LES TROIS ERREURS DE NOTRE SOCIÉTÉ
Notre société est marquée par l’oubli de tout un aspect de la nature humaine : le meilleur.
Un oubli qui serait la conséquence d’une triple erreur :
. La réduction unidimensionnelle de l’homme à son statut matériel de producteur-consommateur.
D’où les premières interrogations sérieuses sur la mesure du ‘progrès’ prisonnier d’une dimension quantitative doublement absurde : d’abord parce qu’elle le corsète par l’économie comme si, hors d’elle, il perdait tout sens ; ensuite les dégâts du progrès deviennent des sources de richesse !
. La seconde erreur résulte de l’oubli de la communauté et des exigences de la solidarité.
Or, le développement n’a de sens que solidaire.
. Troisième erreur : l’oubli de la longue durée elle-même consumée par un présent dévorant toute idée de responsabilité vis-à-vis de la ‘terre-patrie’, c’est-à-dire d’un ‘bien commun’ à partager et à préserver ensemble, dans le présent et l’avenir.