30 juin 2008 1 30 /06 /juin /2008 03:07

MANAGER EXIGEANT

 




Dans certaines équipes, les managers sont exigeants, en chasse de la moindre faille.


Cela devient une culture collective.


C’est très bien, car un manager doit être exigeant pour entraîner.


Mais, lorsque critiquer se pratique comme une langue courante, encourager les autres comme une langue étrangère, alors, danger !


Résultat : personne ne se risque à faire une action qui sorte du cadre.


Devant toute décision, on se réfère à son manager et le parapluie fonctionne à fond. Le parapluie prend progressivement la taille d’un parasol.


Comme on a peur de se faire repérer, de se faire humilier ou de déplaire, on répète ce que l’on sait faire, avec un certain succès parfois, mais sans génie ; en tout cas, sans enthousiasme ni innovation.


On s’autocensure, on reste sagement au centre du terrain, noyé dans le groupe, pour ne pas s’exposer.


Pour se préserver, on oublie les initiatives.


Pas d’initiative signifie peu d’expression de soi, peu de travail en équipe, peu de développement, absence de motivation, faible énergie et performance médiocre.


Mais au fond de soi, pointe l’inquiétude devant l’avenir.


Car c’est en se sentant progresser, apprendre avec d’autres, grandir, être reconnu et encouragé que l’on est en phase avec la vie que l’on mène.


« Quand l’homme ne sait plus vers quel port il navigue, aucun vent ne lui est favorable. » (Sénèque)

 

Partager cet article
Repost0
29 juin 2008 7 29 /06 /juin /2008 08:50

ETRE UN BON CHEF

 





On attend d’un manager non seulement qu’il prenne des décisions et qu’il sache donner des consignes, mais encore qu’il entraîne et qu’il anime son équipe.


Lorsqu’il comprend cela, la perspective devient alors toute différente : il doit se rapprocher de ses collaborateurs, connaître leurs motivations au travail, les consulter, valoriser leurs idées, argumenter les décisions ; bref, à tout propos former une équipe.


Il doit comprendre que l’on n’est pas un bon chef tout seul.


« Une locomotive sans ses wagons, ça ne sert à rien. D’ailleurs en général, c’est qu’elle va au garage. »

Partager cet article
Repost0
29 juin 2008 7 29 /06 /juin /2008 03:24

BON ET MAUVAIS MANAGER

 







Un bon manager sert avec un supplément d’humilité, d’écoute, de profondeur.


Un bon manager est d’abord serviteur, c'est-à-dire il est d’abord à l’écoute.


Il fait grandir ses collaborateurs.


Il est donc  suivi par ses collaborateurs.


Un mauvais manager n’écoute plus que lui-même, ses collaborateurs n’osent plus lui dire la vérité.


Il humilie ses collaborateurs.


Il est en grand danger.


Et cela conduit à un désastre.

Partager cet article
Repost0
20 juin 2008 5 20 /06 /juin /2008 03:32

SEPT ERREURS A ÉVITER

 

 







Voici quelques erreurs qu’un manager doit absolument éviter :

 

. Oublier le caractère primordial du profit.

 

Un manager ne doit jamais faire passer au second plan l’impérieuse et permanente nécessité financière de son entreprise.

 

Toute dérive par rapport à cette règle première fait courir un danger qui peut être fatal à toute l’entreprise.

 

Une entreprise qui ne fait pas de profit disparait.

 

. Ne pas assumer ses responsabilités jusqu’au bout.

 

Même si le manager est fondé à reprocher une erreur à tel ou tel collaborateur, il doit avoir pour principe de toujours admettre qu’il est responsable en dernier ressort.

 

. Trop se consacrer au quotidien.

 

La tentation est grande de courir du four au moulin, comme on dit.

 

On néglige d’autant les missions plus difficiles et plus stratégiques qui sont, justement, l’exclusivité des managers.

 

. Négliger les détails.

 

Dans les conditions actuelles de la compétition, l’à-peu-près n’est plus du tout de mise et c’est souvent par les détails que se fait la différence.

 

. Entretenir des relations antagonistes avec ses collaborateurs, basées sur la force, la menace ou le chantage.

 

. Se cantonner dans un rôle matérialiste, préoccupé exclusivement du résultat à atteindre et faisant abstraction des considérations humaines.

 

L’entreprise est un édifice humain et, sous prétexte d’efficacité, vouloir la « déshumaniser » ne peut que conduire à l’affrontement et à l’échec.

 

. Etre trop souvent familier et égalitaire.

 

Dans une entreprise, chacun à son rôle.

 

Ce qui ne signifie pas qu’il faut proscrire le respect, la convivialité, le naturel, l’empathie et la chaleur humaine. Bien au contraire.

 

 

Partager cet article
Repost0
19 juin 2008 4 19 /06 /juin /2008 03:47

ÉLOGE DE L'ÉTHIQUE

 





L’éthique, tout le monde en parle, c’est à la mode, çela fait vendre.

 

Pourtant quand il s’agit de passer du discours à la réalité effective, bien des réticences se font jour, insignifiance pour les uns, « l’éthique, pas la peine d’en parler, tout le monde sait faire, à l’instar de M. Jourdain qui sait faire de la prose ».

 

Danger pour les autres : l’expertise éthique pourrait avoir une prétention de vérité, d’exigence, de remise en cause.

 

Mais… « seuls les poissons morts vont toujours dans le sens du courant… »

 

 Les vivants, eux, apprennent et choisissent où ils veulent aller.

 

Ainsi l’éthique peut être, par la justesse de sa parole comme de sa mise en oeuvre, un chemin de tolérance, un chemin de vie, et de vérité de l’humain.

 

Notre société est complexe et pluraliste, belle mais aussi déconcertante parfois.

 

Les nouvelles technologies promettent beaucoup mais tout cela humanise-t-il ?

 

De nouveaux chemins s’ouvrent, franchissant des frontières jusque là inconnues et menant vers de nouvelles contrées.

 

Parler d’éthique c’est alors parler de passeurs.

 

Non pas des porteurs de certitudes qui disent où il faut aller et comment s’y prendre exactement.

 

Mais des passeurs qui fournissent une carte, une boussole ou un GPS, et qui accompagnent c'est-à-dire mangent avec l’autre le pain du chemin.

 

La carte, elle permet de lire notre société, et l’interdisciplinarité éthique en fournit des approches variées, cartes sociologiques, juridiques, médicales, philosophiques, etc.

 

Les repères, les valeurs, la dignité de tout être humain, permettent de signaler une route ; de baliser un chemin, d’éviter de s’égarer ; à deux conditions cependant :

 

- d’abord, de rester en contact avec le réel, même et justement parce qu’il est éminemment complexe.

 

Des repères purement théoriques ne sont que spéculation dans le vide.

 

Le risque est de planer, de s’évader dans un monde purement virtuel. Comme l’a écrit Xavier Thévenot, « Toute recherche éthique, si elle ne veut pas s’enfermer dans un ciel de principes (…), doit se confronter aux tendances profondes, complexes et multiples de la société dans laquelle elle s’élabore. ».

 

Mais « le risque qui guette alors est de devenir un prophète de malheur, sensible aux seules déviances sociales et s’enfermant dans un discours purement pessimiste sur «le monde»... »

 

- Ensuite, et c’est la même logique, il faut savoir où l’on veut aller, quel but l’on se fixe ; mais quand notre société relègue les racines dans la sphère du privé, propose-t-elle encore des étayages de sens, des panneaux indicateurs ?

 

Car si l’on ne sait pas où l’on doit aller, le foisonnement de repères ne fournit aucune indication, au contraire.

 

Le voyageur n’a plus alors sous les yeux qu’un enchevêtrement de panneaux qui n’indiquent plus.

 

Et il entre dans la nuit.

 

L’éthique n’a pas le secret du jour, mais elle le pointe du doigt comme la lumière au bout de l’horizon, grâce à ses outils propres. Grâce au langage, ce médium culturel, dans quoi et par quoi le sujet est institué et le monde montré.

 

Ce langage qui permet de parler, d’argumenter, de partager des points de vue.

 

Grâce aux analyses rigoureuses du réel dans ses différentes facettes.

 

Grâce au désir, désir d’humanisation, d’accomplissement, désir d’authenticité, de vie plus forte que la mort et le néant.

 

Et une vie qui a du sens s’élève et élève le monde.

 

« Que fais-tu là ? », demande un sage à des ouvriers peinant dans une carrière sous la chaleur du jour.

 

Le premier lève vers lui un regard morose et déclare : «Tu le vois bien, je casse des pierres» ; le second le regarde avec une certaine fierté : «Tu le sais, je gagne ma vie». Le troisième, les yeux pleins de lumière, lui dit : «Ne le devines-tu pas ? Je bâtis une maison où hommes et femmes pourront vivre ensemble, s’aimer, rendre grâces. »

 

L’éthique en se donnant comme objectif l’humanisation des personnes ne sait pas tout, mais elle stimule ce désir de faire bien, de faire au mieux, de faire advenir des sujets libres, responsables, autonomes, vivants, malgré les coups du boutoir du réel.

 

Car l’éthique n’est pas naïve, elle a d’ailleurs souvent les mains sales à force de tripoter la complexité situationnelle, mais comme disait Péguy, il vaut mieux avoir les mains sales que pas de main.

 

Car l’éthique n’est pas prétentieuse : l’humus de son action la tire vers cette humilité qui s’évanouit dès lors qu’on prétend la détenir.

 

Car l’éthique n’est pas austère, son humour apporte légèreté parfois jusque dans le tragique, contribuant ainsi à le traverser pour aller de l’avant malgré tout.

 

L’éthique, en définitive ?

 

Un chemin de passage pour passeurs d’humanité.

 

Un chemin de vie pour susciter la vie.

 

Partager cet article
Repost0
18 juin 2008 3 18 /06 /juin /2008 03:40

AUTORITÉ DU MANAGER

 

 





Spécifiquement, le rôle du manager est d’exercer l’autorité.

 

Tous les groupes humains requièrent de l’autorité.

 

L’autorité doit être comprise comme la capacité de diriger en accord avec un raisonnement juste ; ce n’est pas une force exempte de tout contrôle.

 

Elle est exercée légitimement uniquement si elle est utilisée comme un moyen de parvenir au bien commun, et uniquement si des moyens moralement corrects sont mis en œuvre ; ce n’est donc pas un privilège, mais un souci de servir.

 

Les principes ci-dessus peuvent être lus comme qualifiant à la fois les fins pour lesquelles l’autorité devrait être exercée (par exemple, la dignité humaine, le bien commun, la solidarité) et comment l’autorité devrait être exercée (par exemple, la subsidiarité, la participation).

 

Partager cet article
Repost0
15 juin 2008 7 15 /06 /juin /2008 03:35

HUMOUR

 

 





 

Disposer d’une marge de cette forme d’intelligence qui s’appelle l’humour, l’autodérision : c’est cela qui nous manque le plus, dans le vaste monde et la triste actualité.

 

La capacité de se moquer de soi.

 

Au lieu de quoi, l’on voit des sinistres, en­goncés dans leurs postures, pétris d’orgueil, dépositaires autoproclamés du droit, de la loi et de la force.

 

Ils savent tout.

 

Les autres ?

 

« Tous, nuls ! »

 

Si cela réussit, c’est grâce à eux, si cela ne marche pas, c’est la faute des autres.

 

Imaginez un seul instant qu’un manager, un seul, on n’en demande pas plus fasse preuve d’humour, de légèreté de l’être : il gagnerait l’estime du monde.

 

On l’écouterait.

 

On ferait tout pour lui.

 

Bonjour, la motivation !

 

Bonjour, la valeur ajoutée !

 

Bonjour les bénéfices !

 

 

Partager cet article
Repost0
14 juin 2008 6 14 /06 /juin /2008 10:20

LE QUIZ DU BON MANAGER

 

 

 


 



Manager autant que faire se peut par l’envie, la motivation et la compétence et non par la crainte des sanctions

 

Se faire à la fois aimer et respecter, en prenant en compte les besoins des personnes mais, inversement, en prenant du recul.

 

Aller sur le terrain, écouter, comprendre

 

Mettre chaque subordonné en position de faire du bon travail : mettre la bonne personne au bon poste

 

Former, développer les compétences

 

Informer, communiquer vers les collaborateurs afin qu’ils aient toutes les informations utiles pour la bonne réalisation de leurs tâches

 

Déléguer et responsabiliser :

 

 

avoir un à-priori de confiance

 

fixer des objectifs, donner de l'autonomie sur les moyens

 

juger et récompenser de façon objective, en fonction des résultats et des efforts

 

inciter les personnels à une responsabilisation croissante

 

encourager ; ne jamais écraser, humilier

 

Organiser :

 

Définir les responsabilités et les tâches en tant que de besoin

 

Mettre en place les méthodes et les outils nécessaires pour permettre le bon travail à la source et réduire les contrôles

 

Suivre le fonctionnement, résoudre les dysfonctionnements

 

Pour les décisions :

 

consulter les responsables concernés

 

prendre en compte les problèmes de mise en oeuvre

 

expliquer les décisions

 

suivre les résultats, adapter

 

Animer l'équipe :

 

dynamiser, encourager, reconnaître les bons résultats

 

s'intéresser aux personnes, connaître ses collaborateurs, respecter la dignité et la personnalité de chacun

 

conseiller, résoudre les problèmes

 

suivre la motivation, détecter et corriger les causes de démotivation

 

Surveiller et gérer :

 

surveiller l'activité, détecter les dérives

 

mesurer les résultats, comparer aux objectifs

 

faire prendre les actions correctives nécessaires

 

gérer et faire remonter les informations utiles à la Direction supérieure

 

Gestion des ressources humaines :

 

faire un bilan régulier avec chacun et refixer la « feuille de route » pour la suite

 

résoudre les différents et conflits entre personnes…

 

veiller aux carrières, promouvoir les meilleurs, exclure tout favoritisme

 

assurer une bonne communication générale interne et externe

 

ouvrir un « espace de parole » (groupes de projet qualité, groupes de parole, enquêtes périodiques…) afin de laisser chacun s’exprimer. C’est ainsi que seront évitées les rumeurs et le « non-dit » qui sinon empoisonnent le management.

 

 

Partager cet article
Repost0
14 juin 2008 6 14 /06 /juin /2008 03:49

UN TRAVAIL STRESSANT

 

 






Le travail est stressant.

 

Il l’a été, il l’est, il le sera.

 

Tout le monde admet cependant que les conditions de travail se sont durcies, compte tenu de la compétition économique, créant toujours plus de tension entre les exigences du travail et la perception de ses capacités personnelles à les relever, pour reprendre une des nombreuses définitions du stress.

 

L’idée d’un stress grandissant est telle que le ministre du travail vient de rece­voir un rapport passionnant à ce sujet.


Ce rapport frappe d’abord par sa rigueur et son extrême prudence en mettant bien en évidence que si tout le monde reconnaît l’im­portance du problème, il n’y a par contre aucun consensus sur les causes du stress et des risques psychosociaux, comme si chacun finalement y projetait ses propres visions, opinions, convictions.


La plupart des propositions des deux auteurs vont toutes dans le même sens : sur un tel sujet, il est urgent de savoir de quoi on parle.

 

Ils proposent la construction d’in­dicateurs et d’instruments de me­sure, le développement d’enquêtes permettant enfin de réelles com­paraisons, le développement de référentiels.


Effectivement, l’histoire de la science nous a prouvé qu’il ne suffit pas d’un consensus des ressentis pour qu’un phénomène soit avéré et décrit en des termes permettant une réelle action.

 

Et le problème du stress pose de réelles questions épistémologiques et mé­thodologiques : de quoi parle-t-on et comment le mesure-t-on ?

Le stress n’est pas qu’un mal.

 

Dans les enquêtes, 38 % des personnes qui se remémorent une pé­riode d’engagement fort dans le travail font état de ce stress, les mêmes indiquent souvent qu’il y avait aussi du plaisir.

 

Alors comment distin­guer, comme pour le cholestérol, le bon du mauvais ?


Comme le dit le rapport, les spécialistes s’accordent à noter la difficulté à distinguer les causes des conséquences : le stress crée des problèmes qui génèrent eux-mêmes du stress : où est la poule, où est l’oeuf ?


Si on parle de stress dans le travail, qu’inclut-on dans les va­riables descriptives du travail ?

 

Seulement les cadences, la pres­sion du chef, l’absence (ou la surabondance) d’autonomie ?

 

Ne faut-il pas inclure aussi la pression des clients, celle des collègues ou des collaborateurs, sans compter celle que l’on s’est mise soi-même ?

 

D’ailleurs est-ce que le stress au travail ne s’observe qu’au bureau ou dans l’atelier ?

 

Habi­ter de plus en plus loin de son travail, du fait du coût prohibitif de l’immobilier, cela peut avoir des conséquences sur le stress.

 

Tout comme d’ailleurs les problèmes de couple, d’éduca­tion des enfants et de voisinage qui vous occupent l’esprit quand vous êtes au travail.

 

L’homme ne peut pas se couper en tranches selon ses lieux de vie : il apparaît assez évident qu’un niveau de stress au travail n’est pas déconnecté d’un mode de vie personnel en dehors du travail.

 

Comment le prendre en compte ?

 

On ne parle même pas des moyens de repérer le stress.

 

Le dé­claratif suffit-il ?

 

Certes on se sent stressé, de la même manière qu’il n’y a plus de saison.

 

Ce n’est pas forcément faux mais encore faut-­il pouvoir aller plus loin dans la démonstration.

Finalement, ce n’est pas parce que tout le monde sent le problème qu’il faut s’interdire une approche un peu scientifique.

 

Le rapport le dit bien. Le vrai problème, pour autant que le débat sur le stress ne soit pas qu’un prétexte, c’est de parvenir, au niveau national ou local, à un vrai consensus sur des définitions et des outils de mesure. Ceux-ci n’épuiseront jamais la totalité du phénomène mais les acteurs pourront au moins travailler et agir ensemble avec l’ouverture d’esprit que requiert un sujet pareil.

 

Partager cet article
Repost0
12 juin 2008 4 12 /06 /juin /2008 03:57

ETRE UN BON MANAGER (2)

 






Voilà quelques années que la figure du manager s'est installée et a acquis ses lettres de noblesse en entreprise.


Que les écoles, d'ailleurs, ne sont plus seulement perçues comme "de commerce", mais "de management".


Qu'il n'y a pas un projet, une division, un service qui n'ait son manager.


Autrefois on disait un "chef".

 

Mais le manager, c'est un chef qui n'est pas tout à fait qu'un chef.


Quelqu'un qui se démène (devrait se démener) en a-ni-mant. Une équipe, s'entend.


Des sondages tombent régulièrement pour nous éclairer sur les compétences attendues des managers.

 

Robert Half, cabinet de conseil international en recrutement, a réalisé une enquête auprès de 5 000 directeurs des ressources humaines et directeurs financiers de dix-sept pays de laquelle il ressort que plusieurs caractéristiques demandées au bon manager "font l'unanimité".


Parmi celles-ci, figurent en tête : la faculté de communiquer, pour 58 % des personnes interrogées. Avec des pointes significatives pour certains pays : 72 % en Australie, 70 % en Suisse et au Canada, 67 % en Irlande, 64 % aux Pays-Bas.


L'individualisme contemporain, qui traverse tous les segments de la société et donc l'entreprise, appelle de ceux qui managent un savoir-faire en matière de lien.


Les compétences souhaitées en communication devancent d'ailleurs largement les besoins exprimés en matière... d'honnêteté et d'intégrité (36 %), voire de capacité de gestion et d'encadrement (36 %).


En France, une bonne faculté d'écoute est même plus requise de la part d'un manager que la seule faculté de communiquer (pour 45 % des sondés, contre 41 %).


D'autres sondages indiquent que les "managés" eux-mêmes expriment de fortes attentes sur le terrain : la capacité de "donner un retour".


En entreprise, donc, rien de plus terrible, de nos jours, qu'un chef qui se contente de commander et ne renvoie rien.


Le sociologue Michel Maffesoli fait état de cette modification, pour ainsi dire géométrique, de l'autorité.


De vertical, pour ainsi dire paternel, le pouvoir ne semble s'accepter aujourd'hui - notamment des jeunes générations - que s'il gagne en horizontalité. "Il y a (chez celles-ci), écrit le sociologue, la recherche d'une vraie autorité. Celle qui, au plus près de son étymologie (auctoritas), fait croître, augmente les potentialités possédées par tout un chacun.


Le pouvoir est vertical.


L'autorité est horizontale.


Le manager, c’est celui qui accompagne et qui fait donc ressortir ou essaie de faire ressortir "le potentiel".

Partager cet article
Repost0

Recherche

Relations Humaines

"La grandeur d'un métier est peut-être avant tout, d'unir les Hommes.

Il n'est qu'un luxe véritable et c'est celui des Relations Humaines.

En travaillant pour les seuls biens matériels, nous batissons nous-mêmes notre prison, avec notre monnaie de cendre qui ne procure rien qui vaille de vivre."


                                                                                                                                       Antoine de Saint- Exupéry 

English

Principal Auteur Cité

AUTRES AUTEURS CITÉS

ALBERT CAMUS : BONHEUR
ALBERT CAMUS : DIGNITÉ DE VIVRE ET DE MOURIR
ALBERT CAMUS : HAINE ET MÉPRIS
ALBERT CAMUS : JUGEMENT
ALBERT CAMUS : LE DROIT ET LA FORCE
ALBERT ROUET : CHEMIN VERS SOI
ALBERT ROUET : COMPLEXITÉ DES RELATIONS A L’AUTRE
ALBERT ROUET : L’AUTRE
ALBERT ROUET : RIGIDITÉ
ALBERT ROUET : TRAVAIL, LIEU DES CONTRADICTIONS D’UNE SOCIÉTÉ
ALBERT SCHWEITZER : CIVILISATION ET ÉTHIQUE
ANDRÉ COMTE-SPONVILLE : BONHEUR
ANDRE COMTE-SPONVILLE : MORALE ET CAPITALISME
ANDRÉ COMTE-SPONVILLE : MORALE ET ÉTHIQUE
ANDRÉ COMTE-SPONVILLE : PETIT TRAITE DES GRANDES VERTUS
ARISTOTE : BONHEUR
ARISTOTE : HEUREUX
ARISTOTE : PRUDENCE
AUGUSTIN : BONHEUR
AUGUSTIN : COMPRENDRE
AUGUSTIN : DOMINATION
AUGUSTIN : ETRE GRAND
AUGUSTIN : VOIR, SUPPORTER, ACCEPTER
AXEL KAHN : ALTÉRITÉ
AXEL KAHN : DÉFINITION DU BIEN
AXEL KAHN : SPLENDEUR DE L’HUMANITÉ
BADEN POWEL : POUR UN MONDE MEILLEUR
BERNANOS : INFIRMITÉ
BERNANOS : LE SECRET DU BONHEUR
BERNANOS : OBLIGATIONS
BERNANOS : PATIENCE
BERNANOS : RECONCILIÉ AVEC SOI MEME
CAMUS : ASPIRATIONS ESSENTIELLES DE L’HOMME
CAMUS : DIRECTION DES HOMMES
CAMUS : MONDE INSUPPORTABLE
CAMUS : NE RIEN ENVIER
CHARLES DE FOUCAULD : PARFAITE OBÉISSANCE
CHARLES DE FOUCAULD : RENAÎTRE
CHARLES JOURNET : LE MAL
CHARLES PEGUY : LE MAL
CHRISIAN DE CHERGÉ : COEUR
CHRISIAN DE CHERGÉ : L’AUTRE
CHRISTIAN DE CHERGÉ : COURAGE !
CHRISTIAN DE CHERGÉ : DE RICHES VERTUS
CHRISTIAN DE CHERGÉ : ENGAGEMENT
CHRISTIAN DE CHERGÉ : LA VIE
CHRISTIAN DE CHERGÉ : MERCI
CHRISTIAN DE CHERGÉ : SIMPLICITÉ
CHRISTIAN DE CHERGÉ : SIMPLICITÉ
CLAUDE LÉVI STRAUSS
CLAUDE RAULT : DESERT 
CLAUDE RAULT : DESERT 
CLAUDE RAULT : HUMILITÉ
CLAUDE RAULT : MESSAGE DU SAHARA 
CLAUDE RAULT : REFROIDISSEMENT 
DESCARTES : CE QU’EST L’HOMME
DESCARTES : LE BON SENS
DESCARTES : LES QUATRES PRÉCEPTES
DOSTOIEVSKI : RICHESSE
EDGAR MORIN : LUMIÈRE
EDGAR MORIN : LUMIÈRE
EDITH STEIN : ETRE
EDITH STEIN : INTÉRIORITÉ ET ALTÉRITÉ
EDITH STEIN : QU'IL EST BEAU ET BON DE VIVRE 
EDITH STEIN : RESPONSABILITÉ
EDITH STEIN : SA PERSONNALITÉ
EDITH STEIN : SA VIE
EDITH STEIN : SERVICE
EDITH STEIN : TOUT SUR SA VIE
EDITH STEIN ET L’EMPATHIE
EDITH STEIN ET L’EMPATHIE
EDITH STEIN ET L’INDIVIDUALISME
EDITH STEIN ET LA RESPONSABILITÉ
ELIE WIESEL : BIEN OU MAL
ELIE WIESEL : IDÉE DE L’HOMME
EMMANUEL LEVINAS ET SARTRE : LIBERTÉ
ÉRASME : HOMME DEBOUT
ERIK ORSENNA : VALEUR TRAVAIL
ERNEST HEMINGWAY : HUMILITÉ
ETTY HILLESUM : BONHEUR
ETTY HILLESUM : ÊTRE
ETTY HILLESUM : FONDS COMMUN
ETTY HILLESUM : LA VIE EST BELLE
ETTY HILLESUM : PAROLE
ETTY HILLESUM : S’AGUERRIR
ETTY HILLESUM : UN SENS A LA VIE
ETTY HILLESUM : UN SENS DE LA VIE
ETTY HILLESUM : UNE VIE BOULEVERSÉE
FRANCOIS VARILLON : DÉSESPOIR
FRANCOIS VARILLON : JOYEUX
GANDHI : CUPIDITÉ
GRÉGOIRE DE NYSSE : CELUI QUI MONTE
HANNAH ARENDT
HANNAH ARENDT : ACTIVITÉS HUMAINES
HANNAH ARENDT : AUTORITÉ
HANNAH ARENDT : BONTÉ
HANNAH ARENDT : CHAQUE HOMME EST UNIQUE
HANNAH ARENDT : COMMENCEMENT
HANNAH ARENDT : COMMENCEMENT
HANNAH ARENDT : ÉCONOMIE DE GASPILLAGE
HANNAH ARENDT : ÉDUCATION
HANNAH ARENDT : LE MIRACLE QUI SAUVE LE MONDE
HANNAH ARENDT : LIBERTÉ
HANNAH ARENDT : PARDON
HANNAH ARENDT : PAROLE
HANNAH ARENDT : PENSER LE TOTALITARISME
HANNAH ARENDT : POUVOIR
HANS JONAS : ÉTHIQUE DE LA RESPONSABILITÉ
HANS JONAS : RESPONSABILITÉ
HANS JONAS : RESPONSABILITÉ ET ESPÉRANCE
HANS KÜNG : GRANDEUR ET MISÈRE DE L’HOMME
HANS URS VON BALTHASAR : STRUCTURE DE L’HOMME
HANS URS VON BALTHASAR : VÉRITÉ
HEIDEGGER : ÊTRE ET ÉTANT
HEIDEGGER : HUMANISME
HEIDEGGER : HUMANISME
HEIDEGGER : LE MÉTIER DE LA PENSÉE
HEIDEGGER : LE MIRACLE DES MIRACLES
HEIDEGGER : PENSÉE
HENRI de LUBAC : IGNORANCE
HENRI de LUBAC : MÉPRIS
HENRI de LUBAC : PARADOXES
HENRI de LUBAC : PATIENCE
HENRI DE LUBAC : SOLEIL
HENRI de LUBAC : SOUFFRANCE
HENRI QUINSON : NOUVELLE SOCIÉTÉ
HENRI TEISSIER : UN MODÈLE A SUIVRE
HUSSERL : SENS DE CETTE EXISTENCE HUMAINE
JACQUES MARITAIN : ÉLOGE DU DON
JACQUES MARITAIN : ESSENTIEL
JACQUES MARITAIN : PAROLE DE SAGE
JAURES : DIRIGER
JEAN CHRYSOSTOME : BONHEUR INFINI
JEAN CHRYSOSTOME : HUMILITÉ
JEAN GIONO : CARACTÈRE INOUBLIABLE
JEAN GUITTON : DANS LE VENT
JEAN GUITTON : LA MORT
JEAN GUITTON : OBÉISSANCE
JEAN GUITTON : ORGUEIL
JEAN LUC MARION : LE PROPRE DE L’HOMME
KANT : ACTION ÉTHIQUE
KANT : ACTIONS BONNES OU MAUVAISES
KANT : CONTRAINTE
KANT : EXIGENCES DE LA PENSÉE
KANT ET LE MANAGEMENT
KARL BARTH : L’ESSENCE DU MAL
KARL JASPERS : ANONYMAT
KARL JASPERS : AUTORITÉ ET RAISON
KARL JASPERS : CONDUITE SENSÉE
KARL JASPERS : LIBERTÉ
KARL JASPERS : RACINES
KARL JASPERS : VÉRITÉ ET COMMUNICATION
KARL RAHNER : L'ÉTANT FINI
KHALIL GIBRAN : ÉLOGE DU TRAVAIL
KIERKEGAARD : ANGOISSE
KIERKEGAARD : COMPRENDRE
KIERKEGAARD : INCOMPRÉHENSIBLE
KIERKEGAARD : POUR UNE VIE NOUVELLE
KIERKEGAARD : SOUFFRANCE
KIERKEGAARD : SUR LE CHEMIN DE LA VIE
KIM EN JOONG
LA BRUYERE : MODESTIE
LACAN : LUMIÈRE
LACAN ET L’INCOMPLÉTUDE
LOUIS MARIE BILLÉ : UN MODÈLE POUR NOUS
MALRAUX : JUGER
MARCEL GAUCHET : EXTRAORDINAIRE BOULEVERSEMENT
MARCEL MAUSS : ESSAI SUR LE DON
MAURICE BELLET : LE LIEU DU COMBAT
MAURICE BLONDEL : ÉLOGE DE L’ACTION
MAURICE BLONDEL : EXIGENCE
MAURICE ZUNDEL : CONQUÊTE DE SOI
MAURICE ZUNDEL : CROYEZ-VOUS EN L’HOMME ?
MAURICE ZUNDEL : DIGNITÉ HUMAINE
MAURICE ZUNDEL : ÉCOUTE ET SILENCE
MAURICE ZUNDEL : HUMAIN
MAURICE ZUNDEL : LIBERTÉ
MAURICE ZUNDEL : RENCONTRE VÉRITABLE
MAURICE ZUNDEL : SENS DE L’EXISTENCE
MAURICE ZUNDEL : SENS DE LA DESTINÉE
MAURICE ZUNDEL : SILENCE 
MAURICE ZUNDEL : TRAVAIL
MAURICE ZUNDEL : VIE INACCOMPLIE
MAURICE ZUNDEL : VOCATION DE L’HOMME
MAX WEBER : ÉTHIQUE
MICHEL ALBERT : BONNE SANTÉ
MICHEL-MARIE ZANOTTI-SORKINE : DÉMOCRATIE ET LIBERTÉ
MICHEL-MARIE ZANOTTI-SORKINE : ÉTERNITÉ
MONTESQUIEU : MÉPRIS
MONTESQUIEU : POUVOIR
NEWMAN : CONDITION HUMAINE
NEWMAN : ÉVOLUTION DE L’HOMME
NEWMAN : NÉANT DE CE MONDE
NEWMAN : VRAI GENTLEMAN
NIETZSCHE : APPRÉCIATION
NIETZSCHE : AVENIR
NIETZSCHE : CERTITUDE
NIETZSCHE : CRUAUTÉ
NIETZSCHE : ÉLOGE DU SILENCE
NIETZSCHE : FINITUDE DE L’HOMME
NIETZSCHE : MÉPRIS DE SOI
NIETZSCHE : MONDE DÉSTRUCTURÉ
NIETZSCHE : TRISTE SOCIÉTÉ
NIETZSCHE : VÉRITÉ
NIETZSCHE ET TEILHARD DE CHARDIN
NORBERT SEGARD
NORBERT SEGARD : BONHEUR
NORBERT SEGARD : UN MODÈLE
PASCAL : DIVERTISSEMENT
PASCAL : MOI
PASCAL : MORT
PASCAL : PARAÎTRE
PASCAL : PUISSANCE
PASCAL : QU’EST-CE QUE L’HOMME ?
PAUL CLAUDEL : VRAI ET RIEN
PAUL RICOEUR : ACTION
PAUL RICOEUR : ÉTHIQUE
PAUL RICOEUR : L’AUTRE
PAUL RICOEUR : MAL ET BONTÉ
PAUL RICOEUR : PARDON
PAUL RICOEUR : VALEUR DE L’HOMME
PAUL TILLICH : ANGOISSE
PAUL VALADIER : HOMME, ANIMAL MALADE
PÉGUY, BERNANOS, CLAUDEL : ARGENT 
PIERRE CLAVERIE
PIERRE CLAVERIE : L’AUTRE
PIERRE, PAUL ET JEAN
PLATON : AUTORITÉ
RABELAIS : DÉSESPOIR
RENÉ GIRARD : DÉSIR MIMÉTIQUE
RENÉ GIRARD : HOMME MAÎTRE DU MONDE
RENÉ GIRARD : OPTIMISME
RENÉ GIRARD : ORIGINE DES CONFLITS
RENÉ GIRARD : RIVALITÉ MIMÉTIQUE
RENÉ GIRARD : TERRORISME
RENÉ GIRARD : URGENCE
ROMAIN ROLLAND : BATAILLE DE L’HOMME
ROUSSEAU ET AUGUSTIN
SAINT EXUPERY : SILENCE
SAINT-EXUPERY : BUT COMMUN
SAINT-EXUPERY : CATHÉDRALE
SAINT-EXUPERY : CITATIONS POUR MANAGER
SAINT-EXUPERY : DÉSERT
SAINT-EXUPERY : HAINE
SAINT-EXUPERY : HUMILITÉ
SAINT-EXUPERY : HUMILITÉ
SAINT-EXUPERY : JUSTICE
SAINT-EXUPERY : L’ART DES PETITS PAS
SAINT-EXUPERY : L’ESSENTIEL OUBLIÉ
SAINT-EXUPERY : LE PETIT PRINCE
SAINT-EXUPERY : LE TEMPS
SAINT-EXUPÉRY : MOZART ASSASSINÉ
SAINT-EXUPERY : PAROLE DE SAGE POUR UN MANAGER
SAINT-EXUPERY : QUALITÉ DE LA CIVILISATION
SAINT-EXUPERY : RACINES
SAINT-EXUPERY : RESPONSABLE
SAINT-EXUPERY : STABILITÉ
SAINT-EXUPERY : TOURNÉ VERS SOI
SAINT-EXUPERY : VANITÉ DE L’HOMME
SAINT-EXUPERY : VOYAGE
SARTRE : QU’EST-CE QUE L’HOMME ?
SERGE DASSAULT : GESTION PARTICIPATIVE
SPINOZA : JUSTICE
TEILHARD DE CHARDIN : APPARITION DE L’HOMME
TEILHARD DE CHARDIN : AVENIR
TEILHARD DE CHARDIN : DÉFI A LA PENSÉE
TEILHARD DE CHARDIN : DÉSORDRE
TEILHARD DE CHARDIN : EFFORT
TEILHARD DE CHARDIN : LE MONDE SE CONSTRUIT
TEILHARD DE CHARDIN : MANTEAU D’HUMANITÉ
TEILHARD DE CHARDIN : MONDE STUPIDE
TEILHARD DE CHARDIN : OEUVRE
TEILHARD DE CHARDIN : PAIX
TEILHARD DE CHARDIN : PRENDRE DE LA HAUTEUR
TEILHARD DE CHARDIN : RÉFLEXIONS SUR LA CRISE
TEILHARD DE CHARDIN : RÉUSSITE
TEILHARD DE CHARDIN : SOUFFRANCE
TEILHARD DE CHARDIN : VALEUR ABSOLUE
TEILHARD DE CHARDIN : VIE FONTALE
TEILHARD DE CHARDIN : VISION DU MONDE
TEILHARD DE CHARDIN : VIVE LA VIE !
TEILHARD DE CHARDIN : VOLONTÉ DE VIVRE
THEODORE MONOD
THÉODORE MONOD : LE PROPRE DE L’HUMAIN
THEODORT MONOD : DÉSERT 
THOMAS D’AQUIN
THOMAS D’AQUIN : ÉQUITÉ
THOMAS HOBBES : RIRE
THOMAS JEFFERSON : UN VISIONNAIRE !
THOMAS MANN : BONHEUR
TOCQUEVILLE : RELATIVISME
TOLSTOÏ : FORMER SA RAISON
VOLTAIRE : CUPIDITÉ ET ORGUEIL
YVES CONGAR : ESPRIT POSSESSIF