APPRIVOISER LE TEMPS
Tous les moyens technologiques très puissants sont mis en place pour soi-disant gagner du temps (TGV, ADSL…).
L’effort technologique et celui du cerveau humain sur la maîtrise du temps par le gain de vitesse est prodigieux et pour autant on n’est pas plus libre du temps.
Au contraire, dans ce temps raccourci, il faut faire plus de choses.
Jusqu’où peut-on être comprimé dans nos processus internes pour répondre à cette accélération externe.
Il y a une dangerosité à cette course contre le temps qui déshumanise l’homme, contraint par le chronomètre.
On ne peut être totalement phagocyté par cette obsession du temps.
Il y a une force à avoir pour résister à la pression du temps sinon, à ces moments-là, l’homme n’est plus accessible.
D’où la nécessité d’un moment de retrait, de réflexion pour mieux décider.