TRISTE MOI
Pascal a écrit : « Le moi est haïssable en ce qu’il se fait centre de tout et voudrait être le tyran de tous les autres. »
C’est le moi d’amour-propre, possessif et narcissique, qui est ici visé, le moi accaparé par le souci de soi.
C’est le moi qui se fait remarquer, à tout prix, fût-ce celui de la terreur, qui domine les autres.
Tels sont les maîtres mots du moi qui jamais ne s’oublie et ne veut lâcher prise, et, ce faisant, s’alourdit, s’entrave, s’aliène.
Triste moi !