UNE SOCIETE EN PERTE DE SENS
Il y a dans le système actuel une absence de finalité, un monde qui va imploser par absence de sens. Faut-il s’étonner de rencontrer de plus en plus de personnes angoissées, en détresse, en mal de reconnaissance et qui n’ont plus confiance en eux-mêmes et dans les autres ?
Dans quel monde, sommes nous entraînés ? Sur quelle planète dévastée, dénuée de sens ?
Ou trouver une paix, une profondeur, tout ce que n’a pas cette société dans laquelle nous vivons ?
La société dans laquelle nous vivons n’est - elle pas minée par l’indifférentisme, l’hédonisme, le matérialisme, le consumérisme et surtout le relativisme ?
Le relativisme est devenu le plus grand mal de la société. Si tout se vaut, il n’y a plus de vérité, l’individu est sa propre référence, la morale est fluctuante et la vie n’a plus de sens.
Les valeurs qui ont fait le génie de l’Europe ne sont elles pas dépréciées : le respect de l’autre, l’égalité en droit, le pluralisme culturel et politique, le pardon aux ennemis ?
A l’opposé de ces valeurs, il ne faut jamais oublier que le nazisme et le communisme visaient à construire des sociétés sans transcendance - le « surhomme »-, et qui, en fait, ont conduit à la Shoah et au Goulag.
Dans notre société devenue agnostique et matérialiste, menacée par la drogue et le terrorisme, l’absence de valeurs ne peut-elle pas entraîner la désintégration de l’homme lui-même ?
Nous voyons bien les limites de ce monde, du chacun pour soi, de l’ambition, de l’avoir, de la jouissance, de la peur, du pouvoir, du manque de respect.
Lorsque le nihilisme, l’indifférence aux autres, l’utilitarisme, le matérialisme et le relativisme éthique gouvernent une société, la vie elle-même n’est elle pas gravement en péril ?
Le relativisme, qui ne reconnaît rien de définitif, donne comme mesure ultime son propre ego et ses désirs.
Combien d’orgueil et d’autosuffisance autour de nous ?
Le rejet des valeurs intangibles ne peut-elle pas conduire à l’autodestruction de la conscience ?
Notre société semble avoir une étrange aversion de l’avenir. Elle s’est vidée de l’intérieur.
Une société d’infidélités croissantes, car plus personne ne supporte les liens imposés, l’autorité, l’obéissance.
Ne va-t-elle pas à sa perte ?