7 mars 2008 5 07 /03 /mars /2008 20:13

divers1.gifPERFORMANCE

 

 





Depuis toujours, la performance est inhérente à la condition humaine : l’homme a été très performant ne serait-ce que pour lutter contre les prédateurs, se chauffer, s’alimenter etc.

 

Ce n’est donc pas quelque chose de tout à fait nouveau

 

On parle de «performance» partout, dans le sport par exemple (ou de contreperformance…) ou en politique (nos ministres ont maintenant des feuilles de route et sont évalués de façon annuelle).

 

On pourrait définir la performance comme l’imagination, la créativité, le dépassement de soi qui permet d’aller de l’avant et de progresser.

 

 

1.La performance de l’Entreprise : Cinq points essentiels


 

 

 

La première obsession de tout dirigeant est la pérennité de l’entreprise et pour être pérenne il faut être, en priorité, performant. Si une société meurt, c’est mauvais pour ses actionnaires, ses clients et ses salariés. On peut ou non l’aimer, mais la performance est une nécessité absolue pour toute entreprise.

 

2. La performance est globale

 

Dans l’entreprise, il y a trois partenaires: les actionnaires, les clients et les salariés.

 

Sans clients, une société ne peut pas vivre ; sans actionnaires et sans collaborateurs travaillant au jour le jour, elle n’existe pas.

 

La performance ne peut donc qu’être globale puisque, si elle ne vise qu’un seul groupe (uniquement les actionnaires ou les salariés ou les clients), les autres intervenants ne se reconnaîtront pas dans l’entreprise et celle-ci ne pourra pas être performante sur le long terme.

 

En toute logique, sur le long terme, les intérêts des actionnaires, des salariés et des clients sont souvent les mêmes.

 

Sur le court terme, ce n’est pas toujours le cas: une entreprise peut avoir tendance, afin de privilégier ses résultats, à moins investir en R&D. Or, si on innove moins, il n’est pas possible d’offrir aux clients les produits innovants qui sont à la base de toute création de valeur.

 

Si on privilégie les actionnaires au détriment des salariés, l’harmonie sociale sera perturbée ce qui peut mettre l’entreprise en danger.

 

Tout l’enjeu est en fait de trouver et maintenir un bon équilibre entre les 3 partenaires.

 

 

3. La performance est avant tout collective

 

La performance d’une entreprise c’est évidemment la performance des salariés, mais c’est, avant tout, une performance collective : ce n’est pas parce que l’on détient les meilleurs managers, les meilleurs innovateurs ou les meilleurs vendeurs que l’on a la meilleure entreprise. Si les différents partenaires ne se parlent pas, s’ils n’arrivent pas à travailler ensemble, l’entreprise ne pourra pas se développer de la bonne façon.

 

Dans un sport collectif (par exemple, le rugby ou le foot), c’est la même chose.

 

La force d’une entreprise réside dans l’équilibre et l’harmonie entre les différentes personnes.

 

Cela ne signifie pas que la performance individuelle n’est pas importante : elle est tout à fait nécessaire parce qu’il faut des gens pour tirer les autres vers le haut.

 

Cette performance individuelle n’est pas technique. Bien sûr, il est souhaitable d’avoir les meilleurs du marketing, de la finance ou des ressources humaines, mais cela ne suffit pas : une entreprise a besoin de gens avec de la vision et qui sauront être bons en relations humaines afin de pouvoir diriger, écouter, animer, motiver…Car, in fine, c’est de cela dont il s’agit.

 

Il est d’ailleurs amusant de remarquer que les managers extrêmement performants choisissent toujours des gens plus forts qu’eux dans leur propre domaine. Les managers moins performants ont tendance à travailler avec des collaborateurs moins bons qu’eux parce qu’ils ont un peu peur.

 

Pour très bien marcher, une entreprise doit détenir dans ses rangs de très bons collaborateurs avec une réelle motivation pour diriger et motiver les autres.

 

4. La performance, une notion très relative

 

Une société qui a le meilleur retour sur capitaux propres ou la meilleure marge opérationnelle n’est pas forcément la meilleure. Des secteurs sont plus porteurs que d’autres et à certains moments et pas à d’autres. Cette notion est donc toute relative.

 

5. La performance s’apprécie sur le long terme

 

La performance d’une entreprise n’est pas une succession de coups, c’est plutôt la construction d’une réussite sur la durée.

 

L’entreprise ne vit pas dans une bulle, elle vit au milieu d’un environnement qui peut changer. Depuis plusieurs années, la mondialisation existe, les devises ont évolué de façon très forte.

 

L’entreprise ne peut pas s’abstraire de l’environnement et elle est percutée de plein fouet par de bonnes ou de mauvaises nouvelles. Dans un environnement difficile, ce n’est plus tellement le résultat lui-même qui compte mais plutôt la réactivité et la capacité de l’entreprise à trouver des solutions sur le long terme.

 

Donc, les deux points les plus importants d’une performance complète : elle doit être collective et sur le long terme.

 

 

Comment maximiser la performance?

 

Dans une entreprise les trois grands interlocuteurs sont les actionnaires (si l’actionnariat est stable, c’est plus facile de gérer), les clients (l’innovation leur apporte une ressource) et les salariés (qui tous les jours font l’avenir de l’entreprise). Mais comment maximiser la performance de l’entreprise avec les salariés ?

 

Il est impossible de réussir sans l’appui des salariés

 

Si la recherche de performance est innée chez l’homme la maximisation de la performance de l’entreprise se résume à savoir comment s’assurer d’une parfaite cohérence entre la performance de l’entreprise et ce que recherchent les collaborateurs ?

 

Comment faire pour assurer le maximum de cohérence entre l’amélioration de la performance de l’entreprise et l’intérêt des salariés, sachant que l’entreprise rentre dans des moments difficiles avec, notamment, la mondialisation et l’évolution dans le mauvais sens des taux de change ?

 

Il faut partir de cette idée toute simple que les salariés ont, principalement, un besoin de justice et de reconnaissance, pas uniquement salariale.

 

Il faut trouver un processus juste visant à essayer d’améliorer ou d’assurer la cohérence entre la recherche des individus et la recherche de l’entreprise basé sur la pratique de bons comportements comme :

 

• renforcer le climat de confiance des salariés (ceux-ci ne travaillent bien que s’il y a un climat de confiance) ;

 

• libérer la créativité : l’innovation n’est pas le propre de 4 ou 5 chercheurs dans des bureaux d’étude. Tout le monde peut avoir de bonnes idées ;

 

• favoriser le partage d’idées : les gens ont très envie de partager, mais, très souvent ils n’en n’ont pas l’occasion. Pour que les personnes se réalisent et se développent, il est nécessaire qu’ils puissent partager et il faut organiser ce partage d’idées ;

 

• donner envie d’entreprendre: dans toute personne humaine existe un entrepreneur qu’il faut pousser ;

 

• être professionnel, bien sûr.

 

Si une entreprise est capable de réaliser tout cela, elle améliore non seulement sa performance globale, mais aussi la performance individuelle car elle apporte à ses salariés ce qu’ils recherchent.

 

Pour que ces comportements soient vertueux, il est nécessaire qu’ils soient en cohérence avec les valeurs de l’Entreprise : vouloir toujours entreprendre et innover avec professionnalisme et dans un esprit d’équipe et de solidarité.

 

Ce processus de prise de décision doit permettre l’amélioration conjointe des personnes et de l’entreprise. Il repose sur 6 étapes.

 

1 Engager

 

Lorsqu’on élabore un projet, il faut d’abord «engager», «impliquer» les preneurs de décisions, ce qui suppose les écouter et partager avec eux. Si le projet leur est présenté dans son état final, pour application immédiate, certes ils pourront l’exécuter, mais ils ne créeront pas de valeur par eux-mêmes.

 

2. Explorer et donc encourager la créativité

 

Laisser les collaborateurs réfléchir, s’exprimer, avoir des idées, confronter leurs idées, ainsi ils se sentiront libérés.

 

3. Décider

 

Dans l’intérêt du groupe, la prise de décision par une personne est absolument nécessaire, mais le plus important est d’expliquer la décision, de fixer le cap, les objectifs et les règles du jeu.

 

4. Agir

 

Il faut croire à la vertu de l’exemple. Les managers doivent donc agir par eux-mêmes et développer le plaisir du travail : quitte à passer 10 heures par jour dans un bureau ou dans une usine, autant s’amuser plutôt que s’ennuyer.

 

Cela  paraît très important et cela change la façon de voir l’entreprise.

 

5. Favoriser la prise de risques

 

Il n’existe pas de réussite sans prise de risques et, parfois, sans échecs. Il faut savoir laisser prendre des décisions même si on les estime mauvaises et pouvant aboutir à des situations pas tout à fait idéales. Ce n’est pas toujours simple…Mais, si l’on souhaite des salariés actifs, il faut qu’ils prennent des risques et donc fassent des erreurs.

 

6. Évaluer la performance

 

Il s’agit de savoir féliciter et fêter les succès, mais aussi de reconnaître les échecs c’est-à-dire le droit à l’erreur. Celui qui ne se trompe jamais n’a pas pris beaucoup de décisions, en tous cas c’est suspect. Il faut se méfier des gens qui ne font jamais d’erreur.

 

Les objectifs économiques mais également qualitatifs doivent faire partie intégrante des processus d’évaluation.

 

Parmi les aspects qualitatifs, l’un d’entre eux est la capacité, ou la façon, dont les managers (tous ceux qui ont une responsabilité sur des hommes) appliquent ces principes clés.

 

 

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5 mars 2008 3 05 /03 /mars /2008 22:14

undefinedRICHESSE HUMAINE

 

 

 



Je n’apprécie pas trop le terme de «Ressources Humaines» : l’homme a des ressources et il faut qu’il arrive à les développer; mais je ne crois pas que l’homme soit une ressource.

 

En revanche, il est une richesse, incontestablement; et dire que la richesse de l’homme est une richesse pour l’entreprise me convient tout à fait.

 

Avec ces habitudes sémantiques, on en arrive, sans le vouloir, à remettre en cause la magnificence que représente l’être humain en soi.

 

Alors parlons plutôt de richesse humaine.

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3 mars 2008 1 03 /03 /mars /2008 20:10

BLESSÉSundefined

 







Les êtres blessés se reconnaissent à leur déprime ou à leur agressivité.


Ils portent sur eux-mêmes et sur leur vie un regard négatif.


Parfois ils attaquent ceux qu’ils pourront agresser sans trop de risques.


L’être blessé a besoin d’empoisonner la vie de quelques autres.


La pire calamité qui ronge les rapports humains, brise les équipes, suscite les conflits, c’est ceux qui se comportent en dénicheurs de coupables.

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2 mars 2008 7 02 /03 /mars /2008 07:56

undefinedDIRIGER

 

 

 


 

 

Diriger, c’est un service d’écoute de chacun pour le bien de tous.  

 

 

Diriger, c’est faire épanouir les charismes de chacun dans une cohésion commune.

 

Diriger, c’est trouver un équilibre, certes instable, entre le bien personnel et le bien commun.

 

Diriger, c’est être devant pour monter le cap et derrière pour aider à avancer.

 

Diriger, c’est réaliser un heureux mariage entre bienveillance et exigence.

 

Diriger, c’est accepter de renoncer à son intérêt personnel. Cela comporte une part de frustration. Ce n’est jamais exactement ce qu’on veut qui va se réaliser.

 

Diriger, c’est servir l’autre et non se servir de l’autre. La plénitude de notre humanité se réalise lorsqu’on ne se sert pas de sa fonction pour soi-même mais pour les autres.

 

Diriger, c’est être serviteur.

 

 

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1 mars 2008 6 01 /03 /mars /2008 13:27

undefinedPRINCIPES FONDAMENTAUX DE MANAGEMENT

 

 

 


.
T
oute personne a une égale dignité, quels que soient son origine, sa place dans la société, mais aussi les actes ou les erreurs qu’elle a pu commettre.

 

. Le progrès social et la performance économique sont complémentaires et interagissent l’un sur l’autre pour aller vers le moyen et le long terme. Ce sont comme les deux jambes qui permettent d’avancer. Toute personne qui est « bien dans sa peau » peut devenir plus performante et cela a un impact aussi au-delà de son travail.  


. Il faut s’efforcer de porter une égale attention à toute personne quel que soit son statut.

 

. Il faut donner la priorité aux plus fragiles.

 

. Il faut faire attention à porter un jugement sur les actes, les résultats, mais non sur les personnes.

 

. Il faut croire à la possibilité de chacun de changer, sans s’enfermer dans un personnage.

 

. Il faut appliquer le principe de subsidiarité, qui consiste à faire prendre les décisions au plus bas niveau compétent.

 

 

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24 février 2008 7 24 /02 /février /2008 07:54

dune.jpgSOLITUDE

 

 

 




Nous assistons à une métamorphose du travail humain qui n’a pas de précédent dans l’histoire de l’humanité : la substitution inéluctable des ressources de la pensée à celles de la force physique.

 

Par rapport à la force physique, la dimension solitaire caractérise la mobilisation des ressources de la pensée.

 

Il en a toujours été ainsi, mais cela n’affectait pas jusque-là le travail, dans lequel les activités de la pensée ne concernaient qu’une minorité, des encadrants et des experts.

 

Des autres salariés, largement les plus nombreux, était essentiellement attendu un déploiement de puissance physique et d’expertise manuelle sur un même lieu, dans un même temps, et pour un même objet.

 

L’union faisait la force du collectif.

 

Les salariés, nombreux, étaient facilement interchangeables.

 

Chacun se considérait comme l’égal de son compagnon de labeur.

 

Une solidarité en résultait.

 

A l’intérieur de l’équipe, les moins performants étaient souvent protégés.

 

Le salarié en difficulté allait voir son délégué.

 

Il n’en est pas de même du travail immatériel, susceptible de s’exonérer des contraintes de lieu, de temps et d’action, dont la richesse provient de la spécificité de personnes non interchangeables.

 

On travaille en réseau de salariés juxtaposés, souvent plus solitaires que solidaires.

 

Des équipes plus réduites avec des objectifs très précis.

 

La performance devient individuelle et connue de tous.

 

La dimension solitaire du travail se traduit par une propension de la personne en difficulté et dont les compétences sont insuffisantes à entrer dans une logique de culpabilité individuelle.

 

Le salarié en difficulté fait désormais appel à son médecin.

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23 février 2008 6 23 /02 /février /2008 16:25

CONVIVIALITÉCourageux-92.GIF

 








Il ne faut pas tant chercher à motiver les salariés qu’à ne pas les décourager.


Les gens ont envie de travailler, de se mettre à l’épreuve et d’évoluer.


Le plus important est la question de la convivialité et du « vivre ensemble ».


Ce sont ces espaces informels où les personnes se parlent, s’écoutent, produisent ensemble les règles de coopération.


Ces lieux ne sont pas anecdotiques, c’est le cœur même d’une entreprise.


Si la convivialité ne se décrète pas, il est possible d’y être attentif et de la respecter.

 

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13 février 2008 3 13 /02 /février /2008 20:39

undefinedLA PORTE DU BONHEUR

 






Dans l’entreprise, comme dans la vie, la porte du bonheur n’est pas difficile à trouver ni à pousser : elle est étroite c'est-à-dire qu’on y entre sans bagages.


Il faut laisser toutes choses inutiles.


En toute simplicité, sans chercher à tout compliquer.


L’important est ce que l’on est et non ce qui fait la vie à partir des choses.


C’est ainsi que l’on peut trouver la vraie réponse à la vraie question : quel sens se dégage de la vie ?


Ouvrez la porte !

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8 février 2008 5 08 /02 /février /2008 20:44

DÉPRESSIONundefined

 







Dans notre métier de manager, nous sommes, un jour ou l’autre, confronté à la dépression d’un de nos collaborateurs.  


Voiçi quelques pistes de réflexion sur ce fléau qui ne cesse de se développer :


La dépression, maladie que l’OMS considère comme l’un des pires fléaux pour la société, est devenue terriblement banale : aujourd’hui, un Français sur cinq est ou sera concerné au cours de sa vie, et le suicide est devenu en l’espace de trente ans l’une des premières causes de mortalité chez les jeunes et chez les seniors.


La dépression peut donc s’abattre sur n’importe lequel d’entre nous.


La chanteuse Bar­bara a magnifiquement exprimé l’imprévisibilité de ce trouble :


«Ça ne prévient pas, ça arrive, ça vient de loin, ça s’est promené de rive en rive.»


On ne choisit pas d’être déprimé : cela peut survenir n’importe quand, à n’importe quel âge.


Ce n’est ni un échec personnel, ni une faiblesse.


Comment garder espoir, ou plutôt retrouver espoir lorsque l’on est au cœur de cette nuit noire de l’âme ?


Si les symptômes les plus communs de la dépression sont bien repérables (fatigue, tristesse, perte du plaisir, idées noires, insomnies et perte d’appétit), il arrive fréquemment que la maladie progresse sous le masque insidieux de douleurs corporelles, de problèmes de mémoire ou d’un fléchissement des performances professionnelles ou scolaires.


Reconnaître son mal permet d’y faire face avec lucidité et de se battre avec efficacité.


Au Moyen Âge, on ne soignait pas les déprimés.

On les punissait car ils étaient considérés comme coupables du péché capital de paresse.

En dépit des avancées de la société, la dépression demeure aujourd’hui une maladie incomprise et souvent stigmatisée.

On cache sa dépression à ses collègues, ou même à sa famille, parce que l’on craint les regards réprobateurs.


Quand l’entourage dit : « Secoue-toi ! », la personne déprimée, ainsi renvoyée à sa culpabilité, pense : « Je suis un fardeau inutile pour les autres. »


Au fil des siècles, la question sur l’origine et les mécanismes profonds de la dépression sont demeurés, avec une interrogation centrale : s’agit-il d’une vraie maladie ou d’une faiblesse?

Quel rôle exact joue la neurobiologie du cerveau ?

Quels sont ses déterminants psychologiques et sociaux réels ?



Encore très récemment, notre compréhension de la dépression demeurait vague, pour ne pas dire impressionniste.

Chaque expert, isolé dans son domaine comme dans une tour d’ivoire, en donnait sa propre interprétation : psychanalytique, sociétale, génétique ou neurobiologique.

Mais il n’existe pas de gène de la destinée, pas plus qu’il n’existe de molécule du bonheur.


La psyché humaine ne doit plus être enfermée dans le moule d’une vision réductionniste, qu’elle soit « biologisante » ou «psychologisante».


Vitamines, oméga-3, sels minéraux, luminothérapie : les promesses de guérison et les publicités fleurissent : comment différencier les vrais traitements des gadgets commerciaux inefficaces ?

Quelles sont les psychothérapies les plus utiles pour sortir de la maladie ?

Les avancées des traitements et des psychothérapies ont été considérables au cours des dernières années : leur utilisation précoce et rationnelle est le meilleur gage d’efficacité.


L’espoir, c’est le formidable bouleversement des connaissances sur les émotions.


Les comportements et le cerveau inaugurent une ère nouvelle : celle de la convergence entre la biologie et la compréhension des mécanismes intimes de l’esprit.


L’individu est un tout : la dépression est une maladie qui touche à la fois le corps et l’esprit.


Sa guérison nécessite donc une prise en charge médicale et psychologique globale.


Pour vaincre la dépression, l’approche thérapeutique doit être multimodale et ajustée à la trajectoire de vie de chacun.

Cette tentative de compréhension des déterminants individuels de vulnérabilité biologiques, psychologiques, sociaux, génétiques est une approche nouvelle de la dépression.


Elle est porteuse d’espoir car elle dépasse le cadre de la guérison pour se tourner vers une éthique de la relation et surtout vers une prévention de la rechute.


La dépression n’est jamais un échec personnel !


Elle n’est ni le symptôme d’une société en crise, ni l’expression d’une quelconque faiblesse morale.


C’est une vraie maladie, une souffrance profonde du corps et de l’esprit qu’il ne faut pas confondre avec un coup de blues passager.


Mais surtout, c’est une maladie qui se soigne et qui se guérit.


Pour accéder à un traitement efficace, il faut d’abord comprendre, accepter, pour pouvoir agir et réagir vite.


C’est dans cette révolte contre la souffrance que le Sisyphe de Camus parvient finalement à retrouver l’espoir et surmonter le sentiment d’absurdité et de vacuité de l’existence.

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3 février 2008 7 03 /02 /février /2008 09:50

DIALOGUE

 






A l’heure où se développent dans les Entreprises ce que l’on appelle l’entretien individuel, nous avons un urgent besoin de réapprendre l’art du dialogue, car la vie en commun, pour être sereine, doit passer par là.


Il faut réapprendre une culture du dialogue.


La première étape consiste à suspendre son jugement pour considérer l’autre avec sympathie. Tout commence par là.


Dans leur altérité, les autres sont vraiment « différents », voire capables de nous contredire.


Avoir une attitude de sympathie signifie – dans un premier temps – accepter de ne pas comprendre l’autre tout en partageant ses sentiments.


La vérité de l’autre a la même légitimité que la mienne.


Cela ne signifie pas qu’il n’y a pas de vérité ou que toutes les vérités se valent.


Chacun peut manifester sa propre vérité avec humilité et doit être disposé à recevoir de l’autre la vérité qui, toujours, nous précède et nous dépasse.


La sympathie implique l’empathie : elle n’est pas un élan qui nous pousserait vers l’autre, mais la capacité de se mettre à sa place, de le comprendre de l’intérieur.


Elle se fonde sur notre dimension humaine, qui nous rend semblable.


L’empathie permet de percevoir que l’existence par nature, n’est jamais isolée ; elle n’existe que dans la communication et dans la conscience de l’existence des autres.


L’égocentrisme, l’indifférence, le cynisme, la rancœur sont vaincus par ce sentiment : on fait ainsi place à l’autre.


Mais la sympathie et l’empathie ne sont que les conditions pour que le dialogue soit possible, fécond de transformations et d’enrichissements réciproques, on ne sort jamais comme on y était entré et le défi du dialogue implique la disponibilité à entreprendre ce chemin.


Dans le dialogue émergent des visions inédites de l’autre ; la fin des préjugés se fait proche : on découvre ce que l’on a en commun mais aussi ce qui manque à chacun.


Dans le dialogue, deux visages se trouvent face à face.


Cet autre que je situais dans une dimension reculée se révèle beaucoup plus proche et semblable à moi que je ne l’imaginais.


La frontière demeure, tout en n’étant plus un lieu de conflits ou de malentendus, mais de pacification et de rencontre.


Si l’on n’attend rien de l’autre, le dialogue meurt avant même sa naissance.


Mais si l’on est disposé à l’accueillir comme un « hôte intérieur », alors se déclenche l’étincelle du dialogue authentique : on offre du temps à l’autre et les paroles qui s’échangent deviennent des dons réciproques.


Les questions de l’autre deviennent les miennes, ses doutes dérangent mes certitudes, ses convictions interpellent les miennes.


On arrive à exprimer des pensées que l’on n’avait encore jamais eues.


Avec la perception fascinante de les sentir à la fois inouïes et familières, on finit par découvrir que l’on possède depuis longtemps des réalités qu’on était convaincu d’ignorer.


Le dialogue avec l’autre permet la découverte inédite de notre propre existence.


Par des mots et des gestes, il fait apparaître l’intériorité qui nous habite. 

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Recherche

Relations Humaines

"La grandeur d'un métier est peut-être avant tout, d'unir les Hommes.

Il n'est qu'un luxe véritable et c'est celui des Relations Humaines.

En travaillant pour les seuls biens matériels, nous batissons nous-mêmes notre prison, avec notre monnaie de cendre qui ne procure rien qui vaille de vivre."


                                                                                                                                       Antoine de Saint- Exupéry 

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HANS URS VON BALTHASAR : VÉRITÉ
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HEIDEGGER : HUMANISME
HEIDEGGER : LE MÉTIER DE LA PENSÉE
HEIDEGGER : LE MIRACLE DES MIRACLES
HEIDEGGER : PENSÉE
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JACQUES MARITAIN : ESSENTIEL
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KANT : ACTIONS BONNES OU MAUVAISES
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KARL JASPERS : CONDUITE SENSÉE
KARL JASPERS : LIBERTÉ
KARL JASPERS : RACINES
KARL JASPERS : VÉRITÉ ET COMMUNICATION
KARL RAHNER : L'ÉTANT FINI
KHALIL GIBRAN : ÉLOGE DU TRAVAIL
KIERKEGAARD : ANGOISSE
KIERKEGAARD : COMPRENDRE
KIERKEGAARD : INCOMPRÉHENSIBLE
KIERKEGAARD : POUR UNE VIE NOUVELLE
KIERKEGAARD : SOUFFRANCE
KIERKEGAARD : SUR LE CHEMIN DE LA VIE
KIM EN JOONG
LA BRUYERE : MODESTIE
LACAN : LUMIÈRE
LACAN ET L’INCOMPLÉTUDE
LOUIS MARIE BILLÉ : UN MODÈLE POUR NOUS
MALRAUX : JUGER
MARCEL GAUCHET : EXTRAORDINAIRE BOULEVERSEMENT
MARCEL MAUSS : ESSAI SUR LE DON
MAURICE BELLET : LE LIEU DU COMBAT
MAURICE BLONDEL : ÉLOGE DE L’ACTION
MAURICE BLONDEL : EXIGENCE
MAURICE ZUNDEL : CONQUÊTE DE SOI
MAURICE ZUNDEL : CROYEZ-VOUS EN L’HOMME ?
MAURICE ZUNDEL : DIGNITÉ HUMAINE
MAURICE ZUNDEL : ÉCOUTE ET SILENCE
MAURICE ZUNDEL : HUMAIN
MAURICE ZUNDEL : LIBERTÉ
MAURICE ZUNDEL : RENCONTRE VÉRITABLE
MAURICE ZUNDEL : SENS DE L’EXISTENCE
MAURICE ZUNDEL : SENS DE LA DESTINÉE
MAURICE ZUNDEL : SILENCE 
MAURICE ZUNDEL : TRAVAIL
MAURICE ZUNDEL : VIE INACCOMPLIE
MAURICE ZUNDEL : VOCATION DE L’HOMME
MAX WEBER : ÉTHIQUE
MICHEL ALBERT : BONNE SANTÉ
MICHEL-MARIE ZANOTTI-SORKINE : DÉMOCRATIE ET LIBERTÉ
MICHEL-MARIE ZANOTTI-SORKINE : ÉTERNITÉ
MONTESQUIEU : MÉPRIS
MONTESQUIEU : POUVOIR
NEWMAN : CONDITION HUMAINE
NEWMAN : ÉVOLUTION DE L’HOMME
NEWMAN : NÉANT DE CE MONDE
NEWMAN : VRAI GENTLEMAN
NIETZSCHE : APPRÉCIATION
NIETZSCHE : AVENIR
NIETZSCHE : CERTITUDE
NIETZSCHE : CRUAUTÉ
NIETZSCHE : ÉLOGE DU SILENCE
NIETZSCHE : FINITUDE DE L’HOMME
NIETZSCHE : MÉPRIS DE SOI
NIETZSCHE : MONDE DÉSTRUCTURÉ
NIETZSCHE : TRISTE SOCIÉTÉ
NIETZSCHE : VÉRITÉ
NIETZSCHE ET TEILHARD DE CHARDIN
NORBERT SEGARD
NORBERT SEGARD : BONHEUR
NORBERT SEGARD : UN MODÈLE
PASCAL : DIVERTISSEMENT
PASCAL : MOI
PASCAL : MORT
PASCAL : PARAÎTRE
PASCAL : PUISSANCE
PASCAL : QU’EST-CE QUE L’HOMME ?
PAUL CLAUDEL : VRAI ET RIEN
PAUL RICOEUR : ACTION
PAUL RICOEUR : ÉTHIQUE
PAUL RICOEUR : L’AUTRE
PAUL RICOEUR : MAL ET BONTÉ
PAUL RICOEUR : PARDON
PAUL RICOEUR : VALEUR DE L’HOMME
PAUL TILLICH : ANGOISSE
PAUL VALADIER : HOMME, ANIMAL MALADE
PÉGUY, BERNANOS, CLAUDEL : ARGENT 
PIERRE CLAVERIE
PIERRE CLAVERIE : L’AUTRE
PIERRE, PAUL ET JEAN
PLATON : AUTORITÉ
RABELAIS : DÉSESPOIR
RENÉ GIRARD : DÉSIR MIMÉTIQUE
RENÉ GIRARD : HOMME MAÎTRE DU MONDE
RENÉ GIRARD : OPTIMISME
RENÉ GIRARD : ORIGINE DES CONFLITS
RENÉ GIRARD : RIVALITÉ MIMÉTIQUE
RENÉ GIRARD : TERRORISME
RENÉ GIRARD : URGENCE
ROMAIN ROLLAND : BATAILLE DE L’HOMME
ROUSSEAU ET AUGUSTIN
SAINT EXUPERY : SILENCE
SAINT-EXUPERY : BUT COMMUN
SAINT-EXUPERY : CATHÉDRALE
SAINT-EXUPERY : CITATIONS POUR MANAGER
SAINT-EXUPERY : DÉSERT
SAINT-EXUPERY : HAINE
SAINT-EXUPERY : HUMILITÉ
SAINT-EXUPERY : HUMILITÉ
SAINT-EXUPERY : JUSTICE
SAINT-EXUPERY : L’ART DES PETITS PAS
SAINT-EXUPERY : L’ESSENTIEL OUBLIÉ
SAINT-EXUPERY : LE PETIT PRINCE
SAINT-EXUPERY : LE TEMPS
SAINT-EXUPÉRY : MOZART ASSASSINÉ
SAINT-EXUPERY : PAROLE DE SAGE POUR UN MANAGER
SAINT-EXUPERY : QUALITÉ DE LA CIVILISATION
SAINT-EXUPERY : RACINES
SAINT-EXUPERY : RESPONSABLE
SAINT-EXUPERY : STABILITÉ
SAINT-EXUPERY : TOURNÉ VERS SOI
SAINT-EXUPERY : VANITÉ DE L’HOMME
SAINT-EXUPERY : VOYAGE
SARTRE : QU’EST-CE QUE L’HOMME ?
SERGE DASSAULT : GESTION PARTICIPATIVE
SPINOZA : JUSTICE
TEILHARD DE CHARDIN : APPARITION DE L’HOMME
TEILHARD DE CHARDIN : AVENIR
TEILHARD DE CHARDIN : DÉFI A LA PENSÉE
TEILHARD DE CHARDIN : DÉSORDRE
TEILHARD DE CHARDIN : EFFORT
TEILHARD DE CHARDIN : LE MONDE SE CONSTRUIT
TEILHARD DE CHARDIN : MANTEAU D’HUMANITÉ
TEILHARD DE CHARDIN : MONDE STUPIDE
TEILHARD DE CHARDIN : OEUVRE
TEILHARD DE CHARDIN : PAIX
TEILHARD DE CHARDIN : PRENDRE DE LA HAUTEUR
TEILHARD DE CHARDIN : RÉFLEXIONS SUR LA CRISE
TEILHARD DE CHARDIN : RÉUSSITE
TEILHARD DE CHARDIN : SOUFFRANCE
TEILHARD DE CHARDIN : VALEUR ABSOLUE
TEILHARD DE CHARDIN : VIE FONTALE
TEILHARD DE CHARDIN : VISION DU MONDE
TEILHARD DE CHARDIN : VIVE LA VIE !
TEILHARD DE CHARDIN : VOLONTÉ DE VIVRE
THEODORE MONOD
THÉODORE MONOD : LE PROPRE DE L’HUMAIN
THEODORT MONOD : DÉSERT 
THOMAS D’AQUIN
THOMAS D’AQUIN : ÉQUITÉ
THOMAS HOBBES : RIRE
THOMAS JEFFERSON : UN VISIONNAIRE !
THOMAS MANN : BONHEUR
TOCQUEVILLE : RELATIVISME
TOLSTOÏ : FORMER SA RAISON
VOLTAIRE : CUPIDITÉ ET ORGUEIL
YVES CONGAR : ESPRIT POSSESSIF