MAL MANAGER
Un manager qui réduit les autres à rien, ne peut attendre d’eux de bons résultats.
Il se referme toujours uniquement sur lui-même.
Il se fait le centre de tout.
Il écrase l’autre pour s’élever.
Il déprécie les autres pour se valoriser.
Il n’émane de lui aucun bien-être.
Au contraire, il répand autour de lui de la peur et de l’effroi.
Autour de lui se développe un climat très dévastateur.
Il se fait du tort à lui-même.
Il abuse de son autorité pour se valoriser.
Il est bien incapable de faire ce qui conduirait chacun à son bonheur.
En définitive, il est proprement esclave de son pauvre petit ego.
Toute son attention se porte sur sa propre image.
Ce n’est finalement qu’un être narcissique qui n’agit en tout que pour lui-même.
De son activité n’émane aucun bien-être.
Et un jour, il se sentira un homme vide et vain.
Il a abusé de son pouvoir pour masquer sa vacuité.
Des psychologues pensent que 40% du potentiel d’une entreprise se trouvent dilapidés par ces immatures.
Quand les collaborateurs font l’objet d’incessantes vexations, sans avoir la possibilité de se défendre, ils réagissent en se repliant dans la tristesse ou la morosité.
L’équipe est alors marquée par le vide et l’absurdité.
L’absentéisme augmente, la qualité se dégrade.
Qui ne s’accorde rien, n’accorde rien à l’autre.
Qui se hait lui-même, hait aussi les autres.
Les symboles du statut, la représentation de soi narcissique, la domination d’autrui, le recours trop fréquent aux moyens répressifs du pouvoir, autant de réactions auxquelles celui qui veut bien manager se doit de renoncer.
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