ESPÉRANCE
Aujourd’hui, un informaticien est incapable de prévoir ce que sera l’état de l’informatique dans dix-huit mois.
L’homme se sent dépassé.
Il n’a plus confiance dans le progrès.
Pour la première fois, l’homme pense que demain ne sera pas meilleur qu’aujourd’hui.
Pire, il a souvent le sentiment qu’il court à la catastrophe.
L’histoire humaine n’est plus perçue comme tendue vers une finalité heureuse, un « projet », mais au contraire malheureuse.
Or, sans s’aveugler sur les dangers qui menacent, je crois que nous nous trompons.
Le principe d’espérance est toujours valable.