27 mars 2012 2 27 /03 /mars /2012 01:05

Tanagra 10PIERRE TEILHARD DE CHARDIN : VISION DU MONDE

 

 

 

 

 

 

 

« L'essence de son intuition, c'est une vision du monde comme un organisme vivant, attiré par le divin et tendant à la perfection.

 

Cette attraction s'incarne dans l'évolution de l'Univers, au sommet duquel se trouve l'homme.

 

Aux racines de l'évolution, il distingue des forces créatrices qui sont comme enfouies, cachées, et qui se déploient progressivement, au fur et à mesure du développement.

 

Mais lorsque, par l'homme, l'évolution atteint un point critique, alors commence l'unification, la convergence : le monde tend vers une Synthèse suprême. […]

 

Comment expliquer ce miracle de l'homme ? Maintenant Teilhard a recours directement au terme de « discontinuité ».

 

L'apparition de la pensée constitue « un seuil, qui doit être franchi d'un seul pas ». Ce « saut individuel instantané de l'instinct à la pensée ».

 

Ainsi la discontinuité est reconnue.

 

Et cependant le savant tend à considérer cette évolution comme un « saut du radial dans l'infini » […]

 

Avec l'apparition de l'homme, la noosphère vient s'ajouter à la biosphère. Selon Teilhard, elle ne peut pas s'arrêter dans son développement car elle fait partie de l'évolution. Ses chefs-d'œuvre, ce sont la pensée, la personne, l'unité des individus. Mais c'est encore trop peu. Sortant des limites du « phénomène », Teilhard attend une nouvelle étape de l'évolution. Il enseigne l'arrivée dans l'histoire du monde d'une période finale. […]

 

Il appelle cette phase de l'évolution mondiale : « le point Oméga ». […]

 

Teilhard va encore plus loin.

 

« L'Univers pourrait-il se terminer autrement que sur du Démesuré ? ».

 

« Non, l'Homme n'arrivera jamais à dépasser l'Homme en s'unissant à lui-même ».

 

Il faut que quelque chose de supérieur à l'homme existe réellement indépendamment de l'homme.

 

C'est justement le « point Oméga ». […]

 

En contrepoids d'un sombre désespoir qui se résigne à la condamnation du monde, Teilhard regarde vers l'avant avec espérance, appelant les gens à une action positive. Les obstacles possibles à la croissance ne l'effraient pas et ne suscitent pas chez lui des attitudes soumises et passives à la réalité. […]

 

Bien que le système de Pierre Teilhard de Chardin ait des limites (comme tout ce que fait l'homme), il n'en est pas moins nécessaire comme est nécessaire, elle-même, la figure lumineuse de ce religieux-savant et prophète-humaniste. »

 

(Alexandre Men)

 

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25 mars 2012 7 25 /03 /mars /2012 00:10

de kooning2KIERKEGAARD : POUR UNE VIE NOUVELLE

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce pourrait bien être un leurre dangereux, qui bloque la vie dans une répétition indéfinie, sans changement véritable, en se relançant illusoirement de fausses nouveautés.

 

C’est l’attrait répétitif et obsessionnel de la nouveauté (un objet chasse l’autre, toujours nouveau et en réalité toujours le même) jusqu’à l’écœurement blasé ou de la conscience résignée : rien de nouveau sous le soleil.

 

Sous l’apparence du changement permanent, l’existence en réalité stagne.

 

Non, ce n’est pas cela, changer sa vie, selon Søren Kierkegaard, et il faut opposer à la répétition stérile du même sous l’apparente nouveauté des objets, par laquelle la vie en réalité fait du surplace et qui fait que certains auront vécu longtemps sans jamais «  exister » vraiment, la répétition véritable ou la reprise qui est l’opération fondamentale par laquelle on change sa vie.

 

Cette idée est si importante, pour Kierkegaard, qu’il en a fait la catégorie centrale d’une philosophie nouvelle.

 

Se reprendre, voilà l’opération, qui est le moment absolu de la liberté et de la décision.

 

Reprendre sa vie tout entière pour la porter à un autre stade.

 

Ici, on se tient au seuil d’une vie nouvelle.

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24 mars 2012 6 24 /03 /mars /2012 02:05

de kooning12EXISTENCE SANS HORIZONS

 

 

 

 

 

 

 

Nombreux sont les hommes qui, se croyant des dieux, pensent ne pas avoir besoin d’autres racines, ni d’autres sources qu’eux-mêmes.

 

Ils voudraient décider eux-mêmes ce qui est vérité ou ne l’est pas, ce qui est bien ou mal, le juste et l’injuste ; décider ce qui est digne de vivre ou peut être sacrifié sur l’autel d’autres préférences ; marcher à chaque instant au hasard, sans but préétabli, se laissant guider par l’instinct du moment.

 

Ces tentations sont toujours aux aguets.

 

Il est important de ne pas y succomber car, en réalité, elles mènent à quelque chose d’aussi évanescent qu’une existence sans horizons.

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23 mars 2012 5 23 /03 /mars /2012 02:05

de kooning11PAUL VALADIER : HOMME, ANIMAL MALADE

 

 

 

 

 

 

 

 

« L’homme est « un animal malade », mais tout particulièrement l’homme moderne que nous sommes.

 

Surtout parce qu’il ne veut pas le savoir.

 

Il vit en effet dans l’illusion d’être « l’homme supérieur », la flèche de l’humanité, l’accomplissement enfin trouvé de l’homme, par sa civilisation et sa vie politique.

 

Cette fausse supériorité, alimentée par une morale de compassion à l’égard de l’humanité en général et par une politique démocratique où est censée régner l’égalité (ce qui pour Nietzsche veut dire nivellement et éradication des différences), nous rend en réalité insatisfaits ; elle entretient une revendication permanente, par exemple au nom des droits de l’homme, ou le ressentiment, c’est-à-dire une insatisfaction constante de ce que nous sommes : puisque nous nous croyons toujours appelés par l’idéal du mieux, ou par l’illusion d’un progrès indéfini toujours possible, grâce aux sciences entre autres, ou grâce au règne d’un égalitarisme toujours plus prégnant entre classes, entre sexes, entre peuples.

 

Cet homme malade peut-il guérir ?

 

Il ne le pourrait que si, tout d’abord, il ne se prenait pas pour le nombril du monde, s’il acceptait de se regarder tel qu’il est, donc en sortant des illusions rationalistes et faussement progressistes, s’il admettait qu’au lieu d’être un « homme supérieur », il n’est en fait que « le dernier homme », une petite bête maladive pétrie de mécontentements, enfermée dans le pessimisme à l’égard de ce qui est.

 

Difficile tâche de conversion, puisqu’elle suppose qu’on change de point de vue sur soi et qu’on remonte une longue culture qui nous a habitués à cette surévaluation de soi, où le christianisme a plus que sa part en donnant à l’homme une vocation qui l’arrache à « la terre ».

 

La guérison ou « la grande santé » sont pourtant possibles, mais à condition de changer son regard sur le monde.

 

Il faudrait qu’au lieu de s’entêter dans le non et dans le pessimisme, on accepte de « dire oui » , de « bénir » la réalité telle qu’elle est, y compris dans ce qu’elle a de plus redoutable (souffrance, maladie, violence, mort).

 

Non pour s’abîmer dans une acceptation béate du cours du monde tel qu’il va, mais pour faire de sa vie un poème, un chant, une œuvre d’art.

 

Or une œuvre d’art ne va pas sans discipline, sans travail rigoureux, sans « donner forme à son chaos ».

 

Il ne s’agit donc pas de s’abandonner à ses fantaisies, mais de « donner du style à son caractère », et donc de « devenir ce qu’on est ».

 

Chercher à être créateur ne signifie pas qu’on se construise à partir de rien, qu’on se façonne selon les principes des morales ascétiques, qu’on vise l’impossible.

 

« Se surmonter soi-même » ne consiste pas à viser à une impossible transformation. Il faut façonner de manière positive ce qu’on est et qui nous distingue de tout autre.

 

Au dernier homme, il conviendrait de substituer « le surhomme », qui équivaut dans ‘Ainsi parlait Zarathoustra’  à l’enfant qui sait danser et jouer au-dessus de l’abîme.

 

Surhomme enfant qui sait sa faiblesse, puisqu’il peut chuter à tout moment dans le vide, mais qui a assez de force pour continuer son jeu en devenant « un poète de sa vie ».

 

Le philosophe-médecin (Nietzsche) peut aider à ce difficile travail : en invitant à la danse et au dire-oui, en transformant le nihilisme négatif qui nous domine en nihilisme affirmateur.

 

Bénir même ce qui, en nous ou dans le monde, semble nous accabler.

 

Changer de regard en somme, puisque « c’est le regard mauvais qui rend le monde mauvais ». »

 

Paul Valadier 

 

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22 mars 2012 4 22 /03 /mars /2012 02:05

Impre9POUVOIR ET ARGENT

 

 

 

 

 

 

 

Le pouvoir et l’argent ne servent ultimement qu’eux-mêmes et rendent fous ceux qui les servent à leur tour.

 

Les autres vivent dans l’envie et la peur.

 

 

Voir également :

 

POUVOIR

 

ARGENT

 

 

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21 mars 2012 3 21 /03 /mars /2012 02:05

Van Gogh 8ENVIE ET JALOUSIE

 

 

 

 

 

 

 

 

Lorsqu’il ne peut devenir ce qu’il voudrait être, lorsqu’il estime ne pas être reconnu par ceux qui représentent le pouvoir, le désir de réussite va laisser la place au poison de l’envie.

 

Faute d’obtenir ce qu’il désire, l’envieux détruit l’objet même de son désir, en l’occurrence les figures du pouvoir, de la considération.

 

L’envie est un sentiment qui ronge de l’intérieur, remplit l’homme de fiel, de ressentiment devant la réussite des autres, et de dégoût de soi-même.

 

Dégoût de non réussir, dégoût d’éprouver un sentiment aussi détestable, dégoût de voir les autres posséder ce qu’il souhaiterait avoir.

 

Faute de posséder ce que l’autre possède et qu’il ne peut obtenir, l’envieux, submergé de colère et de haine, cherche à détruire l’objet de son désir.

 

Celui qu’il valorisait, qui suscitait son admiration, qui représentait un modèle, il faut l’éliminer, l’entraîner avec soi dans la spirale du malheur.

 

L’envie, c’est la revanche de l’orgueil bafoué.

 

Elle renvoie au sujet sa médiocrité, sa bassesse, son impuissance, sa mauvaiseté.

 

Contrairement à l’ambitieux qui, pour échapper à la honte, mobilise toute son énergie afin de s’accaparer ce qu’il désire, l’envieux incapable de l’atteindre, mobilise toute son énergie à détruire l’objet de sa convoitise.

 

L’envie combine la colère de ne pas devenir ce que l’on voudrait être, le sentiment de dévalorisation éprouvé face à celui qui l’incarne, et le dégoût de soi, la honte de se reconnaître impuissant et envieux.

 

C’est l’existence même qui devient alors intolérable, parce qu’elle est porteuse d’une invalidation permanente.

 

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20 mars 2012 2 20 /03 /mars /2012 02:05

Kim soleilCHARLES DE FOUCAULD : RENAÎTRE

 

 

 

 

 

 

 

« Nous sommes faits pour sans cesse renaître et repartir. »

 

(Charles de Foucauld)

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19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 02:05

Kandisky 112PEUR

 

 

 

 

 

 

 

Si l’homme a peur, lui qui est si exigeant avec les autres, c’est d’abord de lui-même qu’il faut le prémunir.

 

Là réside son drame.

 

 

Voir également :

 

PEUR

 

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17 mars 2012 6 17 /03 /mars /2012 02:05

claveriePIERRE CLAVERIE : L’AUTRE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« L’émergence de l’autre, la reconnaissance de l’autre, l’ajustement à l’autre, pour moi, sont devenus des hantises.

 

Il faut que l’autre existe, sans quoi nous nous exposons à la violence, à l’exclusion, au rejet.

 

Découvrir l’autre, entendre l’autre, se laisser aussi façonner par l’autre, cela ne veut pas dire perdre son identité, rejeter ses valeurs, cela veut dire concevoir une humanité plurielle, non exclusive.

 

On ne possède pas la vérité et j’ai besoin de la vérité des autres. »

 

(Pierre Claverie, Humanité plurielle)

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16 mars 2012 5 16 /03 /mars /2012 02:05

CHMAKOFFVISAGE

 

     

 

 

 

 

Il y a une vie entière dans le visage des personnes âgées.

 

Leur regard réussit à nous parler de tout ce qu’elles ont vécu et du peu qu’il leur reste à vivre.

 

Et cette échéance qui se rapproche ne leur importe pas tant puisque leur vie a été bien remplie.

 

On finit par s’habituer, au fil des kilomètres, à cette moyenne d’âge qui augmente au fur et à mesure de l’isolement des campagnes.

 

Les mêmes silhouettes, petites mais dignes ; pour les femmes, les mêmes blouses à fleurs en tissu synthétique dissimulant les formes ; pour les hommes, les mêmes pantalons remontant bien au-dessus du ventre ; pour tous, la même accentuation des traits avec le temps.

 

Et pourtant un même dénominateur commun, la vieillesse, qui les unit dans leur diversité.

 

La même lenteur à faire les choses du quotidien, devenues l’essentiel du temps passé, une fois l’âge de la retraite largement franchi ; et à force de quotidien.

 

Une humilité, avec pour seule ambition de gagner le lendemain, et pour seul orgueil de se tenir droit.   

 

 

 

Voir également :

 

VISAGE

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Relations Humaines

"La grandeur d'un métier est peut-être avant tout, d'unir les Hommes.

Il n'est qu'un luxe véritable et c'est celui des Relations Humaines.

En travaillant pour les seuls biens matériels, nous batissons nous-mêmes notre prison, avec notre monnaie de cendre qui ne procure rien qui vaille de vivre."


                                                                                                                                       Antoine de Saint- Exupéry 

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