QUALITÉS D’UN BON CHEF
Il est toujours agréable de se sentir chef, d'être celui à qui revient le dernier mot.
Du moment où on est chef pour conduire les autres, les diriger, il ne faut pas perdre de vue que chaque décision qui est prise les affecte d'une manière ou d'une autre.
Raison pour laquelle la question est pertinente : comment être un bon chef, ses décisions, ses comportements sont-ils frustrants ou valorisants ?
Comment éviter l’arrogance, la discourtoisie, la légèreté…
Il existe des qualités, des attitudes partagées par tous les bons chefs.
• Etre un intégrateur, un rassembleur
Les gens trouvent désagréables les dirigeants qui sèment la division, écartent facilement certains, sont méprisants pour les autres.
Pour diriger une équipe, il faut s’efforcer à ce que chacun de ses collaborateurs se sente impliqué dans toutes les actions.
Un bon chef doit non seulement traiter ses collaborateurs de manière juste mais aussi donner à chacun l'opportunité de se sentir considéré, d'exprimer ses vues, de se sentir utile et reconnu.
Créer un climat d'intégration, de confiance et de respect de l'autre sans aucune discrimination de quelque genre.
Offrir à ses collaborateurs la possibilité de faire des suggestions, d'apporter des solutions novatrices aux problèmes
• Définir une mission claire.
C’est vrai. Une entreprise doit faire du profit. Il ne faut jamais l’oublier. Sinon, elle disparait.
Mais il n’y a pas que çela.
Si les collaborateurs ne travaillent que pour de l'argent, sans la recherche d'aucune autre satisfaction, ils passeront toute leur carrière à demander des augmentations de salaire.
Sont aussi importants : la satisfaction, la fierté au travail, la passion dans l'activité de chaque jour, la reconnaissance, le respect…
C'est au manager d'être le catalyseur de cette ambiance.
• Un minimum de tolérance.
Nous désirons tous faire le bien, mais combien de fois nous ne rendons-nous compte de notre vulnérabilité ?
Un bon chef est celui qui comprend que ses collaborateurs sont vulnérables.
Il y a ce minimum de tolérance qui lui permet de comprendre leurs erreurs.
La recherche de performance est un processus.
La peur de mal faire peut conduire au fiasco.
L'erreur est humaine !
• Diriger d'accord, mais être un vrai coach.
Il est facile d'indiquer la consigne à suivre et ensuite aller s'asseoir, de donner des instructions puis de se retirer.
Mais pour être un bon chef il faut être un véritable arrangeur, un capitaine d'équipe qui encourage ses coéquipiers, un coach qui en cas de besoin remplace un joueur sur le terrain.
Accompagner ses collaborateurs dans les tâches confiées.
On peut faire des reproches à un collaborateur en recherchant avec lui la correction à apporter.
Mais, de grâce, le jour où le manager commet une erreur, il doit vavoir la franchise et l'honnêteté de le reconnaître.
• Préparer ses collaborateurs à devenir de bons managers, de bons leaders.
Songer à l’évolution de carrière de chacun de ses collaborateurs.
Ne pas perdre de vue qu'ils ont des ambitions professionnelles et que l’on doit les aider à les réaliser.
Un bon chef sait inculquer ses qualités et attitudes positives à ses collaborateurs.
Les aider surtout à progresser dans leur carrière en les préparant à devenir de bons gestionnaires, de bons leaders.
Ceci est important pour la préparation d'une bonne relève, mais aussi la fierté de s'entourer de gens que l'on a vu et fait progresser.
• A ne pas perdre de vue : on ne naît pas toujours chef, on apprend à devenir un vrai leader.
En gestion des entreprises, il existe mais vraiment très peu d’ «oints ».
Certaines personnes ont certes plus de facilité à diriger et à motiver les autres, le leadership est une formation.
Si on a des prédispositions à devenir un vrai leader, on y travaille pour le devenir effectivement.
Avec humilité.