HERMAN VAN ROMPUY
« Certains de mes collègues finissent par croire qu’ils sont importants. C’est invraisemblable. Moi, j’ai des fonctions importantes mais je ne suis pas important. »
« Peu importent mes points de vue personnels (…), mon rôle, c’est de chercher un consensus. »
« J’ai le sentiment que tout est éphémère. »
« Je ne suis pas naturellement bon. »
« J’envie ceux qui ont cette démarche spontanée d’aller vers les autres, de les aider. Moi, cela me demande un effort d’aider les gens, de rendre visite ou de téléphoner à quelqu’un qui est seul. »
Avec ses quatre enfants, il estime avoir été « un père assez présent ». Et il vient d’être grand-père une deuxième fois.
« Je suis tout sauf un équilibré ennuyeux », se dépeint-il.
Pratiquant la poésie japonaise des haïkus, cycliste amateur en bon Flamand, il laisse aussi sa femme, Geertrui, l’entraîner en voyages, comme l’été dernier faire du camping-car jusqu’en Australie.
Avec Herman Van Rompuy à sa tête, l’Europe est vraiment dans de bonnes mains.