FINITUDE DE L’HOMME
L’homme est un être dont il faut savoir reconnaître, et comprendre la finitude.
Il ne maîtrise pas son existence.
N’ayant pas désiré être, il ne peut se maintenir indéfiniment.
Accessible à la maladie, à la dégradation de l’âge, il chemine inexorablement vers la mort.
Sa volonté, sa liberté subissent la pesanteur des conditionnements – matériels, psychiques, culturels – installés au fil de son histoire personnelle.
Il est vain de se lamenter sur cette finitude.
Elle constitue l’homme, tout simplement.
Aspirer à une perfection contre nature constitue une erreur, voire une faute d’orgueil.