BIEN MANAGER
La réussite du manager dépend essentiellement de l’acceptation de ceux qui sont managés.
Les préalables nécessaires à cette acceptation sont, chez le manager, le rayonnement et les qualités personnelles comme l’intelligence, la capacité de s’imposer, la crédibilité, l’aptitude à atteindre les objectifs.
Mais bien plus essentiel pour la réussite du manager, c’est la disponibilité permanente à apprendre et à développer sa propre personnalité.
Posséder des diplômes laisserait penser que, ayant atteint de tels résultats, l’on est déjà parvenu au but fixé.
Mais pour manager des êtres humains, on n’a jamais atteint le but : on est toujours en train de s’y acheminer et on n’en finit pas d’apprendre.
L’autorité présuppose la disponibilité à apprendre et la capacité à reconnaître ses limites.
La modestie est une qualité précieuse qui guide sur cette voie.
Toute complaisance narcissique incite à se masquer derrière des succès et des compétences, ce qui empêche de conserver cette indispensable disponibilité.
L’égocentrisme et la peur qui pousse à s’enfermer sur soi, interdisent toute ouverture à l’autre.
Les collaborateurs ont vite fait pour sentir si leur manager est quelqu’un d’égocentrique – cultivant son propre ego, sa carrière personnelle, sa propre réputation – ou bien s’il s’intéresse à ses collaborateurs et cherche à les faire grandir.
Quand le manager se renferme en lui-même de façon égocentrique, ses collaborateurs ne reconnaissent pas son autorité.
L’engagement des collaborateurs dépend, dans une large mesure, de la manière dont ils se sentent respectés et estimés.
Toutes les études montrent à quel point l’attention et l’estime influent sur la motivation et la performance des collaborateurs.