SENS DE LA VIE
On dit que notre époque est superficielle, qu’elle manque de profondeur, qu’elle sonne le toc et le creux. Ce n’est pas faux.
Tout semble fait, au royaume triomphant de notre « modernité » consumériste, pour nous assigner à la périphérie de nous-mêmes.
Les sollicitations frénétiques, les vomissements d’images, sons, bruits, néons et néant, « tubs » et pubs, strass et paillettes dont nous sommes la cible nous jettent littéralement dans la superficialité.
Comme si le matérialisme contemporain s’ingéniait à nous faire perdre la clef de l’essentiel, de ce qui donne sens à la vie.
L’homme ne peut pas vivre dans la seule « horizontalité » des biens matériels.
Sans « verticalité » ni transcendance, l’homme se perd, ne sait plus qui il est, perdu dans un monde littéralement insignifiant.