17 août 2008 7 17 /08 /août /2008 08:34
HUMILITÉ : SECRET DU BONHEUR !





L’humilité est le signe de la véritable puissance. La toute puissance, la force qui s’incline librement devant ce qui est le plus petit, le plus faible.

L’humilité entraîne à « laisser être » ceux avec qui l’on vit, à se dépouiller de soi-même à leur profit.

La vraie humilité ne se préoccupe pas d’elle-même et se moque du qu’en dira-t-on.

Rétablissons l’humilité au cœur des relations, des rencontres et aussitôt renaîtront la joie et la paix.

L’humilité conduit au juste amour de soi. La jalousie, toujours plus ou moins ombrageuse, nous attriste et nous obscurcit. L’envie nous freine et nous perturbe. Le vaniteux n’est jamais satisfait. L’orgueilleux n’est jamais heureux. Non content de mésestimer les autres, il en vient à se défier même de lui.

L’humilité tout au contraire nous réconcilie avec nous-mêmes et nous unifie. L’humilité n’est pas le mets du festin mais le condiment qui assaisonne tous les mets.

On nous recommande de ne pas dire à un autre qu’il est bête. Or il y a des gens qui le disent sans parole. Leur manière d’être humilie.

L’humilité, à sa naissance, est le respect des valeurs qui s’imposent à la conscience. Elles ont une « autorité ». Respecter cette autorité est déjà humilité.

L’homme actuel vit dans le devenir, il passe son temps à désirer ou à rêver ce qu’il n’a pas. Les riches ne le sont que provisoirement, les génies meurent comme les sots. Rien ne résiste. Tout ce qui est humain est marqué de finitude.

L’orgueil c’est se croire quelque chose.

Pour être humble, il faut d’abord savoir qu’on est rien.

La vraie humilité consiste ne jamais se troubler de ses chutes.

L’homme le plus fort est celui qui sait rester tranquille au milieu des difficultés extérieures et intérieures.

L’humilité assainit les blessures, ouvre à l’espérance, s’épanouit avec la joie.

L’humilité, c’est avoir un juste respect de soi-même, c’est le nom de l’estime de soi.

C’est une libération de la rivalité, du besoin de se mesurer sans cesse aux autres.

L’humilité nous donne une ambition à la mesure de ce que nous pouvons faire et nous libère de l’imagination de ce dont nous sommes incapable.

L’humilité est la vertu qui redonne du courage, avec l’appréciation réaliste de qui nous sommes et de ce que nous pouvons être.

L’humilité nous libère du besoin impérieux d’avoir le premier rôle ; elle nous fait accepter de jouer un rôle dans l’histoire que nous partageons avec d ’autres , mais pas nécessairement le plus important.

L’humilité, c’est être content parfois de jouer un rôle secondaire, un tout petit rôle.

Comme c’est bien souvent le cas, la vertu consiste à vivre dans le réel, et nous n’y sommes pas toujours la star.

L’humilité, c’est l’invitation à ne plus se centrer sur soi-même. L’humilité, c’est passer du « Je pense donc je suis » (Descartes), « J’achète donc je suis » (notre société actuelle) au «Je suis parce que nous sommes ».

L’humilité, c’est apprendre à dire « nous ».

N’est-ce pas un scandale dans un monde devenu marchand, où tout s’achète et tout se vend, de pouvoir trouver ce trésor gratuitement, qui est la source du bonheur ?
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17 août 2008 7 17 /08 /août /2008 03:57

ATTENDRE

 



Que faisons-nous d’autre, après tout, qu’attendre ?


La modernité, c’est sans doute cela : être dans la file.


Lors des voyages aériens, chacun sait que l’on passe souvent plus de temps à stationner qu’à voler, à piétiner qu’à naviguer.


À l’enregistrement, pour les contrôles, dans la salle d’embarquement, à la porte de l’avion, dans l’avion avant d’accéder à son siège, à l’arrivée, aux bagages, aux taxis…


Même chose sur les routes où les pérégrinations des urbains s’agglutinent en bouchons kilométriques.


Même chose pour accéder aux plages les plus recherchées, aux caisses des magasins, aux salles de cinéma, dans les administrations, les boutiques de la SNCF (au moins y a-t-il des sièges !), à La Poste (là, pas de sièges).


Société de bouchons.


Même par téléphone.

« Ne quittez pas l’écoute, une opératrice va vous répondre. Votre temps d’attente est estimé à sept minutes ! ». C’est trop gentil.


Société d’encombrements.


Péages, caisses, autobus, ascenseurs, services d’urgences des hôpitaux : qu’est-ce qu’on espère à attendre partout, et de plus en plus longtemps ?


On attend sa place.


Mais quelle place ?


Et surtout comment se fait-il que cette servitude semble volontaire ?


Serait-ce une manière de s’entraîner avant la dernière caisse, la dernière porte, celle qu’il nous faudra bien, tous, passer un jour et dont nous devinons que les contrôles y seront sévères ?


À passer ainsi une grande partie de sa vie à stagner, à prendre « son mal en patience », que gagnons-nous ?


Il doit bien y avoir là-dedans, quand même, une forme de plaisir, sinon comment supporterions-nous plus de cinq minutes ces immobilisations ?


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16 août 2008 6 16 /08 /août /2008 15:34
QUI PEUT NOUS AIDER A VIVRE ?






Les germes de mort semblent partout présents dans notre société.

Un nuage de mélancolie s’étend autour de nous.

Il y a un contraste énorme entre les formidables conditions de sécurité que nous vivons - augmentation de notre espérance de vie, progrès foudroyants de l’efficacité de la médecine - et l’angoisse qui se répand.

Nos compatriotes semblent perdus et désorientés. Pourquoi ?

Nos sommes face à une véritable entreprise de démolition de toutes les valeurs faisant appel au devoir, à l’effort collectif, au respect de soi et au respect des autres.

Aujourd’hui rares sont ceux prêts à tout donner sans rien demander.

Le travail n’est plus considéré comme la seule et unique source d’enrichissement et d’ascension sociale, la valeur fondatrice de la société.

L’individualisme, le règne de l’argent, le chacun pour soi :

une société où seuls les loisirs comptent et détournent beaucoup d’entre nous des valeurs d’effort et de réflexion ;

une société qui se contente d’être matérialiste, d’où l’esprit est absent et qui donne comme but suprême l’accumulation rapide et immédiate de biens de toutes sortes ;

une société où l’acte de vie le plus important est l’acte d’achat ;

une société qui perd ses racines et une partie de son âme ; une société où on ne peut plus parier sur l’avenir, croire au progrès, à l’amélioration progressive du plus grand nombre.

Débarrassé de ses racines, l’homme actuel devient seul, seul comme créateur de sa propre histoire et de sa propre civilisation, seul comme celui qui décide de ce qui est bon et de ce qui est mauvais.

Désormais seul esprit de l’univers, l’homme perd donc les repères, le repère, qui lui permettent d’établir une échelle de valeurs, des règles de conduite morale.

Or, un homme se juge d’abord et avant tout par la valeur de son comportement quotidien, par sa capacité à l’effort et au dépassement de lui-même.

Nous assistons à une crise anthropologique sans précédent.

C’est l’homme comme tel qui devient nouveau, tel qu’il appartient à la planète, tel qu’il se situe en rapport avec son environnement social et naturel.

Est nouveau le rapport de l’homme à ces réalités fondamentales que sont le corps, la terre et bien sûr la mort.

L’homme change aujourd’hui d’une façon fondamentale, sans que cela se voie. Nous vivons aujourd’hui une coupure aussi importante que le début de la modernité.

Tout se trouve en crise : l’enseignement, le religieux, nos appartenances, nos valeurs...

Face à cette évolution de notre société : Qui peut donner sens à l’homme et à ce monde ?

Qui peut nous permettre, malgré tout, de garder l’âme légère et l’esprit en paix ?

Qu’est-ce qui peut donner sens à toute chose, y compris au non-sens du mal, de la souffrance et de la mort ?

Sur les sujets les plus difficiles ou les plus brûlants, qui peut donner une réponse ?

Au delà du faux-semblant de l’activisme ou du seul divertissement, au delà du scepticisme résigné et stérile, dans tous les dédales de l’existence, où se trouve le passage libérateur ?

Dans cette société, qu’est-ce que la vie ?

Pourquoi la mort ?

Vers quel ailleurs, la mort nous conduit-elle ?

On ne peut pas passer toute sa vie en portant des points d’interrogation de cette taille en bandoulière.

Au fond, Qui peut nous parler avec vérité de la vie de toute vie et de l’espérance de tous les morts ?

En résumé, Qui peut nous aider à vivre ?

Qui est le centre de tout ?
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16 août 2008 6 16 /08 /août /2008 09:46
DÉCOUVRIR L'ESSENTIEL

 





La société actuelle est passionnante, foisonnante des évolutions qui n'ont jamais connu une telle intensité.

On ne cesse de découvrir des choses nouvelles, on peut aller toujours plus vite et plus loin.

Si on compare la situation actuelle en France avec celle du 19ème siècle par exemple, il est évident que la qualité de la vie a atteint un niveau incomparablement plus élevé et cela est très positif.

On a des possibilités immenses en matière de loisirs et de vie intellectuelle.

On se sent parfois très heureux, mais il n'est pas sur que cela ouvre obligatoirement au véritable sens des choses.

Parallèlement, notre société confine souvent les uns et les autres dans un individualisme inquiétant.

L'individu est roi et, de ce fait, le tissus social est éprouvé : le milieu professionnel est très dur, le réseau associatif riche mais de portée communautaire limitée et la cohérence de la famille de plus en plus perturbée.

Il faut se débrouiller tout seul pour trouver sa vérité, pour s'affronter aux autres, pour être le meilleur ! !

Nos contemporains souffrent souvent, et par la force des choses, de changements rapides qui peuvent être source de profonde déstabilisation.

La perception historique est très chahutée par la rapidité de ces évolutions tant au niveau des faits que des mentalités.

Au 20ème siècle, la conscience individuelle a fortement progressé.

L'aspect positif de cette évolution, c'est l'émergence d'un sujet libre, mais l'aspect négatif, c'est le risque d'enfermement sur soi, d'isolement à l'intérieur d'un groupe, voire d'angoisse.

Or tout homme ou toute femme n'est heureux que dans la mesure où il peut éviter le repli sur lui-même et vivre des relations ouvertes avec les autres.

Toute source de repli génère toujours beaucoup d'insatisfaction.

Nous sommes également aux prises avec la logique économique et commerciale ambiante.

Nous vivons des transformations radicales.

Nous sommes témoins et nous participons à des mutations profondes qui nous engagent à imaginer du nouveau.

Les fondements structurels de notre société sont profondément troublés.

Deux tendances majeures se dessinent : l'impérialisme de l'économique et du bien-être matériel, et la prééminence du plaisir immédiat qui enfuit le sens.

Or, la puissance de l'argent et l'idéal d'une consommation toujours accrue ne sont sûrement pas des valeurs motrices.

De plus en plus de personnes sont traumatisées par la vie et par le désordre ambiant.

Cela se manifeste par un énorme besoin d'être reconnu.

Dans l'avenir, nous serons confrontés à des questions de fond et il sera nécessaire de posséder des références fiables et des valeurs profondes.

Comment résister ?

Il faut commencer par une certaine modération, un recul, un discernement, une sorte d'humour, une paix qui donnent de la distance par rapport aux choses ;

. se relativiser soi-même et remettre les problèmes à leur juste place, même si, parfois, on peut en souffrir ;

. échapper à cette pression du courant dominant de l'« avoir toujours plus », ne pas être débordé par la tentation du tout-économique ;

. ne pas vivre le nez collé sur l'immédiat, mais nourrir une vision plus large ;

. commencer par écouter, sans se prendre pour le centre du monde ;

. avoir une approche positive de la nature humaine ;

. enfin et surtout cultiver cet espace intérieur où l'on peut poursuivre la recherche de l'Essentiel tout en vivant ses activités ordinaires ;

. rencontrer des personnes qui ne peuvent faire autrement que d'aller vers cet Essentiel et nous le faire découvrir.

A la base de tout, il y a l'humilité.

Il s'agit de trouver sa juste place, celle qui nous permet de nous prévaloir de nous-mêmes et d'accueillir librement ce qui vient des autres en s'adaptant au tempérament de chacun.

Il y a là une dépossession de l'illusion que l'on peut avoir de soi-même.

Le plus urgent est d'acquérir une structure de pensée suffisante pour supporter les épreuves.

Une forte identité se construit essentiellement sur la possibilité de croître en s'appuyant sur des fondements auxquels on adhère de plein gré.

Dans les turbulences que nous allons avoir à traverser au coeur de la société, il faudra des adultes capables de se déterminer lucidement face à toutes sortes d'illusion et sachant enfin trouver l'Essentiel qui SEUL fait vivre en vérité.
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16 août 2008 6 16 /08 /août /2008 03:18

PEINE D'ESPÉRANCE

 

 





Peine d’espérance, espérance en peine : face à la mort qu’il perçoit comme une menace, au mal qu’il ressent comme une absurdité, l’homme se demande quel sens il peut donner à la vie.

 

Le désespoir, l’absence d’horizon, le défaut ou la perte de tout projet possible semblent marquer sa condition, parfois de manière dramatique.

 

Le sens est en dérive.

 

« No future ! » : le cri des prophè­tes de malheur, ces coqs du cré­puscule, le détournera-t-il de son chemin ?

 

Lui ravira-t-il du cœur cette espérance vacillante qui, comme la petite fille de Péguy, « n’a l’air de rien du tout » ?


Dans le laisser-aller d’une existence morne et sans attrait, l’homme se perd jusqu’à éprouver une passion étrange pour le malheur dont se repaissent les médias.

 

Assez !

 

Partir, sortir de chez soi, fuir l’enfermement, briser le cercle des certitudes sont les signes visi­bles d’une espérance en marche, qui renvoie dos à dos la nostal­gie du passé et l’annonce farfelue d’un avenir.

 

L’espérance pousse à investir l’histoire des hommes comme le lieu où s’incarne le sens de l’existence.

 

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15 août 2008 5 15 /08 /août /2008 08:47
TROUVER L'ESPÉRANCE 






La recherche du bonheur ne date pas d’hier.

On peut, par exemple, citer la plus fameuse peinture de Gauguin qui s’intitule :

D’ou venons nous ? Qui sommes nous ? Où allons nous ?

Elle date de 1897 et c’est le testament du peintre, avant qu’il tente de se donner la mort, l’année suivante. Il avait fui l’Occident pour chercher un paradis à Tahiti, mais Tahiti était déjà abîmé. En 1891, il s’en alla plus loin encore, aux Marquises, mais l’administration coloniale l’avait précédé. Il n’y avait plus de paradis et il était au désespoir.

Et pourtant, plus prêt de nous, à la fin des années 1960, l’avenir semblait magnifiquement prometteur. Comme l’écrivait Dickens, « le temps s’écoule vers sa fin et le monde, pour l’essentiel, devient meilleur, plus aimable, plus tolérant et plus encourageant ».

On avait confiance en l ‘avenir.

Mais cette confiance est presque entièrement anéantie.

Après mai 68, curieusement une des étapes de cette perte de confiance a été la chute du mur de Berlin en 1989.

L’histoire s’est terminée pour beaucoup.

Le rêve d’une transformation radicale de l’humanité s’est dissipée.

En dépit d’un accroissement de la richesse de beaucoup de nos concitoyens, on observe une dépression collective.

Nous voyons la violence augmenter dans nos villes mais aussi dans les campagnes, l’usage de la drogue se répandre notamment chez les jeunes, et dans le monde qui nous entoure, une inégalité croissante entre riches et pauvres, une aggravation de l’épidémie du sida, la menace d’un désastre écologique et, par dessus tout, la montée du terrorisme.

Privée de promesse d’avenir, que peut notre génération du tout, tout de suite, sinon vivre dans l’immédiat ?

La croyance moderne en notre capacité à rendre le monde meilleur s’affaiblit.

Le présent est notre nouvel horizon, notre port, notre refuge dans l’océan du temps.

Le seul rôle que nous, les hommes, pouvons jouer serait-il négatif, en suscitant un désastre écologique par notre avidité ?

L’espérance de nos ancêtres était confortée par l’optimisme de la société.

La société se croyait sur la route d’un avenir splendide du point de vue matériel.

En ce qui nous concerne, nous avons aussi quelque chose de rare et d’extraordinaire à offrir : l’espérance, celle dont parlait Vaclav Havel :

« L’espérance n’est pas la conviction que quelque chose finira bien ; c’est la certitude que quelque chose a un sens, quelque soit la façon dont cela finit. »


C’est la conviction qu’il se révélera un jour que tout ce que nous vivons, bonheur comme malheur, a un sens.

En dépit de la folie du siècle dernier, avec ses guerres mondiales et sa bombe atomique, en dépit de la Shoa et du génocide en Afrique, l’existence humaine n’est pas vouée à l’absurdité.

C’est au moment où toute espérance humaine semble évanouie que jaillit l’Espérance : elle nous montre que la vie a un sens.

Notre vie est orientée vers une fin ultime.

Mais en dépit de toute l’absurdité et de toute la souffrance que nous pouvons connaître, le sens a le dernier mot.

Il nous donne des forces pour garder la bonne direction.

A la fin du compte, il n’y a qu’un seul objectif, qui façonne une vie et lui donne sa cohérence.

« Seuls ont peur, ceux qui se croient seuls. » (Catherine de Siène)
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15 août 2008 5 15 /08 /août /2008 03:30

PAROLES DE NORBERT SEGARD

 

 

 

"J'aime bien sûr réfléchir, mais je ne conçois pas la réflexion qui ne se traduise pas par le geste ou par l'action. "

"La vie ne vaut que par ce que l'on apporte à autrui. "

 

" L’enrichissement personnel est aussi quelque chose qui devient indispensable ; pour d'avantage rayonner il faut d'avantage de lumière intérieure. "


" Je crois que nous continuons la création. Le monde nous a été donné, et nous devons en faire quelque chose de mieux. "

 

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14 août 2008 4 14 /08 /août /2008 19:39
POUR AIDER A VIVRE






Comment l’homme pourra-t-il trouver la voie qui mène au bonheur ?


Telle est la grande question métaphysique qui tourmente l’esprit humain depuis les origines.


Cette question se pose sans répit à toutes les époques, et sur tous les plans de l’être et de l’agir.


Personne n’y échappe.


C’est l’éternelle question de la vie en commun, de l’ordre social et politique, de la création, ou simplement de l’unité intérieur de l’être humain.


Une réponse originale a été apportée à cette grave question : c’est par la transcendance que l’homme a trouvé son unité intérieure et une certaine harmonie des sociétés.


La racine du mal de notre société c’est l’orgueil, et l’orgueil consiste essentiellement à ne pas vouloir dépendre, à refuser à servir.


Le drame de notre civilisation c’est le refus de la dépendance, et refuser la dépendance conduit à la servitude : quand l’essentiel s’efface, les idoles reviennent.


« Ne dites pas que les temps sont durs, le temps c’est vous » (Augustin)

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14 août 2008 4 14 /08 /août /2008 08:25
TROUVER LA PAROLE





Il y a des paroles inutiles.

Il y a des paroles pleines de haine.

Il y a des paroles qui font mal.

Il y a des paroles qui jugent et condamnent.

Il y a des paroles qui méprisent.

Il y a une Parole qui dit la Vérité.

Il y a une Parole qui remet en confiance.

Il y a une Parole qui ouvre le chemin de la vie.

Il y a une Parole qui invite à vivre.

Il y a une Parole qui change la vie, lui donne du goût et de la saveur.

Ce n’est pas une Parole en l’air.

Ce n’est pas une conversation banale et un bavardage creux.

Tends l’oreille si tu ne veux pas être homme qui se dessèche comme un arbre sans racine.

Tends l’oreille si tu ne veux pas être comme un citoyen sans patrie.

Tends l’oreille si tu ne veux pas être comme un enfant sans famille.

Tends l’oreille si tu ne veux pas être comme un voyageur sans boussole.

Cette parole est à la fois une Personne et un événement.

Scrute cette Parole et acquiers-en l’intelligence.

Accueille cette Parole et dévore-la comme du bon pain pour la route.
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14 août 2008 4 14 /08 /août /2008 08:22

RESPECTER L’AUTRE

 

 




Respecter l’autre c’est le reconnaître pour ce qu’il est, même avec ses différences irréductibles.

 

C’est aussi se faire respecter par lui.

 

Nous ne devons jamais oublier, en effet, que le cheminement avec une autre personne est toujours une rencontre de deux libertés.

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Recherche

Relations Humaines

"La grandeur d'un métier est peut-être avant tout, d'unir les Hommes.

Il n'est qu'un luxe véritable et c'est celui des Relations Humaines.

En travaillant pour les seuls biens matériels, nous batissons nous-mêmes notre prison, avec notre monnaie de cendre qui ne procure rien qui vaille de vivre."


                                                                                                                                       Antoine de Saint- Exupéry 

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NIETZSCHE : APPRÉCIATION
NIETZSCHE : AVENIR
NIETZSCHE : CERTITUDE
NIETZSCHE : CRUAUTÉ
NIETZSCHE : ÉLOGE DU SILENCE
NIETZSCHE : FINITUDE DE L’HOMME
NIETZSCHE : MÉPRIS DE SOI
NIETZSCHE : MONDE DÉSTRUCTURÉ
NIETZSCHE : TRISTE SOCIÉTÉ
NIETZSCHE : VÉRITÉ
NIETZSCHE ET TEILHARD DE CHARDIN
NORBERT SEGARD
NORBERT SEGARD : BONHEUR
NORBERT SEGARD : UN MODÈLE
PASCAL : DIVERTISSEMENT
PASCAL : MOI
PASCAL : MORT
PASCAL : PARAÎTRE
PASCAL : PUISSANCE
PASCAL : QU’EST-CE QUE L’HOMME ?
PAUL CLAUDEL : VRAI ET RIEN
PAUL RICOEUR : ACTION
PAUL RICOEUR : ÉTHIQUE
PAUL RICOEUR : L’AUTRE
PAUL RICOEUR : MAL ET BONTÉ
PAUL RICOEUR : PARDON
PAUL RICOEUR : VALEUR DE L’HOMME
PAUL TILLICH : ANGOISSE
PAUL VALADIER : HOMME, ANIMAL MALADE
PÉGUY, BERNANOS, CLAUDEL : ARGENT 
PIERRE CLAVERIE
PIERRE CLAVERIE : L’AUTRE
PIERRE, PAUL ET JEAN
PLATON : AUTORITÉ
RABELAIS : DÉSESPOIR
RENÉ GIRARD : DÉSIR MIMÉTIQUE
RENÉ GIRARD : HOMME MAÎTRE DU MONDE
RENÉ GIRARD : OPTIMISME
RENÉ GIRARD : ORIGINE DES CONFLITS
RENÉ GIRARD : RIVALITÉ MIMÉTIQUE
RENÉ GIRARD : TERRORISME
RENÉ GIRARD : URGENCE
ROMAIN ROLLAND : BATAILLE DE L’HOMME
ROUSSEAU ET AUGUSTIN
SAINT EXUPERY : SILENCE
SAINT-EXUPERY : BUT COMMUN
SAINT-EXUPERY : CATHÉDRALE
SAINT-EXUPERY : CITATIONS POUR MANAGER
SAINT-EXUPERY : DÉSERT
SAINT-EXUPERY : HAINE
SAINT-EXUPERY : HUMILITÉ
SAINT-EXUPERY : HUMILITÉ
SAINT-EXUPERY : JUSTICE
SAINT-EXUPERY : L’ART DES PETITS PAS
SAINT-EXUPERY : L’ESSENTIEL OUBLIÉ
SAINT-EXUPERY : LE PETIT PRINCE
SAINT-EXUPERY : LE TEMPS
SAINT-EXUPÉRY : MOZART ASSASSINÉ
SAINT-EXUPERY : PAROLE DE SAGE POUR UN MANAGER
SAINT-EXUPERY : QUALITÉ DE LA CIVILISATION
SAINT-EXUPERY : RACINES
SAINT-EXUPERY : RESPONSABLE
SAINT-EXUPERY : STABILITÉ
SAINT-EXUPERY : TOURNÉ VERS SOI
SAINT-EXUPERY : VANITÉ DE L’HOMME
SAINT-EXUPERY : VOYAGE
SARTRE : QU’EST-CE QUE L’HOMME ?
SERGE DASSAULT : GESTION PARTICIPATIVE
SPINOZA : JUSTICE
TEILHARD DE CHARDIN : APPARITION DE L’HOMME
TEILHARD DE CHARDIN : AVENIR
TEILHARD DE CHARDIN : DÉFI A LA PENSÉE
TEILHARD DE CHARDIN : DÉSORDRE
TEILHARD DE CHARDIN : EFFORT
TEILHARD DE CHARDIN : LE MONDE SE CONSTRUIT
TEILHARD DE CHARDIN : MANTEAU D’HUMANITÉ
TEILHARD DE CHARDIN : MONDE STUPIDE
TEILHARD DE CHARDIN : OEUVRE
TEILHARD DE CHARDIN : PAIX
TEILHARD DE CHARDIN : PRENDRE DE LA HAUTEUR
TEILHARD DE CHARDIN : RÉFLEXIONS SUR LA CRISE
TEILHARD DE CHARDIN : RÉUSSITE
TEILHARD DE CHARDIN : SOUFFRANCE
TEILHARD DE CHARDIN : VALEUR ABSOLUE
TEILHARD DE CHARDIN : VIE FONTALE
TEILHARD DE CHARDIN : VISION DU MONDE
TEILHARD DE CHARDIN : VIVE LA VIE !
TEILHARD DE CHARDIN : VOLONTÉ DE VIVRE
THEODORE MONOD
THÉODORE MONOD : LE PROPRE DE L’HUMAIN
THEODORT MONOD : DÉSERT 
THOMAS D’AQUIN
THOMAS D’AQUIN : ÉQUITÉ
THOMAS HOBBES : RIRE
THOMAS JEFFERSON : UN VISIONNAIRE !
THOMAS MANN : BONHEUR
TOCQUEVILLE : RELATIVISME
TOLSTOÏ : FORMER SA RAISON
VOLTAIRE : CUPIDITÉ ET ORGUEIL
YVES CONGAR : ESPRIT POSSESSIF