LA FINANCE DOIT SERVIR ET NON PAS SE SERVIR
La finance doit retrouver le sens de son activité qui n’est pas de se servir elle-même mais de servir l’économie et de servir les hommes.
Elle doit cesser d’être autocentrée et exclusivement préoccupée par ses propres fins.
Elle doit s’intéresser à la fragilité du monde qui l’entoure et participer, à sa place et avec ses moyens – qui sont considérables – à la fabrication d’un monde plus humain et plus accueillant.
Elle doit mobiliser son intelligence, son imagination, sa capacité d’innover, sa puissance, ses réseaux, ses techniques pour les mettre au service du bien commun.
Au lieu d’être le lieu d’une course effrénée au profit individuel, elle pourrait mobiliser les leviers formidables dont elle dispose pour contribuer à la création d’un monde meilleur.
Elle peut aussi, par son action et par son exemple, aider à orienter toute l’économie vers le service du bien commun.
Il resterait alors une chance pour que la personne humaine soit enfin servie parce que, cessant de n’être considérée que comme un moyen, elle serait devenue la véritable finalité de l’activité financière.