QUI EST CET HOMME ?
Qui est cet homme qui est en face de nous ?
L’HOMME DU MACROCOSME
L’univers nous semble habité et rempli.
En fait, il est vide et dépeuplé.
Le cosmos est un désert !
Dans le système solaire dont l’homme fait partie, entre cette étoile de feu autour de laquelle il gravite et les quelques autres planètes qui y sont semées, comme l’infime terre, tout est livré à ce vide qu’on appelle « l’espace ».
Au prix d’un exploit fantastique, l’homme est allé marcher sur la lune pour constater qu’elle n’est qu’un désert.
On sait aujourd’hui qu’il y a des millions d’étoiles dans une galaxie et des milliards de galaxies, elles-mêmes regroupées en amas de galaxies.
Et ces amas s’assemblent en super-amas !
Le diamètre moyen de chaque galaxie étant de cent mille années-lumière, on ne sait plus comment dire que l’espace, avant toutes choses, est un immense vide.
Toute mathémathique est dépassée.
La pensée se perd dans l’inconcevable.
Le rêve lui-même bute sur l’inimaginable.
Et la science, médusée, impuissante, avoue aujourd’hui cette chose inouie : le nombre des étoiles est infini.
Non pas immense, astronomique, incalculable ; mais littéralement « in-fini » !
L’univers du macrocosme nous révèle, parmi toutes ces merveilles, l’existence prodigieuse, vertigineuse d’un univers en expansion.
C’est dans cet univers incroyable que vit l’homme qui est en face de nous !
L’HOMME DU MICROCOSME
Le microcosme nous réserve, à l’opposé, le même étonnement.
En découvrant la cellule, on s’est dit émerveillé à la vue de ce « consistant » à portée de l’observable.
Jusqu’au jour où, sous la cellule, loin au-dedans, on a découvert des molécules.
Et loin sous les molécules, les atomes.
Et, sous les atomes, les noyaux.
Et sous les noyaux, les nucléons et, sous les nucléons, la dernière trouvaille, en attendant les autres, les quarks.
Et entre tous ces éléments ?
Du vide !
Encore et essentiellement du vide.
Le noyau est entre mille et deux mille fois plus petit que l’atome ; et les électrons virevoltent à des vitesses folles autour du noyau mais toutes ces particules valsent dans le vide.
C’est le désert au cœur de même de l’infiniment petit.
De plus, l’homme nous dit-on, comporte 90000 milliards de cellules, 100 milliards de neurones, 8000 gènes.
Tel est cet homme, assis en face de nous, à la fois homme du macrocosme et homme du microcosme.
Il mérite le respect.