ÉVOLUTION
Les hommes, mais aussi le monde au sein duquel ils vivent, tous sont soumis à des processus, des phénomènes d’évolution : aucun n’est figé, fixé ; chacun est, à sa manière, en état d’inachèvement.
ÉVOLUTION
Les hommes, mais aussi le monde au sein duquel ils vivent, tous sont soumis à des processus, des phénomènes d’évolution : aucun n’est figé, fixé ; chacun est, à sa manière, en état d’inachèvement.
TECHNOLOGIE ET RÉFLEXION
La technologie est arrivée à un tel niveau de sophistication qu’elle est en train de supplanter la réflexion.
TEILHARD DE CHARDIN : MONDE STUPIDE
« Le Monde cesserait légitimement et infailliblement d’agir – par découragement – s’il prenait conscience (dans ses zones pensantes) d’aller à une Mort totale.
Donc, la Mort totale n’existe pas.
Un Univers qui continuerait à agir laborieusement, dans l’attente consciente de la Mort absolue, serait un Monde stupide, un monstre d’Esprit, autant dire une chimère. »
L’HOMME ET LA TECHNIQUE
La société moderne fabrique des briques pour faire plus de briques, et non pas pour permettre à l’homme de construire une maison et d’améliorer son confort.
La technique ou, plus fondamentalement, la technologie, se retourne contre l’homme et elle lui retire ce qui fait son âme.
Elle devient son tombeau.
Qu’importe l’homme, l’essentiel est de battre les records de productivité : une brique a plus de prix qu’une vie humaine.
TEILHARD DE CHARDIN : VALEUR ABSOLUE
« Plus j’y pense, plus je vois que je serais psychologiquement incapable de faire le plus petit effort si je ne pouvais croire à la valeur absolue de quelque chose dans cet effort.
Prouvez-moi que rien ne restera un jour de mon œuvre, parce qu’il y aura, non seulement une mort de l’individu, et une mort de la Terre, mais une mort de l’Univers ; - et vous tuez en moi le ressort de toute activité. »
PAROLE VRAIE
Il n’y a de vraie parole que lorsque l’homme en accepte la responsabilité.
QU’EST-CE QUE LA VIE ?
Qu’est-ce que la vie ?
Reconnaissons-le : les philosophes ne sont pas les seuls à s’être attaqués à cette question.
Qui d’entre nous, un jour ou l’autre, ne se l’est pas posée ?
Des réponses, nos cultures, nos courants de pensée, nous-mêmes enfin avons pu en imaginer de multiples, autant que de variées.
Sans jamais être vraiment satisfaits, car il est de cette question comme celle du temps, à propos de laquelle Augustin, dans ses Confessions, écrivait :
« Qu’est-ce donc que le temps ?
Que personne ne me le demande, je le sais ; mais si on me le demande et que je veuille l’expliquer, je ne le sais plus. »
De même en est-il sans doute de la vie :
« Si personne ne me le demande, je le sais ; mais si on me le demande et que je veuille l’expliquer, je ne le sais plus. »
Voir également :
NAISSANCE
Pour les biologistes d’aujourd’hui, la naissance d’un bébé à partir d’un spermatozoïde et d’un ovule n’a plus beaucoup de mystère.
Mais est-ce suffisant pour comprendre, comment, à partir d’une étape génétique, un homme digne d’être appelé ‘’homme’’ se construit au sein d’une société ?
Freud considérait que l’être humain naît prématuré : il est moins achevé que la plupart des animaux lorsqu’il est jeté dans le monde, faisait-il remarquer.
Après sa naissance biologique, l’homme a à vivre une seconde naissance, psychique et sociétale.
PROGRÈS
Au cours du XIXe siècle, les philosophies et les idéologies n’ont pas manqué pour tenter de ‘sanctifier’ le progrès dans le droit, de lui donner le primat pour la conduite des sociétés humaines.
Qui parmi nous, enfants d’un XXe siècle aux deux guerres mondiales et aux trop nombreux conflits armés et aux multiples atteintes à la vie à l’aide de moyens inventés par l’intelligence humaine, qui parmi nous peut, en toute conscience, prétendre que le primat puisse être donné, sans autre forme de procès, au progrès ?
Du sens moderne donné au progrès par Francis Bacon aux Désillusions du progrès de Raymond Aron, en passant par Condorcet mais aussi par Nietzsche, l’histoire de l’idée de progrès est particulièrement riche et complexe.
Et elle est loin d’être achevée.
HISTOIRE D’HOMME
Quel que soit l’âge, une histoire d’homme est toujours à construire.
"La grandeur d'un métier est peut-être avant tout, d'unir les
Hommes.
Il n'est qu'un luxe véritable et c'est celui des Relations Humaines.
En travaillant pour les seuls biens matériels, nous batissons nous-mêmes notre prison, avec notre monnaie de cendre qui ne procure rien qui vaille de vivre."
Antoine de Saint- Exupéry