Comment l’homme pourra-t-il tracer la voie qui mène au bonheur ?
Telle est la grande question métaphysique qui tourmente l’esprit humain depuis les origines. Cette question se pose sans répit à toutes les époques, et sur tous les plans de l’être et de l’agir.
Personne n’y échappe.
C’est l’éternelle question de la vie en commun, de l’ordre social et politique, de la création, ou simplement de l’unité intérieur de l’être humain.
Une réponse originale a été apportée à cette grave question : c’est par la transcendance que l’homme a trouvé son unité intérieure et une certaine harmonie des sociétés.
La racine du mal de notre société c’est l’orgueil, et l’orgueil consiste essentiellement à ne pas vouloir dépendre, à refuser à servir.
Le drame de notre civilisation c’est le refus de la dépendance, et refuser la dépendance conduit à la servitude : quand l’essentiel s’efface, les idoles reviennent.
« Ne dites pas que les temps sont durs, le temps c’est vous » (Augustin)