CRISE DES CRISES
Il y a eu, dans l’ordre, la crise immobilière aux États-Unis, puis la crise bancaire, puis la crise boursière, puis la crise économique réelle.
Deux étapes restent à franchir, pour que la crise des crises ait produit tous ses effets désastreux : la crise sociale – on la sent monter, à l’évidence – puis la crise politique, menaçant nos systèmes démocratiques.
Pour cette dernière, heureusement, on n’en voit guère les prémices, mais méfiance : il y aura toujours, tapi dans l’ombre des difficultés et des malheurs, des démagogues, des « hommes-forts » prêts à jouer sur les peurs et sur le vent des catastrophes.