23 février 2008 6 23 /02 /février /2008 16:25

CONVIVIALITÉCourageux-92.GIF

 








Il ne faut pas tant chercher à motiver les salariés qu’à ne pas les décourager.


Les gens ont envie de travailler, de se mettre à l’épreuve et d’évoluer.


Le plus important est la question de la convivialité et du « vivre ensemble ».


Ce sont ces espaces informels où les personnes se parlent, s’écoutent, produisent ensemble les règles de coopération.


Ces lieux ne sont pas anecdotiques, c’est le cœur même d’une entreprise.


Si la convivialité ne se décrète pas, il est possible d’y être attentif et de la respecter.

 

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23 février 2008 6 23 /02 /février /2008 09:43

Courageux-91.GIFPESSIMISME

 






Le pessimisme est devenu un préjugé partagé, une convention culturelle.


On estime plus intelligent, plus réaliste celui qui est pessimiste.


Là commence l’erreur.


S’est développée, depuis quelques décennies une culture pessimiste, qui valorise le noir, l’absence d’espoir, la faillite des valeurs, la dépréciation de la vie, une culture qui cultive la tristesse plutôt que la joie, un « déprimisme » contemporain.
 

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22 février 2008 5 22 /02 /février /2008 20:41

Courageux-90.GIFCHEMIN DU BONHEUR

 






Le chemin du bonheur c’est d’aller vers plus de simplification, vers plus de dépouillement.


Ne plus chercher à avoir ou à savoir plus que les autres, ne plus chercher à tout « tenir » mais au contraire, laisser tomber, laisser tomber encore et toujours nos « richesses », nos certitudes, nos préoccupations futiles, nos ambitions, nos rancunes, nos colères…


Supprimer le « moi, je ».


Le grand travail d’une vie consiste à se désemplir.


Nous sommes tellement ligotés par nos manières de penser, de voir.


Nous sommes entravés.


Les personnes vraiment libres sont rares.


Ce n’est pas simple de se libérer de soi-même.

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21 février 2008 4 21 /02 /février /2008 20:08

FOLIE

 








Tout s’accélère.

                                
Notre impatience n’a plus de limites, toute attente devient intolérable, la minute d’autorisation de la carte de crédit, l’ordinateur qui n’en finit plus de mouliner, la musique exaspérante des répondeurs téléphoniques, l’arrivée des bagages à l’aéroport…

 
Tout se contracte, le temps nous crispe.


Où est le temps de la réflexion, de la pensée sereine, de la maturation d’une idée ?


Il faut condenser le propos, raccourcir le temps de parole, résumer, faire des fiches, limiter à l’essentiel, et courir, courir…


L’esprit en excès de vitesse.


Le voyage n’est plus qu’un trajet, le paysage un itinéraire, le GPS nous trace la route en direct.


Immuable dans l’infini, l’éternité règle le ballet silencieux des étoiles, pendant qu’à la surface du globe, le temps s’accélère, les hommes s’agitent, grouillent, fourmillent et tourbillonnent.


Leur esprit se met à foncer.


L’homme est devenu fou.

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20 février 2008 3 20 /02 /février /2008 20:27

belgique3.jpgURGENCE

 








On peut noter un changement sensible dans le monde contemporain : les hommes parlent beaucoup de problèmes liés au temps.


Ils racontent qu’ils vivent dans une urgence devenue permanente, avec une obligation d’hyperréactivité, de réponse dans l’instant.


Ce changement s’est produit exactement au moment où étaient en train de se répandre dans le grand public et dans la vie des entreprises le fonctionnement par Internet, le début des mails, les téléphones portables, les signaux d’appel sur les lignes téléphoniques indiquant que quelqu’un souhaite vous joindre, bref, toutes les technologies de la communication instantanée.


Ces technologies entraînent une sorte d’obligation à réagir dans l’immédiat.

Ces technologies qui ont induit une façon d’agir, de penser, de se comporter, qui a entraîné le règne du court terme absolu.


Mais il est vrai qu’elles ne sortaient pas de rien, qu’elles étaient, en réalité, le point ultime d’aboutissement d’une logique d’accélération sous-jacente à toute l’évolution de l’industrie.


L’urgence, qui était limitée à des domaines précis comme celui du médical, s’est banalisée.

Or, qu’est-ce que l’urgence, sinon une action qui doit être faite sans délai, faute de quoi se produit l’irréversible ?


Et qu’est-ce que l’irréversible, sinon la mort ?


Il est clair que ce qui sous-tend l’urgence, c’est la mort.


La compétition économique, jusque-là limitée à l’espace par la conquête de nouveaux marchés, a basculé dans le champ du temps.


Il faut aller plus vite que les autres pour survivre dans un contexte de concurrence toujours plus effrénée à l’échelle mondiale et ne pas disparaître.


La mondialisation en marche et la montée en puissance de nouveaux compétiteurs obligent à la course.


La Chine et l’Inde montent en régime et on comprendra qu’on ne va pas vers un ralentissement.


Or, dans nos entreprises, il existe des gens qui fonctionnent bien dans un rythme soutenu, et même dans l’urgence, à condition qu’ils aient leur autonomie. Certains tempéraments carburent ainsi.


D’autres au contraire ont besoin de plus de temps et de recul.


Dans l’idéal, il faudrait donc prendre en compte la différence des tempéraments en attribuant des postes adaptés aux uns comme aux autres, et que chacun cerne mieux ce pour quoi il est fait.


Mais ce qui est sûr, c’est que le rythme global ne ralentira pas.


En revanche, beaucoup de configurations humaines interviennent dans les processus.


Quoi qu’il en soit, ni l’entreprise ni les personnes n’ont intérêt à se trouver totalement dans la cavalcade du court terme.


Il est toujours bon d’introduire un peu de réflexion dans sa propre vie.

 

 

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19 février 2008 2 19 /02 /février /2008 20:19

belgique2.jpgINFLUENCE

 






Le secret du bonheur : il faut renoncer à l’idée d’avoir une influence extérieure sur la société ; il ne peut y avoir d’influence que de l’intérieur, à travers des intelligences et des cœurs qui s’éclairent, débarrassés du besoin d’avoir de l’influence ou de l’importance.


Il y a cette ouverture dans le peu, dans la simplicité ; un retour aux choses essentielles.


C’est cette joie de retrouver l’essentiel et de vivre l’essentiel.


Comme l’écrit Pasternak dans l’un de ses romans : c’est là où la vie atteint « son plus haut degré d’intensité ».

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18 février 2008 1 18 /02 /février /2008 20:21

belgique1.jpgDU « JE » AU « NOUS »

 




Comment passer d’une société individualiste à une société plus solidaire ?


Comment passer du « je » au « nous » ?


L'accouchement de ce "nous" globalisant est par nature difficile.


L'histoire nous montre que la recomposition des groupes sociaux, induisant de nouvelles identités (ou sentiments d'identité), se forge avant tout quand un "autre" vient cristalliser contre lui les énergies.


C’est le « bouc émissaire » qu’a si bien explicité René Girard, « le nouveau Darwin des sciences humaines ».


L'histoire de l'humanité est jalonnée de ces intégrations successives, opérées sous le coup de menaces extérieures, l'union faisant alors la force.


Or il n'existe pas à ce jour de telle menace extérieure pour l'humanité.


Celle-ci n'est menacée que par elle-même : par des groupes en son sein, figés dans leurs vanités ou leurs peurs, incapables de douter, de reconnaître et dépasser les différences. Et au-delà, de repérer ce qui unit : la paix, la justice et l'harmonie sociale.


Un jour, peut-être, s'il advient, ce nouveau "nous", planétaire, définitivement grandi (ou meurtri), s'interrogera sur son destin commun : après quoi court donc l'humanité ?


Après quoi courrons-nous ?

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18 février 2008 1 18 /02 /février /2008 08:12

arcabas2.jpgRUPTURE

 

 

 






Dans notre société contemporaine, rien n’est plus méprisable que la constance et la continuité.  

 


Seules les ruptures epistémologiques passent pour estimables. 

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17 février 2008 7 17 /02 /février /2008 13:53

arcabas3.jpgHOMME PERFORMANT

 

 






L’exigence sans cesse accrue de compétitivité économique et le culte des records poussé à l’extrême dans une société où se sont peu à peu évanouies les sources de transcendance incitent à penser que l’on assiste à l’émergence d’une nouvelle forme de religion : celle de la performance et du dépassement de soi.


Les deux notions paraissent indissolublement liées, la première – celle de performance – impliquant la seconde. Elles constituent, sinon deux valeurs centrales, du moins deux impératifs qui semblent sous-tendre le fonctionnement de notre société : une société « hypermoderne », où tout est hyper, ce préfixe désignant le trop, l’excès, l’au-delà d’une norme ou d’un cadre et impliquant une connotation de dépassement constant, de maximum, de situation limite.


Ainsi, tout comme on parle d’hyperconsommation pour désigner un des piliers du fonctionnement de notre société, on pourrait parler d’hyper-(per)formance pour exprimer cette exigence de performance poussée à l’extrême qui s’impose à tous et aboutit à un clivage entre ceux qui suivent le rythme qu’elle implique et ceux qui n’y parviennent pas (ou le refusent).


Clivage entre les hommes « par excès », produits de l’individualisme de marché et du triomphe de la société marchande, qui vivent dans une sorte d’excès permanent – de consommation, de jouissance, de succès, de sollicitations  –, et les hommes « par défaut » dont l’existence et l’identité se déclinent en termes de manque – manque de sécurité, de supports économiques et de liens.


L’étymologie du concept de performance et son histoire révèlent d’ailleurs une évolution intéressante qui épouse de près celle du système de valeurs qui sous-tend notre société.

Issu de l’ancien français parformance, qui signifie accomplissement, et adopté par l’anglais en 1839 sous sa forme actuelle « performance », le terme se signale par son préfixe per, que l’on retrouve dans « per-fection », de même que le par de l’ancien mot français parformer est celui qui subsiste dans le par de « parfait  ».


Quant au radical « formance », il renvoie au processus de formation de la perfection.


Performance renvoie donc, au départ, au processus de la perfection en train de se faire, de s’accomplir.


Utilisé d’abord dans le milieu des courses pour parler des résultats obtenus par les chevaux, le terme est ensuite passé à l’activité humaine en désignant, à partir de 1876, les résultats sportifs en général, pour s’étendre enfin à la machine et exprimer l’idée des possibilités maximales d’un véhicule.


Appliquée à l’homme, la performance renvoie donc ainsi à deux idées : celle de possibilités maximales, d’une part, qui implique elle-même la notion de dépassement des limites, et celle de classement, d’autre part : un classement qui permet d’assigner aux hommes des places justifiées non par leur lignage ou leur histoire, comme dans le passé où se perpétuaient ainsi des inégalités de naissance, mais par leurs mérites, démontrés par les résultats obtenus dans un système censé être accessible à tous.


De l’idée initiale d’une perfection en train de s’accomplir, la notion de performance est ainsi passée à celle d’un dépassement exceptionnel des résultats, aussi bien par rapport à soi-même que par rapport aux autres.


De l’idée de l’accomplissement d’un absolu de perfection, on est passé à celle de la conquête sans fin d’un record toujours plus extrême.


Si l’on observe à présent la manière dont le rapport à soi, la manière d’être au monde se sont exprimés à travers l’histoire, on observe à peu près la même évolution, dans laquelle on pourrait distinguer trois grandes périodes.

 

 

L’homme de la juste mesure.



La première période est celle de l’Antiquité, marquée par le sens de la limite et de la mesure. Pas de dépassement de soi envisageable, mais bien plutôt un accomplissement de soi dans un rapport de soumission à la Nature. A cette période correspond celui que l’on pourrait appeler l’homme de la juste mesure.


La clef de voûte de la pensée antique, c’est en effet la représentation d’un monde fini et l’idée de la nature comme norme : la nature incarne la limite, la mesure, l’harmonie, l’ordre, et c’est en elle que résident les lois de fonctionnement du monde et de l’homme.


Cette conception s’appuie sur une représentation géocentrique du monde, un monde vu comme un univers circulaire et clos, et cette conception « interdit l’idée que cet ordre structurant et parfait puisse être concurrencé par un ordre humain, désacralisé par lui ».


Par ailleurs, la notion d’infini semble liée, dans la pensée antique, à l’inachèvement et au non-être ; l’infini n’est que de l’indéfini, parce qu’inachevé.


Le dépassement des limites ne peut être pensé dans un monde où la limite est préférable à l’illimité, « où la finalité naturelle l’emporte sur les volontés humaines », et où « la mesure prime sur la démesure ».


Aller contre la nature en cherchant à la dépasser équivaudrait à transgresser l’ordre du monde.


Dans cette perspective, l’homme est sur terre pour réaliser ses potentiels, s’accomplir et parvenir ainsi à l’excellence.


Mais celle-ci a le sens d’un juste milieu ; elle consiste en un accomplissement « au mieux » des fonctions déjà inscrites dans l’ordre du monde : c’est une excellence sans dépassement de soi, et le « mieux » est « un mieux des possibles, non pas une quête de l’impossible ».


L’homme perspectif.

 

 La seconde période, celle de la modernité, s’ouvre avec les grandes découvertes astronomiques (Copernic, Galilée, Kepler, Giordano Bruno…) qui entraînent un bouleversement des cadres de la pensée en faisant advenir l’idée d’infini, dans laquelle l’idée de progrès scientifique et technique prendra sa source.


Avec cet infini astronomique, la conception d’un monde fini et clos éclate définitivement.


C’est l’illimité qui devient une valeur, et non plus la limite ; c’est l’infini qui est connoté positivement, et non plus le fini. L’idée d’infini s’ancre dans la représentation de l’homme, et celui-ci aborde la modernité dans une perspective d’effacement des limites. Le dépassement des limites du monde a rendu conceptuellement possible le dépassement de soi.  Les deux progressent de concert : infini du monde, infini de soi.


A cette seconde période correspond l’homme perspectif, en analogie avec l’invention de la perspective en peinture, c’est-à-dire un homme qui peut se projeter dans une perspective de progrès.


Durant cette période, le dépassement de soi est possible, mais il n’est pas nécessaire. C’est plutôt le progrès de soi qui caractériserait l’attitude sous-jacente.


Les conduites de dépassement de soi ne sont donc encore que ponctuelles, l’idéal de la juste mesure, hérité de la période précédente, perdurant longtemps comme modèle de conduite.


Ce n’est en effet que vers le début du xxe siècle que la notion de performance deviendra centrale dans le domaine économique, avec le développement du taylorisme et du fordisme.


Et c’est plus tard encore que, dans le domaine sportif, les notions de performance et de record se prolongeront et s’amplifieront, avec la naissance du sport de haut niveau, dans l’idée d’un dépassement indéfini des limites corporelles.


L’homme-instant et l’excès de soi
.

 

Finalement, c’est à partir des dernières décennies du xxe siècle qu’apparaît, dans toutes les sphères de l’existence, cette idée qu’il faut se surpasser et faire mieux que les autres.


Désormais, il faut aller toujours plus loin, plus vite, plus fort, et il faut sans répit travailler à être « le meilleur ».


C’est donc au cours de cette troisième période, celle de l’hypermodernité, que le dépassement de soi devient un moteur de comportement sur différents registres et s’exprime d’ailleurs souvent dans ce qu’on pourrait appeler l’excès de soi, un excès aux antipodes de la notion de juste mesure, de juste milieu, qui prévalait sous l’Antiquité.


Un homme qui se débat dans un rapport au temps si contraignant qu’il en devient un homme-instant , tellement absorbé dans les contingences de l’immédiat, tellement enfermé dans une temporalité ultracourte, qu’il vit dans un rapport compulsif à l’instant présent, sans plus vraiment pouvoir ni vouloir se projeter dans le futur.


Un homme devenu à lui-même sa propre référence et qui développe des conduites extrêmes, dites « à risques », dans lesquelles, outre une quête des rares limites qui restent, celles du corps par exemple, c’est aussi une recherche de sens qui se fait jour, un sens que ne donne plus l’ordre social.


C’est à une sorte de transcendance de lui-même que procède l’homme, comme si la défaillance des sources de sens traditionnelles le contraignait à se prendre lui-même comme source de sens, à devenir à lui-même son propre dieu.


Ce qu’il faut bien voir en effet, c’est que cette phase du dépassement de soi et de l’excès de soi correspond à une société dans laquelle l’homme ne veut plus se référer qu’à lui-même.


Le dépassement de soi représente alors ce par quoi l’homme devient son propre modèle, ce par quoi il va pouvoir se différencier des autres et affirmer sa propre singularité, sa propre spécificité.


C’est ainsi qu’elle s’est imprégnée des valeurs d’agressivité et de concurrence impliquées par la logique de survie économique, tout en « récupérant », pourrait-on dire, la dimension de transcendance pour la focaliser sur la réussite temporelle comme seul gage du sens de la vie et de l’accomplissement de soi dans un monde où l’existence terrestre, avec sa finitude, demeure la seule certitude (« Tu n’es rien d’autre que ta vie, rappelle ainsi Inès, l’un des personnages de Sartre, à la fin de Huis Clos).


On voit bien la profonde mutation de sens qui s’est opérée au cours du temps sur le concept d’excellence et le profond changement de logique qu’elle révèle.


L’excellence, qui autrefois s’inscrivait dans la durée et dans l’être, s’exprime aujourd’hui essentiellement dans l’éphémère et dans le faire.


A l’excellence d’antan qui se définissait comme la capacité de résistance et de permanence face au temps qui s’écoule, comme « ce qui émergeait du flux des années », a succédé une logique d’excellence radicalement opposée, marquée du sceau de la technologie moderne, de la production de masse et de la vitesse de communication.


Dans la première acception – celle d’antan –, l’excellence, consacrée par les années, constituait une valeur proche de la perfection : elle était la qualité intrinsèque de ce qui est tellement bon, tellement parfait – en soi et non par rapport aux autres –, que cela résiste au temps qui passe, érode et détruit.


Dans l’acception actuelle, si l’excellence consiste toujours à se distinguer du lot commun, elle ne s’affirme plus dans la durée et dans un « état », elle s’inscrit dans le processus même, elle n’est qu’une échelle, elle exalte celui qui est « en haut » et, à ce titre, elle est donc essentiellement et avant tout éphémère, toujours remise en question par une excellence toujours plus grande, une performance plus importante, un exploit plus spectaculaire.


Tandis que perdure à jamais le souvenir du coureur de Marathon, qui s’est épuisé dans sa performance jusqu’à en mourir, mais fut une exception dans un contexte où le dépassement des limites était contre nature, celui qui, de nos jours, traverse l’Atlantique à la rame ne connaîtra qu’une gloire éphémère, rapidement détrônée par une performance plus extrême.


La logique du « toujours plus performant » s’est aussi cumulée avec la logique du « toujours plus vite », induite par l’avènement de la dictature du temps immédiat.


La mutation radicale du rapport au temps – apparue depuis une douzaine d’années du fait de l’instantanéité des nouveaux moyens de communication – a mis en effet au premier plan les notions d’urgence, d’instantanéité et d’immédiateté, entraînant une obligation de réponse « dans l’instant » aux diverses sollicitations, et conduisant à l’impossibilité de différencier l’accessoire de l’essentiel, tout semblant devenu à la fois urgent et important, et, comme tel, devant être traité avec la même exigence d’immédiateté.


Sur cette question de l’hyperperformance et du dépassement de soi, c’est une conclusion différenciée qu’il convient d’apporter, selon qu’on se situe sur un plan économique et collectif ou sur un plan individuel.


L’exigence de performance économique toujours plus poussée obéit à une logique de survie dans un univers où les concurrents sont de plus en plus nombreux au sein d’un même espace.


Elle est extérieure à l’homme et s’impose à lui.


L’exigence de dépassement de soi sur un plan personnel est tout autre.


Elle émane de l’homme lui-même et s’inscrit dans une logique de recherche de sens.


C’est en se portant à l’incandescence de lui-même que l’homme tente d’apporter une réponse au sens de sa vie, là où n’existe plus aucun système tout fait, comme si le seul moyen d’y parvenir était d’être à lui-même son propre créateur et l’artisan de sa vie.


La question qui se pose alors, c’est de savoir si cette poursuite aux confins de soi-même peut avoir une issue autre que celle de toujours recommencer.


Si l’on en croit David Douillet, interviewé après son premier titre à Atlanta en 1996, on peut même se demander si cette transcendance de soi, lorsqu’elle atteint les limites les plus extrêmes, ne débouche pas sur rien d’autre que la mort ou le vide :


« En entendant La Marseillaise, j’ai pleuré, car j’ai pris conscience que j’étais allé au bout. Au bout de tout. Je suis comme les explorateurs qui croyaient que la terre était plate. Ils ne sont jamais allés au bout pour vérifier. Moi, j’y suis allé. Au bout, il n’y a rien. C’est le vide […] la nuit blanche où je regarde, désespéré, ce trou béant qui s’est ouvert devant moi. »

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17 février 2008 7 17 /02 /février /2008 07:56

arcabas5.jpgHOMME DE L’INSTANT

 







L'ensemble des évolutions du monde moderne nous interroge sur la manière dont l'homme contemporain se positionne à l'égard de l'avenir.


Certaines recherches récentes font état d'un effacement de l'avenir et d'un «écrasement» de l'homme sur le présent.

Pris dans les rouages de l'économie du « présent éternel », englués dans les innombrables choix que nous permet la société marchande, focalisés sur la satisfaction immédiate de nos désirs, ne sommes-nous pas devenus non seulement des « hommes-présent» incapables de vivre autrement que dans le présent le plus immédiat, mais plus encore des hommes de l'Instant, collant à l'intensité du moment et recherchant des sensations fortes liées à la seule jouissance de l'instant présent ?

Si ce type de comportement ne correspond bien sûr qu'à une des facettes de l'identité contemporaine, il n'en est pas moins représentatif de l'évolution de la société actuelle, qui s'inscrit plus dans la surface que dans le fond.

Ce règne du zapping n'est pas sans incidences sur les individus et la société en général.


Les hommes courent après le temps, comme ils courent après leur identité.


Mais l'un et l'autre sont de plus en plus fragmentés.

 

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Relations Humaines

"La grandeur d'un métier est peut-être avant tout, d'unir les Hommes.

Il n'est qu'un luxe véritable et c'est celui des Relations Humaines.

En travaillant pour les seuls biens matériels, nous batissons nous-mêmes notre prison, avec notre monnaie de cendre qui ne procure rien qui vaille de vivre."


                                                                                                                                       Antoine de Saint- Exupéry 

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KARL JASPERS : RACINES
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KARL RAHNER : L'ÉTANT FINI
KHALIL GIBRAN : ÉLOGE DU TRAVAIL
KIERKEGAARD : ANGOISSE
KIERKEGAARD : COMPRENDRE
KIERKEGAARD : INCOMPRÉHENSIBLE
KIERKEGAARD : POUR UNE VIE NOUVELLE
KIERKEGAARD : SOUFFRANCE
KIERKEGAARD : SUR LE CHEMIN DE LA VIE
KIM EN JOONG
LA BRUYERE : MODESTIE
LACAN : LUMIÈRE
LACAN ET L’INCOMPLÉTUDE
LOUIS MARIE BILLÉ : UN MODÈLE POUR NOUS
MALRAUX : JUGER
MARCEL GAUCHET : EXTRAORDINAIRE BOULEVERSEMENT
MARCEL MAUSS : ESSAI SUR LE DON
MAURICE BELLET : LE LIEU DU COMBAT
MAURICE BLONDEL : ÉLOGE DE L’ACTION
MAURICE BLONDEL : EXIGENCE
MAURICE ZUNDEL : CONQUÊTE DE SOI
MAURICE ZUNDEL : CROYEZ-VOUS EN L’HOMME ?
MAURICE ZUNDEL : DIGNITÉ HUMAINE
MAURICE ZUNDEL : ÉCOUTE ET SILENCE
MAURICE ZUNDEL : HUMAIN
MAURICE ZUNDEL : LIBERTÉ
MAURICE ZUNDEL : RENCONTRE VÉRITABLE
MAURICE ZUNDEL : SENS DE L’EXISTENCE
MAURICE ZUNDEL : SENS DE LA DESTINÉE
MAURICE ZUNDEL : SILENCE 
MAURICE ZUNDEL : TRAVAIL
MAURICE ZUNDEL : VIE INACCOMPLIE
MAURICE ZUNDEL : VOCATION DE L’HOMME
MAX WEBER : ÉTHIQUE
MICHEL ALBERT : BONNE SANTÉ
MICHEL-MARIE ZANOTTI-SORKINE : DÉMOCRATIE ET LIBERTÉ
MICHEL-MARIE ZANOTTI-SORKINE : ÉTERNITÉ
MONTESQUIEU : MÉPRIS
MONTESQUIEU : POUVOIR
NEWMAN : CONDITION HUMAINE
NEWMAN : ÉVOLUTION DE L’HOMME
NEWMAN : NÉANT DE CE MONDE
NEWMAN : VRAI GENTLEMAN
NIETZSCHE : APPRÉCIATION
NIETZSCHE : AVENIR
NIETZSCHE : CERTITUDE
NIETZSCHE : CRUAUTÉ
NIETZSCHE : ÉLOGE DU SILENCE
NIETZSCHE : FINITUDE DE L’HOMME
NIETZSCHE : MÉPRIS DE SOI
NIETZSCHE : MONDE DÉSTRUCTURÉ
NIETZSCHE : TRISTE SOCIÉTÉ
NIETZSCHE : VÉRITÉ
NIETZSCHE ET TEILHARD DE CHARDIN
NORBERT SEGARD
NORBERT SEGARD : BONHEUR
NORBERT SEGARD : UN MODÈLE
PASCAL : DIVERTISSEMENT
PASCAL : MOI
PASCAL : MORT
PASCAL : PARAÎTRE
PASCAL : PUISSANCE
PASCAL : QU’EST-CE QUE L’HOMME ?
PAUL CLAUDEL : VRAI ET RIEN
PAUL RICOEUR : ACTION
PAUL RICOEUR : ÉTHIQUE
PAUL RICOEUR : L’AUTRE
PAUL RICOEUR : MAL ET BONTÉ
PAUL RICOEUR : PARDON
PAUL RICOEUR : VALEUR DE L’HOMME
PAUL TILLICH : ANGOISSE
PAUL VALADIER : HOMME, ANIMAL MALADE
PÉGUY, BERNANOS, CLAUDEL : ARGENT 
PIERRE CLAVERIE
PIERRE CLAVERIE : L’AUTRE
PIERRE, PAUL ET JEAN
PLATON : AUTORITÉ
RABELAIS : DÉSESPOIR
RENÉ GIRARD : DÉSIR MIMÉTIQUE
RENÉ GIRARD : HOMME MAÎTRE DU MONDE
RENÉ GIRARD : OPTIMISME
RENÉ GIRARD : ORIGINE DES CONFLITS
RENÉ GIRARD : RIVALITÉ MIMÉTIQUE
RENÉ GIRARD : TERRORISME
RENÉ GIRARD : URGENCE
ROMAIN ROLLAND : BATAILLE DE L’HOMME
ROUSSEAU ET AUGUSTIN
SAINT EXUPERY : SILENCE
SAINT-EXUPERY : BUT COMMUN
SAINT-EXUPERY : CATHÉDRALE
SAINT-EXUPERY : CITATIONS POUR MANAGER
SAINT-EXUPERY : DÉSERT
SAINT-EXUPERY : HAINE
SAINT-EXUPERY : HUMILITÉ
SAINT-EXUPERY : HUMILITÉ
SAINT-EXUPERY : JUSTICE
SAINT-EXUPERY : L’ART DES PETITS PAS
SAINT-EXUPERY : L’ESSENTIEL OUBLIÉ
SAINT-EXUPERY : LE PETIT PRINCE
SAINT-EXUPERY : LE TEMPS
SAINT-EXUPÉRY : MOZART ASSASSINÉ
SAINT-EXUPERY : PAROLE DE SAGE POUR UN MANAGER
SAINT-EXUPERY : QUALITÉ DE LA CIVILISATION
SAINT-EXUPERY : RACINES
SAINT-EXUPERY : RESPONSABLE
SAINT-EXUPERY : STABILITÉ
SAINT-EXUPERY : TOURNÉ VERS SOI
SAINT-EXUPERY : VANITÉ DE L’HOMME
SAINT-EXUPERY : VOYAGE
SARTRE : QU’EST-CE QUE L’HOMME ?
SERGE DASSAULT : GESTION PARTICIPATIVE
SPINOZA : JUSTICE
TEILHARD DE CHARDIN : APPARITION DE L’HOMME
TEILHARD DE CHARDIN : AVENIR
TEILHARD DE CHARDIN : DÉFI A LA PENSÉE
TEILHARD DE CHARDIN : DÉSORDRE
TEILHARD DE CHARDIN : EFFORT
TEILHARD DE CHARDIN : LE MONDE SE CONSTRUIT
TEILHARD DE CHARDIN : MANTEAU D’HUMANITÉ
TEILHARD DE CHARDIN : MONDE STUPIDE
TEILHARD DE CHARDIN : OEUVRE
TEILHARD DE CHARDIN : PAIX
TEILHARD DE CHARDIN : PRENDRE DE LA HAUTEUR
TEILHARD DE CHARDIN : RÉFLEXIONS SUR LA CRISE
TEILHARD DE CHARDIN : RÉUSSITE
TEILHARD DE CHARDIN : SOUFFRANCE
TEILHARD DE CHARDIN : VALEUR ABSOLUE
TEILHARD DE CHARDIN : VIE FONTALE
TEILHARD DE CHARDIN : VISION DU MONDE
TEILHARD DE CHARDIN : VIVE LA VIE !
TEILHARD DE CHARDIN : VOLONTÉ DE VIVRE
THEODORE MONOD
THÉODORE MONOD : LE PROPRE DE L’HUMAIN
THEODORT MONOD : DÉSERT 
THOMAS D’AQUIN
THOMAS D’AQUIN : ÉQUITÉ
THOMAS HOBBES : RIRE
THOMAS JEFFERSON : UN VISIONNAIRE !
THOMAS MANN : BONHEUR
TOCQUEVILLE : RELATIVISME
TOLSTOÏ : FORMER SA RAISON
VOLTAIRE : CUPIDITÉ ET ORGUEIL
YVES CONGAR : ESPRIT POSSESSIF