INTÉRET GÉNÉRAL
L’antiquité grecque insistait sur la nécessaire vertu des hommes publics et fixaient le bien (agathon) et la justice (diké) comme les objectifs supérieurs de toute vie en commun.
Aristote faisait la distinction entre hommes libres, guidés par un projet politique et « âmes serviles » d’abord préoccupées par leurs problèmes personnels.
Vingt-quatre siècles plus tard, c’est toujours l’intérêt général que nous avons le plus de mal à servir.