se considèrent comme insuffisamment payés mais parce qu'ils ne se sentent pas suffisamment considérés.


Un syndicat aux Etats-Unis avait provoqué un mouvement de grève avec le slogan : "No more money, more consideration" (Nous ne voulons plus d'argent mais plus de considération). C'est exactement le fond du problème.


Etre considéré, être félicité, être encouragé, savoir que l'on est content du travail fait, sont des besoins fondamentaux propres à chaque individu à quelque niveau que ce soit. Le manque de considération fait autant de mal à un directeur ignoré par son patron qu'à un compagnon oublié dans son atelier.


Pourtant, la considération ne coûte rien et c'est peut-être pour cela qu'elle est si difficile à octroyer. Nous n'en mesurons pas suffisamment l'importance pour les autres, même si nous en ressentons nous-mêmes les effets.


La considération ne descend pas automatiquement en cascade. Dans un système de type directif, avec une succession de grands et petits chefs, chacun veut imposer son autorité.


Au contraire, si le chef considère bien ses subordonnés, s'il les traite d'égal à égal, s'il les consulte, s'il les informe, s'il reconnaît ses erreurs et si tous les intermédiaires jouent le jeu, la considération peut alors descendre jusqu'aux échelons les plus bas.


Considérer quelqu'un, quel qu'il soit, c'est, au minimum, lui dire bonjour, lui parler, le traiter d'égal à égal. Combien de fois ai-je rencontré de cadres qui traversent un atelier sans s'adresser au personnel, sans même le regarder ? Quelle erreur !


L'amélioration de l'environnement et des conditions de travail contribue à développer ce sentiment car c'est une façon de montrer que le personnel n'est pas oublié et que l'on se préoccupe de lui.

 

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28 avril 2014 1 28 /04 /avril /2014 01:00

BESOIN D'ETRE









Tout manager ne doit pas oublier qu'un des besoins les plus profonds de l'homme est le besoin d'identité.


L'homme a besoin de savoir qui il est.


Il a besoin d'exister à ses propres yeux et à ceux des autres.


Beaucoup sont en «manque d'être», manque qui est extrêmement profond.


Au plan le plus superficiel, ce besoin d'identité cherche fréquemment à s'assouvir par l'avoir, par la possession de biens matériels, par un certain style de vie extérieur : l'apparence, la voiture, les loisirs...


Il y alors une terrible confusion : on prétend assouvir son besoin d'être par de l'avoir.


Cela peut faire illusion pendant un certain temps, mais ne dure pas beaucoup, et les déboires viennent très vite...


A un niveau un peu plus élevé, le besoin d'être va chercher à se satisfaire dans le faire. C'est déjà mieux. La personne est identifiée avec l'ensemble de ses talents (sportifs, artistiques....)


Cette tendance à se constituer un «être» sur la base du «faire» a bien entendu un aspect positif dans la construction de la personne, qui se développe moyennant l'exercice de ses différentes capacités.


Mais on ne peut identifier la personne avec la somme de ses aptitudes ; elle est bien plus que cela.


On ne peut pas juger quelqu'un seulement sur ces compétences, chaque personne a une valeur et une dignité uniques, indépendantes de son «savoir-faire».


Toute personne est unique.


Si on ne le perçoit pas, le risque est grand d'avoir envers les autres une attitude de mépris quand on sera confronté à leurs limites et leurs incapacités.

 

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27 avril 2014 7 27 /04 /avril /2014 01:00

RECONNAISSANCE










En observant les personnes autour de soi, plus que par les différences, multiples quand elles ne sont pas extrêmes, on ne peut qu'être impressionné par cette sorte d'unité qui court de l'un à l'autre et par le désir qui, tous, nous définit, notre attente unanime de reconnaissance.


Qui pourrait s'en étonner ?


Il suffit à chacun de rentrer en soi-même, de s'interroger sur ce qui le fait vivre, pour qu'il retrouve, s'approprie la réponse de tant de philosophes et moralistes avant nous pour témoigner de cet incompressible besoin inscrit au plus profond de lui :


Etre homme, c'est être reconnu.


Partout, une même demande, une même soif de reconnaissance.


Qui se manifestera d'autant plus que notre société devient de plus en plus individualiste.


Ce qui motive un homme, ce qui le fait exister, c'est la reconnaissance.


On le comprend lorsque l'on oppose la personne à l'individu, l'homme ouvert en quête des autres, à celui qui est, presque par définition, séparé, coupé, refermé sur soi.


C'est la capacité de relation, le langage, qui fait être pleinement personne.


Alors, face à cette demande autour de nous, commençons par donner de la reconnaissance avant d'en attendre pour soi-même.


Et la vie sera belle !

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26 avril 2014 6 26 /04 /avril /2014 01:00

PERSONNE









"
Agis de telle sorte, écrit Kant dans les Fondements de la Métaphysique des Moeurs, que tu traites l'humanité aussi bien dans ta personne que dans la personne de tout autre toujours en même temps comme une fin et jamais simplement comme un moyen. "


La maxime est indépassable, définitive : parce qu'il est habité par la raison, l'homme est une fin en soi.


Il ne s'en suit pas qu'il ne doive jamais être utilisé comme un moyen, une ressource, mais il ne peut en aucun cas être considéré uniquement comme tel.


Là est le critère qui permet de juger de la valeur morale d'un comportement, d'une politique : le respect de toute personne.


Que j'aime ce mot de personne et qu'il exprime bien ce que nous sommes, ce que nous avons vocation à devenir, des êtres ouverts, en relation.


Pourquoi l'usage lui fait-il si souvent préférer l'horrible mot individu ?

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25 avril 2014 5 25 /04 /avril /2014 01:00

CLIMAT DE CONFIANCE








Chacun sait que le climat de confiance est déterminant dans la vie d’une équipe.

Mais sait-on concrètement ce qui le développe et ce qui le tue ?


Dans sa version la plus pragmatique, la méthode peut se résumer à trois choses à faire et trois pièges à éviter. Commençons par les bonnes pratiques.


1. Partager l’information avec transparence. Faciliter l’accès de tous aux données importantes pour leur activité. Pas de code d’accès, pas de privilégiés, pas de tabous.

La confiance se crée par la libre circulation de la ressource la plus essentielle au fonctionnement collectif.


2. Avoir à coeur d’être prévisible pour autrui.


Rien de plus fatiguant que de travailler avec un collègue qui garde pour lui-même ses opinions, ses intentions, ses attentes et ses mobiles d’action.

Une personne de confiance, au contraire, est ouverte, fiable, cohérente. Elle dit ce qu’elle pense, fait ce qu’elle dit, explique ses réactions, commente ses décisions.

Est-on compréhensible et limpide pour ses collaborateurs ou au contraire compliqué, stressant, imprévisible ?


3. Parler avec franchise : dialoguer ouvertement, sans langue de bois, en abordant les vrais sujets. Sans oublier que la franchise se décline avec le courage de ne pas être brutal, afin de respecter ses interlocuteurs.


Du côté des pièges qui détruisent la confiance, les tentations sont nombreuses :


1. Ne pas honorer ses engagements : promesses non-tenues, retards fréquents aux réunions ou aux entretiens, non-respect des délais, négligence dans le suivi des missions confiées à d’autres, oubli de transmettre des informations, etc. Rien de tel pour casser un climat d’équipe.


2. Pratiquer le favoritisme : sait-on résister au plaisir de se confier plus volontiers à ceux que l’on apprécie et à la tentation de les privilégier dans nos actions ? La confiance se construit pourtant sur une base d’équité.


3. Critiquer quelqu’un derrière son dos en confiant son ressentiment à un tiers : cette "triangulation" est le poison de la vie d’équipe. La solution bien sûr est d’aller exprimer son différent en direct à la personne concernée. Mais on n’en a pas toujours ni la simplicité ni le courage.


La sincérité des sentiments est bel et bien un art difficile, à pratiquer quotidiennement.


Enfin n’oublions pas que la confiance se nourrit également de rires, d’échanges informels, de "discussions de café", de fun.


Est-ce que l’on rit beaucoup autour de vous ?


Est-ce que l’on se raconte des histoires avec bonne humeur ou bien le stress et la morosité ont-ils pris la place du plaisir ?

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24 avril 2014 4 24 /04 /avril /2014 01:00

LA CONFIANCE MALGRE TOUT









Notre monde, tenaillé par la peur du lendemain, l’obsession du manque à gagner, la quête fébrile de tout ce qui peut se saisir jusqu’au consumérisme érigé en système, courant sans cesse après des assurances en tous domaines, est, finalement, par trop désemparé. Ne souffre t- il pas d’un manque de confiance ?


Il est bien clair que, sans un minimum de confiance mutuelle, notre vie, en quelque domaine que ce soit, serait comme vouée à l’échec.


Est-il rien de plus triste que de perdre la confiance de quelqu’un qui vous estimait, ou de perdre confiance en l’un de vos proches ?


On ne peut être sûr de soi même ni d’aucun homme, car nous sommes tous fragiles, versatiles.. Dans un monde souvent marqué par l’absurdité, on se demande parfois comment la confiance peut encore surgir avec une telle discrétion obstinée.




LA CONFIANCE QU’IL FAUT AVOIR A L’EGARD DE SOI MEME


La confiance à faire aux autres a pour préalable la confiance à vivre en soi-même. Il ne saurait bien sûr s’agir ici de présomption dangereuse ou d’assurance orgueilleuse dont on peut mesure chaque jour les ravages. " Il rabaisse les superbes et relève les humbles."


L’humilité est dans la vérité.


Une des plus grandes tentations de l’homme, c’est la défiance de soi. Il est frappant de voir combien, souvent à côté de fausses assurances, l’homme manque de confiance en lui-même. Or il est nécessaire pour notre paix intérieure et pour parvenir, à notre tour, à faire confiance à ceux et celles qui nous entourent, de vivre déjà cette confiance au dedans de soi.



La confiance constitue un des noyaux de base de l’estime de soi. L’estime de soi, c’est cette petite flamme qui fait briller le regard lorsqu’on est fier de soi, mais peut vite s’éteindre au moindre sarcasme et critique de l’autre. L’estime de soi est liée à la capacité de reconnaître sa valeur personnelle et de s’aimer comme on est.


La confiance n’est ni naïveté ni prétention mais certitude.


LA CONFIANCE QU’ON DOIT ACCORDER AUX AUTRES


La confiance ne nous est donnée que pour être transmise et échangée.


La confiance est un sentiment de sécurité éprouvé par celui qui se fie à quelqu’un. Elle n’est pas innée, elle se construit jour après jour.



La méfiance suscite la distance. La confiance provoque le rapprochement. Il est certes engageant, parfois risqué, de faire confiance. Il est vrai qu’elle peut être parfois quelque peu déçue. Mais c’est aussi en la donnant qu’on la gagne. C’est en la renouvelant qu’on la consolide et qu’on l’édifie.


Soyons vrais : le manque de confiance en l’autre suppose une double erreur de regard, et sur l’autre et sur soi-même. Sur l’autre, qui est ainsi mésestimé ; et sur soi-même qui est alors surestimé. C’est en ce sens que Pascal a pu si bien dire que "le moi est haïssable. Il est injuste en soi en ce qu’il se fait le centre de tout. Il est incommode aux autres, en ce qu’il veut les asservir."  Inversement la confiance en l’autre fait grandir dans l’humanité.


Alors la vie devient possible. L’atmosphère respirable. Les rapports humains deviennent apaisants.


Nulle réussite professionnelle ne tient sans confiance échangée entre hiérarchie et collaborateurs.


LES LIMITES DE LA CONFIANCE


Il est clair que la confiance a des ennemis et non moins évident qu’elle a aussi ses limites. La naïveté imprudente, par exemple, ou l’assurance présomptueuse. La confiance se donne ; mais elle se mérite aussi.



Il y aussi le pharisaïsme de l’autosatisfaction qui a la fragilité de tout ce qui s’appuie sur la seule confiance en ses propres actions. L’autoritarisme étroit qui enferme. On serait alors sans vraie confiance, coupé des autres et rivé sur soi. On n’est plus loin de l’intolérance qui rejette au dehors et de la prison qui boucle au dedans. On verse dans cela quand on veut tout encadrer dans des " devoirs " et des " droits ". La vie sociale est établie sur des compromis.


VIVRE LA CONFIANCE


Il ne saurait, cependant se décourager. Nous avons la force de l’espérance. A vrai dire, il n’y a de confiance possible que dans l’espérance, puisqu’elle est toujours, par définition, un pari sur l’avenir.


La confiance n’a pas à obscurcir la clarté du discernement ni à s’affaiblir en crédulité.


La confiance se nourrit de patience. Partout où elle s’infiltre, la confiance harmonise les relations.


L’un des termes grecs pour exprimer la confiance implique non seulement l’idée d’assurance, mais aussi celle de courage (tharos). Face à l’épuisement, la tristesse, le vide, la mort même, la confiance ressemble ainsi à des yeux qui s’ouvrent grandement à un regard d’espérance et de vie. La langue allemande connaît cette curiosité d’employer un seul mot pour exprimer deux verbes " faire confiance " et " oser ". C’est que la confiance implique un bon bout de courage ! ! La confiance ne se calcule pas, ne compte pas, elle se lance et se risque.


Ne s’agit-il pas d’un pari sur l’autre et sur l’avenir ?


Mais, comme il est bon et beau de faire confiance à l’autre.


Quelle vraie confiance nous pouvons semer et partager en ce monde qui en est tant assoiffé ! !

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23 avril 2014 3 23 /04 /avril /2014 01:00

AU RISQUE DE LA CONFIANCE








La notion de risque est indissociable de celle d'entreprendre, nous le savons bien.


Mais à bien y réfléchir, elle est aussi consubstantielle de la vie elle-même.


Si nos plus lointains ancêtres n'avaient pas pris le risque de quitter le couvert des arbres, nous n'en serions sans doute pas très loin.


Or, le risque est lié à la confiance. Prendre des risques, ce n'est pas être une "tête brûlée", inconsciente du danger.


Nous avons mille et un exemples dans nos vies de managers : entreprendre est un risque, par exemple, embaucher est un risque.


Mais ce sont des risques constructifs parce qu'ils sont fondés sur la confiance.


Sommes nous toujours dans cet état d'esprit lorsque nous exerçons ces actes de management ?


Donnons nous notre confiance ?


Et sommes nous suffisamment transparents pour être dignes de la confiance de l'autre ?


Pour les adeptes du principe de précaution, la confiance est la meilleure assurance tous risques.


Lorsque l'on a confiance en soi et lorsque l'on fait confiance aux autres, chacun se surpasse et les résultats sont là.


Manager par la confiance est bien le meilleur gage de succès, une manière positive de maîtriser le risque.


Savons nous donner notre confiance, donner confiance à l'autre ?


Et même inlassablement donner et redonner confiance ?


Ce n'est pas facile, certes.


La confiance n'empêche pas le contrôle, mais nous ne pouvons tout contrôler.


Nous n'avons donc pas le choix : nous ne pouvons que choisir la confiance... 

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22 avril 2014 2 22 /04 /avril /2014 01:00

OLIVIERS








Dans ma vie professionnelle, j'ai eu la chance de rencontrer des hommes solides.


Je les ai comparés à des oliviers.


Enracinés au plus profond.


Des hommes debout.


Malgré le vent des difficultés.


Ils m'ont beaucoup apporté.


Ils m'ont toujours soutenu et protégé.


Ils m'ont fait grandir.


Je leur suis infiniment reconnaissant.


Je leur resterai fidèle.


Je pense souvent à eux en admirant les oliviers de nos collines, d'une ancienneté formidable, incalculable.


Des troncs noirs, torturés, vastes et hauts comme des rochers.


On les dirait morts depuis mille ans.


Mais toujours des pousses en émergent, venues du fond de la terre.


Des pousses vertes, joyeuses, toutes jeunes, frétillantes.


Ces vieux troncs où la sève trouve sa voie disent que rien n'est jamais fini.


Le vent y remue l'espoir.

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21 avril 2014 1 21 /04 /avril /2014 01:00

NOUVELLES INQUIÉTUDES









L'entreprise est un lieu de création, d'épanouissement et de réalisation de soi.

Mais on peut aussi y faire l'expérience de nouvelles inquiétudes.


Sans doute d'abord à cause de l'insécurité lors des fusions, acquisitions, délocalisations, lors des regroupements où il faudra inévitablement trouver des synergies, et donc supprimer des doublons et des postes.


Les mutations technologiques, les changements stratégiques sont également sources d'inquiétude, puisqu'au delà de l'exigence d'une nécessaire adaptation ils sont bien souvent à l'origine d'une réorganisation qui engendrera l'élimination de certaines ressources.


Au jour le jour, l'entreprise est un terrain de réussites, de performances, de défis mais aussi de tensions et d'inquiétudes.


La pression du temps impose de décider vite, d'annoncer dans l'urgence, voire de sauter certaines étapes pour privilégier le résultat et la forme.

Les précautions humanistes, l'attention à l'autre n'y ont parfois plus court et commandent plus d'agissements humiliants qu'il n'y paraît.


L'absence de dialogue individuel signe un malaise, un manque de courage et de clarté évident.

Difficulté de dire, de faire face, d'assumer, de se confronter, d'affirmer, d'expliquer.


Difficulté de communiquer avec l'autre, évitant sa réaction, ses critiques.


Nouvelles inquiétudes : ne pas être à la hauteur, assumer ce rôle avec lequel on n'a plus de distance et par rapport auquel on a perdu tout esprit critique.


Retrait quand on ne se sent plus soutenu et reconnu mais seulement stigmatisé en cas d'échec.


Nouvelles inquiétudes habitées, installées qui affaiblissent et enferment dans le silence, l'isolement, l'individualisme, qui rigidifient, immobilisent d'un seul côté de la rive.


Nouvelles inquiétudes qui peuvent entraîner dans le dégoût, l'amertume et la désespérance.


Nouvelles inquiétudes crées par l'absence de communication, de rencontre, d'échange.

Absence de temps pour écouter l'autre.


L'entreprise façonne du normatif où devient plus difficile la créativité.

Attention à la création de "yesmen", priés de ne pas sortir du rang.


Attention dans ce contexte aux paroles qui enfoncent, aux commentaires qui installent la culture du blâme, du négatif, du mépris, génératrice d'inquiétude.


Les entreprises sont aussi des lieux magnifiques pour former les nouveaux à apprendre un métier, à analyser les difficultés afin d'élaborer du positif.


N'est-ce pas le rôle de l'entreprise de produire, développer les savoir-faire, accroître l'intelligence autour des problèmes pour mieux les résoudre ?


Il y a lieu d'opérer un travail de vérité sur nous-mêmes. Ce n'est pas le plus facile.

Passer de la situation de contrôle à la situation du lâcher-prise – ce qui ne signifie pas l'abandon des responsabilités, de l'autorité, du rôle professionnel que nous avons à assumer.


Il s'agit d'une attitude à adopter.


Croire que ce qui nous est donné est à accueillir, et pas à prendre ou à subir.


En être les serviteurs, d'une certaine manière. 

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Relations Humaines

"La grandeur d'un métier est peut-être avant tout, d'unir les Hommes.

Il n'est qu'un luxe véritable et c'est celui des Relations Humaines.

En travaillant pour les seuls biens matériels, nous batissons nous-mêmes notre prison, avec notre monnaie de cendre qui ne procure rien qui vaille de vivre."


                                                                                                                                       Antoine de Saint- Exupéry 

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PASCAL : PUISSANCE
PASCAL : QU’EST-CE QUE L’HOMME ?
PAUL CLAUDEL : VRAI ET RIEN
PAUL RICOEUR : ACTION
PAUL RICOEUR : ÉTHIQUE
PAUL RICOEUR : L’AUTRE
PAUL RICOEUR : MAL ET BONTÉ
PAUL RICOEUR : PARDON
PAUL RICOEUR : VALEUR DE L’HOMME
PAUL TILLICH : ANGOISSE
PAUL VALADIER : HOMME, ANIMAL MALADE
PÉGUY, BERNANOS, CLAUDEL : ARGENT 
PIERRE CLAVERIE
PIERRE CLAVERIE : L’AUTRE
PIERRE, PAUL ET JEAN
PLATON : AUTORITÉ
RABELAIS : DÉSESPOIR
RENÉ GIRARD : DÉSIR MIMÉTIQUE
RENÉ GIRARD : HOMME MAÎTRE DU MONDE
RENÉ GIRARD : OPTIMISME
RENÉ GIRARD : ORIGINE DES CONFLITS
RENÉ GIRARD : RIVALITÉ MIMÉTIQUE
RENÉ GIRARD : TERRORISME
RENÉ GIRARD : URGENCE
ROMAIN ROLLAND : BATAILLE DE L’HOMME
ROUSSEAU ET AUGUSTIN
SAINT EXUPERY : SILENCE
SAINT-EXUPERY : BUT COMMUN
SAINT-EXUPERY : CATHÉDRALE
SAINT-EXUPERY : CITATIONS POUR MANAGER
SAINT-EXUPERY : DÉSERT
SAINT-EXUPERY : HAINE
SAINT-EXUPERY : HUMILITÉ
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SAINT-EXUPERY : JUSTICE
SAINT-EXUPERY : L’ART DES PETITS PAS
SAINT-EXUPERY : L’ESSENTIEL OUBLIÉ
SAINT-EXUPERY : LE PETIT PRINCE
SAINT-EXUPERY : LE TEMPS
SAINT-EXUPÉRY : MOZART ASSASSINÉ
SAINT-EXUPERY : PAROLE DE SAGE POUR UN MANAGER
SAINT-EXUPERY : QUALITÉ DE LA CIVILISATION
SAINT-EXUPERY : RACINES
SAINT-EXUPERY : RESPONSABLE
SAINT-EXUPERY : STABILITÉ
SAINT-EXUPERY : TOURNÉ VERS SOI
SAINT-EXUPERY : VANITÉ DE L’HOMME
SAINT-EXUPERY : VOYAGE
SARTRE : QU’EST-CE QUE L’HOMME ?
SERGE DASSAULT : GESTION PARTICIPATIVE
SPINOZA : JUSTICE
TEILHARD DE CHARDIN : APPARITION DE L’HOMME
TEILHARD DE CHARDIN : AVENIR
TEILHARD DE CHARDIN : DÉFI A LA PENSÉE
TEILHARD DE CHARDIN : DÉSORDRE
TEILHARD DE CHARDIN : EFFORT
TEILHARD DE CHARDIN : LE MONDE SE CONSTRUIT
TEILHARD DE CHARDIN : MANTEAU D’HUMANITÉ
TEILHARD DE CHARDIN : MONDE STUPIDE
TEILHARD DE CHARDIN : OEUVRE
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TEILHARD DE CHARDIN : PRENDRE DE LA HAUTEUR
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THEODORE MONOD
THÉODORE MONOD : LE PROPRE DE L’HUMAIN
THEODORT MONOD : DÉSERT 
THOMAS D’AQUIN
THOMAS D’AQUIN : ÉQUITÉ
THOMAS HOBBES : RIRE
THOMAS JEFFERSON : UN VISIONNAIRE !
THOMAS MANN : BONHEUR
TOCQUEVILLE : RELATIVISME
TOLSTOÏ : FORMER SA RAISON
VOLTAIRE : CUPIDITÉ ET ORGUEIL
YVES CONGAR : ESPRIT POSSESSIF