A lorgner au-dehors, l’homme épuise son énergie à imiter autrui plutôt qu’à écouter ce qui signe sa particularité.
C’est que l’homme moderne est pressé, déboussolé, parfois épuisé par l’état du monde autour de lui.
Il cherche avant tout une marche à suivre, de quoi tenir face à l’avenir incertain.
Alors « écouter », comme « s’arrêter » ou « faire silence » deviennent des verbes désuets, presque des gros mots au royaume du bavardage formaté dans lequel il baigne.