POLITESSE ET RESPECT
La première politesse est celle que l’on doit à ses clients en leur apportant le produit et le service qu’ils désirent.
Que veulent les clients ?
Tenir la promesse implicite de l’entreprise.
En commençant par la politesse faite d’empathie vis-à-vis du client.
Adam Smith, au XVIIIe siècle, écrivait que la sympathie pour les clients constituait la base du commerce et de la production.
Deuxième politesse : celle vis-à-vis des concurrents.
Il ne faut jamais débiner un concurrent. D’abord parce que cela affaiblit la filière, ce qui n’est pas très bon, et ensuite parce que le client se sent accusé d’incompétence si on lui dit que le concurrent auquel il a acheté des produits n’est pas bon.
Et le développement humain dans tout cela ?
Il faut passer son temps à encourager ce qui va bien plutôt que de se focaliser sur ce qui va mal.
Chacun sait en effet que ce n’est pas en disant aux gens qu’ils sont mauvais qu’on leur donne la meilleure chance de s’améliorer.
Il faut commencer par le positif.
Telle est la règle de base d’un bon manager.
Le respect comme première marche d’un changement réussi.
Et quand tout simplement on ne parvient pas à changer ce qui ne va pas ?
Quand il faut prendre des décisions difficiles, on ne peut tout de même pas dissoudre sa responsabilité dans un océan de bons sentiments ?
Il arrive comme à tout dirigeant de devoir prendre des décisions dures, des décisions de séparation par exemple.
Dans ce cas, il ne reste que les formes pour montrer qu’on respecte son interlocuteur et qu’on est prêt à l’aider.
Ne pas confondre, donc, le respect avec la charité.
Si la forme ne sauve pas toujours l’essentiel, elle reste due.
Etre un manager respectueux en toutes circonstances ?
Est-ce parce que c’est plus efficace ?
Est-ce parce que l’éthique paie comme on dit parfois sans le prouver d’ailleurs ?
Par rapport au respect, il ne faut pas se poser la question de l’efficacité.
Pour une raison simple : par conviction, c’est ainsi qu’il faut se comporter avec les autres, en leur manifestant du respect.