UN MANAGER DOIT PRENDRE SOIN
Le manager est celui qui prend soin des personnes qui lui sont confiées.
Cela signifie les faire grandir, les conduire vers le développement de leurs propres talents et de leur responsabilité.
UN MANAGER DOIT PRENDRE SOIN
Le manager est celui qui prend soin des personnes qui lui sont confiées.
Cela signifie les faire grandir, les conduire vers le développement de leurs propres talents et de leur responsabilité.
EMMANUEL LEVINAS : RESPONSABILITÉ
« Je suis responsable de la responsabilité d’autrui. »
(Emmanuel Levinas)
Un manager est concerné par chaque membre de son équipe.
L’indifférence ou le mépris n’ont plus de place.
Le manager doit permettre à chacun de devenir autonome et responsable.
Voilà un grand combat si le manager ne veut pas se replier sur lui-même, ses soucis, ses objectifs, sa réussite, - sa petite réussite ! -, s’il ne veut pas s’affadir, s’isoler, s’endormir.
Le vrai management est inventif.
Créativité, initiative pour mieux se tourner vers ses collaborateurs et leur venir en aide.
Que serait un talent de management sans éthique ?
Un talent sans vérité et sans humanité s’égare et ne sert pas l’intérêt général.
Il est comme un tas de sable sur la plage.
Voir également :
MANAGER HUMBLE
Le manager humble est celui qui est à sa juste place, celle qui est la sienne et non celle qu’il poursuit dans une course effrénée.
Comme l’orgueil est au cœur de tous les maux dans une entreprise, l’humilité est au cœur de toutes les qualités.
Seul le manager humble est bon avec les autres.
Il connaît sa propre faiblesse. Il sait se préoccuper des difficultés des autres.
Le pardon lui sera familier.
Parce que, jour après jour, il aura appris à prendre la place de l’autre, le manager humble sera à même de l’écouter et ainsi de mieux le comprendre.
L’important pour un manager est toujours l’autre.
URGENCE DU DIALOGUE DANS LES ENTREPRISES
Souvent, l’urgence dans l’action, la contrainte des objectifs à atteindre, font que le manager ne prend pas le temps de dialoguer avec son équipe, encore moins de réfléchir sur l’acte même de dialoguer.
Une confusion est fréquente : faire du dialogue un débat, où il y a un gagnant et un perdant, ou encore une simple information, qui engage beaucoup moins que le dialogue, puisque la décision est déjà prise sans concertation.
Pour que le dialogue soit positif, il s’agit de cultiver certaines dispositions fondamentales : le respect, l’humilité, la patience et l’écoute.
Ne jamais oublier que la vérité que l’on croit détenir est toujours plus petite que la vérité elle-même.
Cela paraît simple mais exige une grande vigilance.
Le plus grand obstacle au dialogue ?
La peur, parce qu’elle fait construire des forteresses.
Celui qui croit détenir la vérité se blesse lui-même. Il se retrouve prisonnier des murs qu’il a édifiés.
Trop souvent, il croit savoir qui est l’autre et, quand il parle, il ne prend pas en compte sa parole.
Pourtant, c’est à l’autre de dire qui il est.
Entrer en dialogue suppose d’être prêt à être surpris par son interlocuteur.
Ne pas chercher chez l’autre ce qui est important pour soi.
Sinon on ne découvrira jamais ce qui est important pour lui.
Celui qui veut dialoguer doit aussi reconnaître les limites du langage, malgré l’usage de mots communs ; veiller à sa parole, pour éviter bien des incompréhensions.
RENTABILITÉ
Au lieu d’être participation à la croissance d’une entreprise, à sa vie, à son développement, la rentabilité devient finalité.
Il faut gagner.
Gagner le plus possible.
Gagner le plus vite possible.
Le moteur n’est plus l’action vertueuse d’accompagner une entreprise dans sa croissance, mais l’appât du gain.
TRAVAIL : EXÉCUTION MÉCANIQUE DE CONSIGNES ?
Avec la multiplication des normes dans les entreprises, le travail est davantage vu comme l’exécution mécanique de consignes que comme une mission d’initiatives et de prise de responsabilité.
Adieu l’autonomie et la créativité !
Sans créativité, pas d’entreprises, sans entreprises pas de richesses, sans richesses pas de partage !
ÉLOGE DU SOURIRE
Accueillir en souriant c’est dire à celui qui arrive : j’ai du plaisir à vous voir.
C’est le valoriser, lui accorder de l’importance, le reconnaître dans sa dignité.
Il y a dans le processus d’accueil une lecture du visage qui indique à chacun des partenaires l’état d’esprit de l’autre.
Le sourire indique à celui qui arrive qu’il a été reconnu comme celui que l’on est heureux de recevoir, malgré les contraintes de planning.
Le sourire humanise l’accueil, transfigure un processus terne en une rencontre d’êtres humains.
Il crée une dynamique et un élan vers l’autre.
C’est certainement un des éléments déterminant d’un bon climat.
MANAGER RESPONSABLE
Etre responsable pour un manager, c’est redonner ce qu’il a reçu.
RÉUSSIR SES RELATIONS HUMAINES
Les écoles d’ingénieurs forment à la technique.
Forment-elles à réussir ses relations humaines ?
PROGRÈS DES MANAGERS
Pour qu’une entreprise se développe, le manager doit sans cesse accroître ses compétences.
Le progrès de l’entreprise passe par le progrès des managers.
"La grandeur d'un métier est peut-être avant tout, d'unir les
Hommes.
Il n'est qu'un luxe véritable et c'est celui des Relations Humaines.
En travaillant pour les seuls biens matériels, nous batissons nous-mêmes notre prison, avec notre monnaie de cendre qui ne procure rien qui vaille de vivre."
Antoine de Saint- Exupéry