COURT TERME
Désormais, on connaît le coupable de la crise économique et financière qui nous touche.
C'est la cupidité.
Tout d’abord, la cupidité des banquiers américains qui ont gagné énormément d’argent en vendant partout dans le monde des produits financiers qui étaient, on le sait maintenant, « toxiques ».
Une politique monétaire américaine trop laxiste qui a refusé de faire exploser les bulles avant qu’elles n’éclatent.
Un niveau d’endettement des ménages aux États-Unis, mais aussi en Angleterre, en Espagne, en Islande et dans beaucoup d’autres pays, aidé par une spéculation immobilière qui donnait aux gens la sensation d’être plus riches qu’ils n’étaient.
Des autorités financières aveugles aux vrais risques.
Mais il y a un autre coupable dont il faut parler : le court-termisme.
C’est un esprit malin qui règne dans les marchés, financiers comme immobiliers.
Au fond, c’est l’idée que gagner de l’argent vite est plus important que les conséquences à long terme de cette activité.
C’est un esprit malin, on le voit clairement avec cette crise, parce que quelques individus gagnent, alors que l’ensemble de la société perd.
« Le capitalisme, ce n’est pas la primauté donnée au spéculateur. C’est la primauté donnée à l’entrepreneur, la récompense du travail, de l’effort, de l’initiative. »