13 août 2008 3 13 /08 /août /2008 19:43
TROUVER LE CHEMIN







Depuis une trentaine d’années, nous vivons des changements essentiels - historiques, économiques, psychologiques, anthropologiques...- et extrêmement rapides. Ce basculement est analogue, par son ampleur, à celui qu’ont vécu nos ancêtres à la fin de l’empire romain ou au début de la Renaissance ?

Le philosophe Michel Serres compare même cela à la révolution du néolithique, il y a 12000 ans.


Nous vivons 3 révolutions simultanées :


Une révolution économique
: la mondialisation a fondamentalement modifié le rapport entre la démocratie et l’économie. Cette dernière est devenue « hors contrôle ».


Une révolution informatique
. Elle n’en est encore qu’à ses débuts. C’est l’apparition d’un nouveau continent, avec le cyberespace, la réalité virtuelle, un continent qui est partout et nulle part.


Une révolution génétique
, qui annonce le changement de la structure de la parenté. Si on met ensemble ces trois révolutions, nous nous trouvons dans un immense basculement, porteur de menaces mais aussi de promesses. Il serait vain de prétendre qu’on peut revenir en arrière et de cultiver des idées de restauration ou de nostalgie.


 Le XXè siècle est venu démentir, profaner, ruiner les croyances généreuses qui avaient fondé l’optimisme des Lumières. Les pays de l’Est ont déshonoré l’aspiration à l’égalité entre les hommes. Au nom d’une croyance légitime, on a envoyé des millions de gens au Goulag. Le nazisme, lui, a discrédité le volontarisme historique, l’idée de remodeler la terre. Il a exalté jusqu'à l’hystérie ce qu’il appelait le « triomphe de la volonté ».


Cette longue période historique s’est achevée sur un grand vide. Il ne fallait plus croire.

On a voulu positiver cela : « Enfin libres ! Fini les idéologies et les croyances.

On va pouvoir s’occuper de nous, de la mode, de notre plaisir, de notre jouissance. »

Cette exaltation du vide est une immense stupidité : alors qu’on croyait avoir chassé les croyances par la porte, elles sont revenues par la fenêtre, mais de pire façon.

L’irrationnel a resurgi.

On a vu refleurir autour de nous toutes sortes de superstitions, d’idolâtries assez sottes.

Nos enfants se sont mis à croire aux fantômes.

On a exalté les voyantes extralucides. On a vu revenir les idolâtries païennes.

Les sectes ont remplacé les Eglises.

Le gourou a remplacé l’idéologue...

Il s’agit d’une régression.


Pendant des décennies, la modernité a fait une erreur monumentale en s’imaginant que les religions allaient disparaître, notamment devant les progrès de la science. Or le spirituel n’est pas un archaïsme résiduel.

La spiritualité est une dimension consubstantielle de l’homme.

L’homme est d’abord un animal religieux. C’est même probablement ce qui le distingue de l’animal. Le processus d’hominisation a commencé avec le souci d’enterrer les morts. Il s’agit bien d’un rapport à la mort, à la finitude.

L’homme est le seul animal capable de savoir qu’il a une fin, de penser, de s’interroger sur l’au-delà de sa fin.


Nos sociétés sont de plus en plus inquiètes, et donc de plus en plus répressives.

Les prisons n’ont jamais été aussi pleines.

Dans nos sociétés atomisées, où triomphent l’égoïsme, les corporatismes, les individualismes, tous les gens qui s’interrogent sur la nécessité de refaire la société retombent sur cette idée : l’individu ne peur exister que par l’autre.

Et avec lui.


Pierre Claverie, assassiné à Oran, en 1996, nous demandait d’accepter l’idée que l’autre est peut-être « porteur d’une vérité qui nous manque ». Il ajoutait :
 

« On ne possède pas la vérité et j’ai besoin de la vérité des autres. »



Un enfant de dix ans peut comprendre qu’une société habitée par l’espérance est plus heureuse, aujourd’hui, qu’une société qui désespère.

Nous vivons dans des sociétés qui voudraient renoncer à l’espérance au profit de la jouissance immédiate.

C’est un marché de dupes.

Renoncer à l’espérance, c’est s’enfermer dans l’immédiat, dans le court terme, dans la boulimie, dans l’insatisfaction, dans la jouissance.


Jamais satisfait. Toujours inquiet.


La définition d’un homme, c’est un animal qui chemine et construit sans cesse sa propre humanité.


" L’espérance concerne demain mais se vit aujourd’hui. " (Augustin)
Partager cet article
Repost0
13 août 2008 3 13 /08 /août /2008 09:15
L'ESSENTIEL EST D'ETRE SOI-MEME







Le monde d'aujourd'hui a tellement besoin d'un message d'optimisme : les médias trop souvent nous présentent des situations et des individus où tout est vraiment pessimiste.

C'est à croire que l'homme vit de violence, de massacre et de haine.

Mais sur quelle planète sommes-nous ?


Beaucoup de nos contemporains n'ont plus confiance ni en eux-mêmes ni dans les autres. C'est pourquoi il faut sans cesse répéter : croyez en vous-mêmes car vous avez une capacité d'intelligence, de volonté et de cœur extraordinaire. Faites la sortir de vous-mêmes. C'est la méthode socratique, cela s'appelle la maïeutique.


Cela a plus de deux mille ans et c'est toujours vrai. Il faut tout simplement être soi-même. Il faut prendre le temps d'écouter, d'échanger, de parler, de dialoguer avec ceux qui nous entourent (amis, collègues de travail) et de faire un peu plus attention aux personnes !


Il faut tenter de s'enraciner dans quelque chose de plus fort, de plus essentiel, de ne plus naviguer à la surface des choses afin de devenir plus stable et plus paisible et de trouver ainsi la tranquillité intérieure.


Dans une entreprise, au fond, la réussite ce n'est pas le pouvoir. C'est la sagesse du jugement, la qualité de la relation, l'attention aux autres.


Une certaine densité d'humanité.


Il faut essayer malgré nos insuffisances et parfois nos échecs de rester des hommes d'optimisme, des hommes debouts, fiers de ce qu'ils sont, à l'écoute et ouverts aux autres.

Partager cet article
Repost0
13 août 2008 3 13 /08 /août /2008 09:09

ACCEPTER L’IMPERFECTION





Notre société cherche par tous les moyens à fuir la souffrance et la pénibilité.

 

A mettre tout en oeuvre pour que l’homme parvienne au bien-être, elle oublie que ce bien-être n’est pas le bonheur.

 

Bien-être et bonheur ne sont pas véritablement synonymes : malgré des circonstances particulièrement douloureuses de santé, de relations familiales, professionnelles, etc., l’homme peut pourtant être heureux en vérité.

 

A l’inverse malgré toutes les conditions concrètes de bien-être et de confort, il peut ne pas être heureux.

 

Si l’on ne laisse pas place à l’imperfection, on vit certes dans un cocon tapissé d’ouate, mais ce cocon est vide.

 

On cherche alors à compenser l’angoisse du vide par toutes les formes de plaisirs imaginables, tout en demeurant irrémédiablement seul.

 

Voilà le piège et le drame de notre monde individualiste, qui nous fait voir la dépendance de l’autre comme une menace, alors qu’elle est une chance.

 

Sous le prétexte d’être « autonome », nos sociétés occidentales nous inclinent à fuir toute forme de fragilité, de vulnérabilité.

 

Mais il y a des personnes qui n’y parviennent pas, tout simplement parce que cette fameuse autonomie se tient hors de leur portée.

 

L’homme comblé et repu est seul, et parce qu’il est seul le bonheur lui est interdit.

Partager cet article
Repost0
12 août 2008 2 12 /08 /août /2008 16:40
UNE OREILLE QUI OSE DIRE







" L’écoute c’est le secret de tout !"


"Pendant deux ans, je n’ai fait que cela avec les joueurs de l’équipe de France. Je les ai écoutés au point de les connaître presque parfaitement et j’ai fini par savoir comment réagir, dans la seconde, vis-à-vis de l’un ou l’autre. Si vous voulez permettre à quelqu’un de donner le meilleur de lui-même, il n’y a qu’une chose à faire : se mettre totalement à son écoute. "


Voilà ce que déclarait Aimé Jacquet le 19/04/99 après la victoire de son équipe.


Ecoute et parole ont pour but une meilleure intelligence de soi et des autres. Si la qualité de l’écoute peut être évoquée dans les séminaires d’entreprise, elle ressort d’une attitude intérieure qui ne s’apprend pas en quelques leçons.


Quand une personne de l’équipe s’adresse aux autres, quand elle fait le récit de son problème ou de ses difficultés :


· Sa parole est un enseignement sur ce qu’elle me dit d’elle, mais aussi sur ce qu’elle me dit de ma façon de manager, de penser et d’agir.


· Sa parole toque à mon oreille ; elle fait résonner des mots enfouis, entendre des choses tues, parler des actes refoulés en moi. A condition qu’elle soit juste, sa parole peut être un chemin de vérité pour moi, ainsi que pour l’équipe dans son ensemble.


Ecouter vraiment c’est être appelé à répondre de mes choix et de mes décisions.


Notre oreille écoute à travers ses souvenirs, ses habitudes et ses préjugés. Elle fait passer la parole de l’autre par un labyrinthe où elle se perd dans le dédale de nos propres idées. La voix ainsi s’étouffe.


Nous écoutons le plus souvent à partir de notre cadre de référence. L’écoute plus attentive nous permet de découvrir le cadre de référence de l’autre, ses attentes, ses besoins pour accomplir une tache. Elle peut révéler une situation insoupçonnée.


Il y a des oreilles qui entendent mais qui s’absentent de l’autre par indifférence et par mépris. Aucun écho ne revient de sa parole, c’est comme s’il n’existait pas.


Il y a des oreilles qui prétendent tout savoir des autres avant même qu’ils n’aient pu parler.


Les sociologues nous disent que la misère enferme les personnes dans le « moi, ici, maintenant », c’est à dire une triple incapacité de relation à l’autre, de sortir de ses habitudes, de concevoir des projets, d’accepter le changement. L’autonomie est remplacée par le narcissisme et l’introversion. L’arrogance produit des surdités qui elles-mêmes conduisent à ne pas prendre la bonne décision au bon moment.


N’est-il pas dangereux d’avoir des certitudes trop rapides et définitives sur le bien-fondé de nos actes et de nos décisions ou sur les besoins supposés de nos collaborateurs ?


En fait, l’autre excède toujours la compréhension que nous croyons avoir de lui, notre propre capacité à le connaître.


C’est pourquoi l’écoute ne saurait être passive.


Parce qu’elle est aveu de ne pas tout savoir, parce qu’elle est rencontre altérante, l’écoute est questionnante avec respect, l’écoute est gratitude lorsqu’elle est entendue.


Elle est prévenante et oublieuse de soi.


Elle est centrée sur l’autre. Ecouter l’autre n’est pas seulement entendre ce qu’il dit, mais ce qui parle dans sa bouche : la lassitude face à un problème non résolu, la difficulté face à une situation non maîtrisée… En s’approfondissant, l’écoute traite celui qui nous parle avec une déférence qui l'étonne, elle le revêt d'une dignité qu’il ne soupçonnait pas. Nous devenons alors des êtres éthiques parce que nous sommes autres et ouvert à l’autre.


L’éthique représente l’effort de l’homme qui refuse de réduire l’autre à lui-même.


En introduisant dans l’entreprise l’écoute de l’autre, nous cultivons une mentalité, un esprit constant d’apprentissage.


Alors seulement, la parole devient efficace, terreau de la confiance. Une parole double, confuse, ambiguë, la langue de boit ne peuvent tenir une équipe ensemble et debout.


Seule une parole vraie fait naître sécurité, sens et confiance. Elle devient la ressource profonde de la motivation.

 
Comme l’écrit Hubert Landier, «Ecouter devrait être considéré comme le principe premier du management. »


 
Partager cet article
Repost0
12 août 2008 2 12 /08 /août /2008 16:33
OSEZ LA CONFIANCE





Dans la conjoncture internationale que nous vivons actuellement, nombreux sont ceux qui se demandent s’il existe une espérance pour le futur : nos sociétés sont souvent si ébranlées, l’avenir est plus incertain que par le passé.


Comment passer des inquiétudes à la confiance ?


La confiance est une des réalités les plus humbles, les plus simples et en même temps l’une des plus fondamentales.


Quand surviennent les périodes d’incertitude que nous vivons actuellement, il faut se rappeler que les doutes et la confiance, comme ombres et lumière, peuvent coexister.


Vivre en confiance avec l’équipe qui nous entoure se prépare et se construit dans la mesure où chacun de nous ose s’interroger. C’est en soi-même qu’il convient de commencer : vivre en harmonie, rechercher le bien commun, être ferment de confiance et non de division.


Libérons-nous des jugements hâtifs, des étiquettes mises sur les individus et des mauvaises intentions prêtées aux uns et aux autres.


La confiance c’est la recherche d’une compréhension réciproque.


La confiance a 3 visages : avoir confiance en soi, faire confiance et inspirer confiance.


Elle est stimulante, incitatrice à l’investissement et à l’avenir. Alors que la défiance est rétractive: elle ronge, c’est un sentiment négatif, c’est une déperdition d’énergie. Loin de fuir les responsabilités, la confiance donne de se tenir debout lorsque surgissent les difficultés. Elle permet de continuer à avancer même quand survient l’échec.


Il n’y a sans doute pas plus motivant et dynamisant que de travailler dans une équipe où règne un climat de confiance. La confiance génère la confiance mais nous savons qu’elle est fragile et à reconquérir sans cesse.


Elle s’éprouve dans la qualité des échanges et des relations. Elle ne se décrète pas mais se mérite.


La confiance en soi et envers les autres (celle que nous donnons, celle que nous recevons) se cultive : elle est affaire d’attitudes, de valeurs, d’écoute, de dialogue et d’ouverture.

Elle permet d’obtenir plus d’autonomie dans son travail : cela s’appelle la délégation.


Chercher en tout la confiance. Oser. Et la vie devient belle... et la vie sera belle.

Partager cet article
Repost0
12 août 2008 2 12 /08 /août /2008 14:11

PLAINTES DE L’HOMME

 

 





 

Autour de soi, on devine les plaintes informulées par l’homme contemporain :

 

« Je ne sers à rien.

 

Je ne compte pour personne.

 

Je ne suis pas reconnu.

 

Inutilité de ma vie. »


Le monde décoloré n’offre plus aucune séduction, ne réclame en rien la présence.

 

Au contraire.

 

L’homme est convié à débarrasser le plancher au plus vite.

 

Et, d’ailleurs, qui remarquerait le vide que créerait son absence ?

 

Que peut-il faire face au vide sinon y basculer ?

 

Comment peut-il faire sentir à l’autre l’abîme qui l’aspire ?

 

Objectivement, tout va.

 

Les conditions d’existence apparaissent même favorables.

 

Mais c’est dans le regard de l’homme que tout s’est durci, absenté.

 

Il ne saisit plus le sens de ses actes et il n’envisage dans l’avenir que par la fuite.

 

Qui changera sa vision ?

 

Qui le réconciliera avec lui-même ?

 

Quelle démarche le distraira du vertige ?

 

Ou trouvera-t-il la confiance ? 

Partager cet article
Repost0
12 août 2008 2 12 /08 /août /2008 08:24

ALBERT ROUET : CHEMIN VERS SOI

 

 







« Le chemin vers soi passe par un autre. »

 

(Albert Rouet)

 

Partager cet article
Repost0
11 août 2008 1 11 /08 /août /2008 19:35

PEUR DE MANQUER

 

 

 





L’homme contemporain est en manque de perspectives, en grande peur de « manquer ».

 

De manquer d’air (pollution), de manquer de ressources énergétiques (pétrole), de manquer d’eau (sécheresse), de manquer de travail (chômage), de manquer d’argent (pouvoir d’achat), de manquer de solidarité (tout pour moi, rien pour les autres).

 

De manquer d’espérance.

Partager cet article
Repost0
11 août 2008 1 11 /08 /août /2008 03:08

SOLITUDE DE L’HOMME

 

 

 




« Toujours seul, enfermé en moi en face de moi.

 

Et je n’ai point d’espoir de sortir par moi de ma solitude.

 

La pierre n’a point d’espoir d’être autre chose que pierre.

 

Mais de collaborer, elle s’assemble et devient temple. »

 

 

(Antoine de Saint-Exupéry dans Citadelle)

 

 

Partager cet article
Repost0
10 août 2008 7 10 /08 /août /2008 07:52

UNIFIER

 


 





« Unifier, c’est nouer mieux les diversités particulières, non les effacer pour un ordre vain. »

 

(Antoine de Saint-Exupéry dans Citadelle)

 

Partager cet article
Repost0

Recherche

Relations Humaines

"La grandeur d'un métier est peut-être avant tout, d'unir les Hommes.

Il n'est qu'un luxe véritable et c'est celui des Relations Humaines.

En travaillant pour les seuls biens matériels, nous batissons nous-mêmes notre prison, avec notre monnaie de cendre qui ne procure rien qui vaille de vivre."


                                                                                                                                       Antoine de Saint- Exupéry 

English

Principal Auteur Cité

AUTRES AUTEURS CITÉS

ALBERT CAMUS : BONHEUR
ALBERT CAMUS : DIGNITÉ DE VIVRE ET DE MOURIR
ALBERT CAMUS : HAINE ET MÉPRIS
ALBERT CAMUS : JUGEMENT
ALBERT CAMUS : LE DROIT ET LA FORCE
ALBERT ROUET : CHEMIN VERS SOI
ALBERT ROUET : COMPLEXITÉ DES RELATIONS A L’AUTRE
ALBERT ROUET : L’AUTRE
ALBERT ROUET : RIGIDITÉ
ALBERT ROUET : TRAVAIL, LIEU DES CONTRADICTIONS D’UNE SOCIÉTÉ
ALBERT SCHWEITZER : CIVILISATION ET ÉTHIQUE
ANDRÉ COMTE-SPONVILLE : BONHEUR
ANDRE COMTE-SPONVILLE : MORALE ET CAPITALISME
ANDRÉ COMTE-SPONVILLE : MORALE ET ÉTHIQUE
ANDRÉ COMTE-SPONVILLE : PETIT TRAITE DES GRANDES VERTUS
ARISTOTE : BONHEUR
ARISTOTE : HEUREUX
ARISTOTE : PRUDENCE
AUGUSTIN : BONHEUR
AUGUSTIN : COMPRENDRE
AUGUSTIN : DOMINATION
AUGUSTIN : ETRE GRAND
AUGUSTIN : VOIR, SUPPORTER, ACCEPTER
AXEL KAHN : ALTÉRITÉ
AXEL KAHN : DÉFINITION DU BIEN
AXEL KAHN : SPLENDEUR DE L’HUMANITÉ
BADEN POWEL : POUR UN MONDE MEILLEUR
BERNANOS : INFIRMITÉ
BERNANOS : LE SECRET DU BONHEUR
BERNANOS : OBLIGATIONS
BERNANOS : PATIENCE
BERNANOS : RECONCILIÉ AVEC SOI MEME
CAMUS : ASPIRATIONS ESSENTIELLES DE L’HOMME
CAMUS : DIRECTION DES HOMMES
CAMUS : MONDE INSUPPORTABLE
CAMUS : NE RIEN ENVIER
CHARLES DE FOUCAULD : PARFAITE OBÉISSANCE
CHARLES DE FOUCAULD : RENAÎTRE
CHARLES JOURNET : LE MAL
CHARLES PEGUY : LE MAL
CHRISIAN DE CHERGÉ : COEUR
CHRISIAN DE CHERGÉ : L’AUTRE
CHRISTIAN DE CHERGÉ : COURAGE !
CHRISTIAN DE CHERGÉ : DE RICHES VERTUS
CHRISTIAN DE CHERGÉ : ENGAGEMENT
CHRISTIAN DE CHERGÉ : LA VIE
CHRISTIAN DE CHERGÉ : MERCI
CHRISTIAN DE CHERGÉ : SIMPLICITÉ
CHRISTIAN DE CHERGÉ : SIMPLICITÉ
CLAUDE LÉVI STRAUSS
CLAUDE RAULT : DESERT 
CLAUDE RAULT : DESERT 
CLAUDE RAULT : HUMILITÉ
CLAUDE RAULT : MESSAGE DU SAHARA 
CLAUDE RAULT : REFROIDISSEMENT 
DESCARTES : CE QU’EST L’HOMME
DESCARTES : LE BON SENS
DESCARTES : LES QUATRES PRÉCEPTES
DOSTOIEVSKI : RICHESSE
EDGAR MORIN : LUMIÈRE
EDGAR MORIN : LUMIÈRE
EDITH STEIN : ETRE
EDITH STEIN : INTÉRIORITÉ ET ALTÉRITÉ
EDITH STEIN : QU'IL EST BEAU ET BON DE VIVRE 
EDITH STEIN : RESPONSABILITÉ
EDITH STEIN : SA PERSONNALITÉ
EDITH STEIN : SA VIE
EDITH STEIN : SERVICE
EDITH STEIN : TOUT SUR SA VIE
EDITH STEIN ET L’EMPATHIE
EDITH STEIN ET L’EMPATHIE
EDITH STEIN ET L’INDIVIDUALISME
EDITH STEIN ET LA RESPONSABILITÉ
ELIE WIESEL : BIEN OU MAL
ELIE WIESEL : IDÉE DE L’HOMME
EMMANUEL LEVINAS ET SARTRE : LIBERTÉ
ÉRASME : HOMME DEBOUT
ERIK ORSENNA : VALEUR TRAVAIL
ERNEST HEMINGWAY : HUMILITÉ
ETTY HILLESUM : BONHEUR
ETTY HILLESUM : ÊTRE
ETTY HILLESUM : FONDS COMMUN
ETTY HILLESUM : LA VIE EST BELLE
ETTY HILLESUM : PAROLE
ETTY HILLESUM : S’AGUERRIR
ETTY HILLESUM : UN SENS A LA VIE
ETTY HILLESUM : UN SENS DE LA VIE
ETTY HILLESUM : UNE VIE BOULEVERSÉE
FRANCOIS VARILLON : DÉSESPOIR
FRANCOIS VARILLON : JOYEUX
GANDHI : CUPIDITÉ
GRÉGOIRE DE NYSSE : CELUI QUI MONTE
HANNAH ARENDT
HANNAH ARENDT : ACTIVITÉS HUMAINES
HANNAH ARENDT : AUTORITÉ
HANNAH ARENDT : BONTÉ
HANNAH ARENDT : CHAQUE HOMME EST UNIQUE
HANNAH ARENDT : COMMENCEMENT
HANNAH ARENDT : COMMENCEMENT
HANNAH ARENDT : ÉCONOMIE DE GASPILLAGE
HANNAH ARENDT : ÉDUCATION
HANNAH ARENDT : LE MIRACLE QUI SAUVE LE MONDE
HANNAH ARENDT : LIBERTÉ
HANNAH ARENDT : PARDON
HANNAH ARENDT : PAROLE
HANNAH ARENDT : PENSER LE TOTALITARISME
HANNAH ARENDT : POUVOIR
HANS JONAS : ÉTHIQUE DE LA RESPONSABILITÉ
HANS JONAS : RESPONSABILITÉ
HANS JONAS : RESPONSABILITÉ ET ESPÉRANCE
HANS KÜNG : GRANDEUR ET MISÈRE DE L’HOMME
HANS URS VON BALTHASAR : STRUCTURE DE L’HOMME
HANS URS VON BALTHASAR : VÉRITÉ
HEIDEGGER : ÊTRE ET ÉTANT
HEIDEGGER : HUMANISME
HEIDEGGER : HUMANISME
HEIDEGGER : LE MÉTIER DE LA PENSÉE
HEIDEGGER : LE MIRACLE DES MIRACLES
HEIDEGGER : PENSÉE
HENRI de LUBAC : IGNORANCE
HENRI de LUBAC : MÉPRIS
HENRI de LUBAC : PARADOXES
HENRI de LUBAC : PATIENCE
HENRI DE LUBAC : SOLEIL
HENRI de LUBAC : SOUFFRANCE
HENRI QUINSON : NOUVELLE SOCIÉTÉ
HENRI TEISSIER : UN MODÈLE A SUIVRE
HUSSERL : SENS DE CETTE EXISTENCE HUMAINE
JACQUES MARITAIN : ÉLOGE DU DON
JACQUES MARITAIN : ESSENTIEL
JACQUES MARITAIN : PAROLE DE SAGE
JAURES : DIRIGER
JEAN CHRYSOSTOME : BONHEUR INFINI
JEAN CHRYSOSTOME : HUMILITÉ
JEAN GIONO : CARACTÈRE INOUBLIABLE
JEAN GUITTON : DANS LE VENT
JEAN GUITTON : LA MORT
JEAN GUITTON : OBÉISSANCE
JEAN GUITTON : ORGUEIL
JEAN LUC MARION : LE PROPRE DE L’HOMME
KANT : ACTION ÉTHIQUE
KANT : ACTIONS BONNES OU MAUVAISES
KANT : CONTRAINTE
KANT : EXIGENCES DE LA PENSÉE
KANT ET LE MANAGEMENT
KARL BARTH : L’ESSENCE DU MAL
KARL JASPERS : ANONYMAT
KARL JASPERS : AUTORITÉ ET RAISON
KARL JASPERS : CONDUITE SENSÉE
KARL JASPERS : LIBERTÉ
KARL JASPERS : RACINES
KARL JASPERS : VÉRITÉ ET COMMUNICATION
KARL RAHNER : L'ÉTANT FINI
KHALIL GIBRAN : ÉLOGE DU TRAVAIL
KIERKEGAARD : ANGOISSE
KIERKEGAARD : COMPRENDRE
KIERKEGAARD : INCOMPRÉHENSIBLE
KIERKEGAARD : POUR UNE VIE NOUVELLE
KIERKEGAARD : SOUFFRANCE
KIERKEGAARD : SUR LE CHEMIN DE LA VIE
KIM EN JOONG
LA BRUYERE : MODESTIE
LACAN : LUMIÈRE
LACAN ET L’INCOMPLÉTUDE
LOUIS MARIE BILLÉ : UN MODÈLE POUR NOUS
MALRAUX : JUGER
MARCEL GAUCHET : EXTRAORDINAIRE BOULEVERSEMENT
MARCEL MAUSS : ESSAI SUR LE DON
MAURICE BELLET : LE LIEU DU COMBAT
MAURICE BLONDEL : ÉLOGE DE L’ACTION
MAURICE BLONDEL : EXIGENCE
MAURICE ZUNDEL : CONQUÊTE DE SOI
MAURICE ZUNDEL : CROYEZ-VOUS EN L’HOMME ?
MAURICE ZUNDEL : DIGNITÉ HUMAINE
MAURICE ZUNDEL : ÉCOUTE ET SILENCE
MAURICE ZUNDEL : HUMAIN
MAURICE ZUNDEL : LIBERTÉ
MAURICE ZUNDEL : RENCONTRE VÉRITABLE
MAURICE ZUNDEL : SENS DE L’EXISTENCE
MAURICE ZUNDEL : SENS DE LA DESTINÉE
MAURICE ZUNDEL : SILENCE 
MAURICE ZUNDEL : TRAVAIL
MAURICE ZUNDEL : VIE INACCOMPLIE
MAURICE ZUNDEL : VOCATION DE L’HOMME
MAX WEBER : ÉTHIQUE
MICHEL ALBERT : BONNE SANTÉ
MICHEL-MARIE ZANOTTI-SORKINE : DÉMOCRATIE ET LIBERTÉ
MICHEL-MARIE ZANOTTI-SORKINE : ÉTERNITÉ
MONTESQUIEU : MÉPRIS
MONTESQUIEU : POUVOIR
NEWMAN : CONDITION HUMAINE
NEWMAN : ÉVOLUTION DE L’HOMME
NEWMAN : NÉANT DE CE MONDE
NEWMAN : VRAI GENTLEMAN
NIETZSCHE : APPRÉCIATION
NIETZSCHE : AVENIR
NIETZSCHE : CERTITUDE
NIETZSCHE : CRUAUTÉ
NIETZSCHE : ÉLOGE DU SILENCE
NIETZSCHE : FINITUDE DE L’HOMME
NIETZSCHE : MÉPRIS DE SOI
NIETZSCHE : MONDE DÉSTRUCTURÉ
NIETZSCHE : TRISTE SOCIÉTÉ
NIETZSCHE : VÉRITÉ
NIETZSCHE ET TEILHARD DE CHARDIN
NORBERT SEGARD
NORBERT SEGARD : BONHEUR
NORBERT SEGARD : UN MODÈLE
PASCAL : DIVERTISSEMENT
PASCAL : MOI
PASCAL : MORT
PASCAL : PARAÎTRE
PASCAL : PUISSANCE
PASCAL : QU’EST-CE QUE L’HOMME ?
PAUL CLAUDEL : VRAI ET RIEN
PAUL RICOEUR : ACTION
PAUL RICOEUR : ÉTHIQUE
PAUL RICOEUR : L’AUTRE
PAUL RICOEUR : MAL ET BONTÉ
PAUL RICOEUR : PARDON
PAUL RICOEUR : VALEUR DE L’HOMME
PAUL TILLICH : ANGOISSE
PAUL VALADIER : HOMME, ANIMAL MALADE
PÉGUY, BERNANOS, CLAUDEL : ARGENT 
PIERRE CLAVERIE
PIERRE CLAVERIE : L’AUTRE
PIERRE, PAUL ET JEAN
PLATON : AUTORITÉ
RABELAIS : DÉSESPOIR
RENÉ GIRARD : DÉSIR MIMÉTIQUE
RENÉ GIRARD : HOMME MAÎTRE DU MONDE
RENÉ GIRARD : OPTIMISME
RENÉ GIRARD : ORIGINE DES CONFLITS
RENÉ GIRARD : RIVALITÉ MIMÉTIQUE
RENÉ GIRARD : TERRORISME
RENÉ GIRARD : URGENCE
ROMAIN ROLLAND : BATAILLE DE L’HOMME
ROUSSEAU ET AUGUSTIN
SAINT EXUPERY : SILENCE
SAINT-EXUPERY : BUT COMMUN
SAINT-EXUPERY : CATHÉDRALE
SAINT-EXUPERY : CITATIONS POUR MANAGER
SAINT-EXUPERY : DÉSERT
SAINT-EXUPERY : HAINE
SAINT-EXUPERY : HUMILITÉ
SAINT-EXUPERY : HUMILITÉ
SAINT-EXUPERY : JUSTICE
SAINT-EXUPERY : L’ART DES PETITS PAS
SAINT-EXUPERY : L’ESSENTIEL OUBLIÉ
SAINT-EXUPERY : LE PETIT PRINCE
SAINT-EXUPERY : LE TEMPS
SAINT-EXUPÉRY : MOZART ASSASSINÉ
SAINT-EXUPERY : PAROLE DE SAGE POUR UN MANAGER
SAINT-EXUPERY : QUALITÉ DE LA CIVILISATION
SAINT-EXUPERY : RACINES
SAINT-EXUPERY : RESPONSABLE
SAINT-EXUPERY : STABILITÉ
SAINT-EXUPERY : TOURNÉ VERS SOI
SAINT-EXUPERY : VANITÉ DE L’HOMME
SAINT-EXUPERY : VOYAGE
SARTRE : QU’EST-CE QUE L’HOMME ?
SERGE DASSAULT : GESTION PARTICIPATIVE
SPINOZA : JUSTICE
TEILHARD DE CHARDIN : APPARITION DE L’HOMME
TEILHARD DE CHARDIN : AVENIR
TEILHARD DE CHARDIN : DÉFI A LA PENSÉE
TEILHARD DE CHARDIN : DÉSORDRE
TEILHARD DE CHARDIN : EFFORT
TEILHARD DE CHARDIN : LE MONDE SE CONSTRUIT
TEILHARD DE CHARDIN : MANTEAU D’HUMANITÉ
TEILHARD DE CHARDIN : MONDE STUPIDE
TEILHARD DE CHARDIN : OEUVRE
TEILHARD DE CHARDIN : PAIX
TEILHARD DE CHARDIN : PRENDRE DE LA HAUTEUR
TEILHARD DE CHARDIN : RÉFLEXIONS SUR LA CRISE
TEILHARD DE CHARDIN : RÉUSSITE
TEILHARD DE CHARDIN : SOUFFRANCE
TEILHARD DE CHARDIN : VALEUR ABSOLUE
TEILHARD DE CHARDIN : VIE FONTALE
TEILHARD DE CHARDIN : VISION DU MONDE
TEILHARD DE CHARDIN : VIVE LA VIE !
TEILHARD DE CHARDIN : VOLONTÉ DE VIVRE
THEODORE MONOD
THÉODORE MONOD : LE PROPRE DE L’HUMAIN
THEODORT MONOD : DÉSERT 
THOMAS D’AQUIN
THOMAS D’AQUIN : ÉQUITÉ
THOMAS HOBBES : RIRE
THOMAS JEFFERSON : UN VISIONNAIRE !
THOMAS MANN : BONHEUR
TOCQUEVILLE : RELATIVISME
TOLSTOÏ : FORMER SA RAISON
VOLTAIRE : CUPIDITÉ ET ORGUEIL
YVES CONGAR : ESPRIT POSSESSIF